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A l’origine, un pays en campagne électorale politique permanente

L’entreprise sénégalaise a la gueule de bois. La peur et l’incertitudes qui l’anime depuis l’année dernière semble se perpétué. Ainsi l’appel de mettre le pays à l’abri d’une crise de confiance semble tombé dans l’oreille d’un… État sourd. Une situation qui a amené l’entreprise, par l’intermédiaire du Conseil national du patronat (Cnp) d’interpeller le gouvernement avec à sa tête son Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, en tant qu’homme d’État mais aussi leader politique.

par Bakary DABO | SUD QUOTIDIEN


Rédigé par leral.net le Jeudi 3 Décembre 2009 à 02:49 | | 2 commentaire(s)|

Est-il possible d’accroitre substantiellement la productivité d’une nation en campagne électorale politique permanente ? C’est la question que se pose l’entreprise sénégalaise par l’entremise du Conseil national du patronat (Cnp) qui a remis ça. Comme l’année dernière, ses Assises de l’entreprise dont les travaux ont débuté hier, mercredi 2 décembre à Dakar, sous la président du Premier Ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, ont été une opportunité pour exposer la situation de détresse qui continue à tenailler le secteur privé sénégalais. Une manière de dénoncer « l’exception sénégalaise » qui fait que la politique relègue les questions de développement dont celui de la compétitivité des entreprises, au second plan.

Le président du Cnp, Baïdy Agne a demandé au Premier ministre de permettre à l’entreprise de souligner une singularité bien sénégalaise : « Le Sénégal se particularise comme étant une démocratie en campagne électorale politique permanente ». Selon Baïdy Agne, « les Sénégalais ont développé une logique consumériste vis à vis de la politique. Logique consumériste avant toute élection, pendant les élections, et après toute élection ». M. Agne estime que « le travail, la productivité, l’éthique, et l’esprit non partisan sont les valeurs fondamentales de toute société progressive ». Il fait savoir que l’entreprise renouvelle son appel pour un Sénégal de demain plus prospère, plus harmonieux et plus solidaire. Pour cela, il lance : « Privilégions l’intérêt de la Nation, et ensemble, construisons notre futur ».

Cet appel du Cnp découle d’un « marasme » qui éprouve l’entreprise sénégalaise et qui se traduit pas une baisse du chiffre d’affaires en moyenne de 10 à 35% ; report ou annulation de programmes d’extension ou de renouvellement d’investissements ; multiplication d’incidents de paiements bancaires ; difficultés à honorer les charges sociales et fiscales.

Devant ce tableau sombre, le Cnp pense que « le Sénégal a besoin d’une administration qui pense davantage entreprise, une administration qui assistes celle en difficulté et qui accompagne celle en quête de croissance ? » Sur cette lancée, même la Stratégie de croissance accélérée (Sca) qui peine à décoller n’a pas échappée à ce « bilan de santé » de l’entreprise. Partageant cette vision qui, selon lui, est le fruit d’un Partenariat public privé, le Président du Cnp se demande « alors pourquoi enregistrons-nous moins de croissance ? » avec 4,7% en 2007, 2,5% en 2008 et 1,5% en prévision pour cette année. Pour Baïdy Agne, les raisons de « nos contre-performances », ne sont liées encore une fois que par une singularité bien sénégalaise consistant à perdre du temps à réfléchir à travers des forums, des séminaires, rencontres et consort.

Pour M. Agne vouloir plus croissance revient à résoudre un certain nombre de préalables dont l’équation « énergie ». A son avis, « il ne faut pas que la politique énergétique soit remise en cause par des tensions de trésorerie de la Senelec ». Avant de lancer : « l’électricité coûte déjà trop cher. L’entreprise a cédé, les ménages aussi ». Sur cette même lancée, le président du Cnp souligne qu’ « il n’en demeure pas moins que nous continuons à nous interroger sur le fonctionnement de la Commission de régulation du secteur de l’électricité : son indépendance et ses modalités de fixation des tarifs ».

Dette intérieure hors budget : le Cnp veut une date de paiement

Après cette kyrielle de contraintes, « l’entreprise sollicite l’appui de cette « main invisible », j’ai nommé l’État ». Une invite qui n’a pas empêché Baïdy Agne d’apostropher le Premier ministre sur la question de la dette intérieure. Reconnaissant le paiement de la dette dite « budgétisée », le Cnp renouvelle la même marque de confiance pour le paiement de la dette intérieure hors budget. Selon Baïdy Agne, « l’audit indépendant a situé les responsabilités des parties contractantes. L’entreprise sait que sans l’intervention de l’État, sans votre engagement personnel, le non-remboursement des créances est quasi-certain ». Il fait ainsi savoir au Ministre d’État, Ministre de l’Économie et des Finance, M. Abdoulaye Diop qu’« il faut aider l’entreprise. Cette entreprise qui a exécuté un marché en toute confiance. Une date, une date de paiement, une date aussi proche que possible, l’entreprise en a besoin. Il faut la rassurer, M. le Ministre d’État ». Selon Baïdy Agne, « l’État peut corriger les erreurs, les dysfonctionnements dans la commande publique ». Avant de préciser : « l’État devra toujours à l’entreprise. C’est normal, c’est ainsi que la commande publique fonctionne. Mais, c’est également la suite logique d’une relation de confiance État-entreprises, même si le risque, l’entreprise sait l’apprécier ; l’incertitude, l’entreprise sait aussi l’évaluer ». Et de revenir vers le Premier Ministre avec cet appel : « sauvons l’entreprise, consolidons les emplois productifs, soutenons ceux qui créent la richesse ». Car : « L’avenir du Sénégal, c’est le Parti de l’entreprise », dira le président du Cnp.

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1.Posté par guirladio le 03/12/2009 21:13 | Alerter
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Problème :
Le Sénégal va mal
Solution :
Restaurer les valeurs républicaines
Objectif général :
Soigner le pays
Objectifs spécifiques
1°redonner confiance aux sénégalais
2° Faire quitter Abdoulaye Wade et ses alliés du pouvoir
3°permettre à Abdoulaye Wade de partir tranquillement avant qu’il ne soit trop tard
4° réhabiliter le PS
5° élire Tanor comme Président de la République
Echéance : dès que possible et immédiatement
Bilan du SOPI :
Négatif à tout point de vue
Perspectives :
Bouter hors du pouvoir le PDS et ses alliés
Alors ?§!
Que puis-je faire pour mon pays le Sénégal ?
Restaurer l’Etat.
Réhabiliter le PS !
Donner le meilleur de moi-même c’est à dire : mon savoir, mon savoir faire, mon engagement.
Pourquoi ?
Pour ne pas rater le train de l‘histoire c’est à dire celui de l’alternative à la dramatique alternance.
Le PS au pouvoir c’est la fin de neuf années de récréation de la République du Sénégal.
Un PS pour une véritable restauration de l’Etat du Sénégal
Maccky Sall est en train de jouer la carte qu’ Idy avait jouée au sein de l’opposition donc prudence il est dangereux
Guirladio

2.Posté par Le kankouran le 04/12/2009 10:36 | Alerter
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Chers internautes.

Je reviens sur un problème récurrent. Wade veut à tout prix savoir ce qui s'est passé à l'immeuble Tamaro, où son fils chéri et unique a failli être pris dans les flammes. Hormis le laxisme et la paresse que Wade et son gouvernement ont entre temps enseigné au peuple par son amour de l'argent facile, le cas très spécial des traîtres comme Abdourahim Agne qu'il a pris en otage pour leur passé de magouilleur ou les pratiques magiques de l'homme Wade que tous les médias ont étalé sur la place publique ces temps derniers etc.etc, je crois trèsb sincèrement, que nous devons constamment réfléchir ensemble, sur les causes qui font que l'homme Wade ne voit que son fils partout et nous donne là, des raisons de plus pour le chasser du pouvoir d'abord, avant d'avoir le plaisir non feint, de le juger un jour pour le condamner ensuite.

Ainsi, que Wade cherche à tout prix à savoir exactement ce qui s'est réellement passé dans cet immeuble où son fils unique a failli laisser sa peau dans les flammes, quoi de plus normal ? C'est de bonne guerre et c'est même normal, tant il n'a fait qu'accomplir le plus vulgaire de ses devoirs de père. Mais s'il est le père de Karim comme il le fait savoir tous les jours à toute la terre, n'est-il pas devenu, en se faisant élire Président de la République du Sénégal, le responsable suprême de tous les sénégalais et partant, le père ne serait-ce que spirituel, de tous les autres Sénégalais du moins en principe ?

Or comment comprendre qu'il ne mette pas le même empressement, la même volonté et la même détermination, à traduire devant la justice les bourreaux de Talla Sylla, les saccageurs de Walf, les assassins de Me Seye, ceux qui aujourd'hui dans le Sénégal de l'alternance, tuent sauvagement et découpent leurs victimes, comme un animal qu'on morcelle dans l'intention d'en ventre les parts aux plus offrants ?

A regarder la chose de plus près, on dirait que son fils Karim vaut tous les sacrifices de sa part, dépasse en valeur intrinsèque tous les autres Sénégalais et que rien, mais alors rien, ne devait jamais lui être hostile ou contrevenant, du vivant de son saint père.

Ainsi, à la guerre comme à la guerre , ne devons-nous pas nous aussi, à mesure que les élections de 2012 pointent du nez à l'horizon,nous nous unir pour nous attendre à tout, de cet homme qui constamment veut une chose et son contraire et qui n'a honte de rien ?

Mais nous devons restés vigilants et unis. Vigilants car comme le dit justement un autre internaute quelque part dans ce site , même la venue de Macky Sall à l'opposition peut s'avérer un piège mortel, tant cet homme en son temps, savait que Wade avait utilisé Idrissa Seck pour une telle basse besogne. Pour ma part, moi le Kankouran, j'ai toujours conseillé à Bennoo de faire très attention à cet homme qui, comme les autres, peut facilement jouer double-jeu comme le faux dévot d'Idrissa Seck, qui utilise le Coran à tout va pour berner le peuple.

C'est pour toutes ces raisons, que je crois très sincèrement, qu'à l'instar de Wade qui fait tout pour son fils, nous devons nous aussi tout faire, pour sauver ce qui constitue pour nous le seul trésor que nous lèguerons demain à nos enfants: le Sénégal.

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