Serigne Abdoul Ahad Gaïndé Fatma a repris ses activités, après son absence très remarquée au meeting d’ouverture de la coalition présidentielle à Mbacké. Le marabout investi tête de liste du département, a effectué samedi, des tournées dans différents foyers religieux de Touba.
Au domicile de Serigne Modou Mbacké Sy, chef religieux et grand cultivateur, le fils de Gaïndé Fatma a essayé de justifier son entrée en politique. « Un jour, quelqu’un est venu me demander si je ne peux pas me retirer de la politique. Il m’a dit que Serigne Touba nous a tout donné. Je lui ai demandé à mon tour : Mais qu’est-ce que nous, nous avons fait pour Serigne Touba ? Moi, je ne suis pas de ceux qui pensent qu’un marabout doit rester les bras croisés et attendre tout de ses talibés.
Ce sont les autres qui veulent nous cantonner dans cette mission parce qu’ils se sentent menacés. Touba connaît beaucoup de difficultés, si on est absent dans les sphères de prise de décision, personne ne va défendre nos intérêts. Si je suis entré dans la politique, c’est juste pour vous servir », a-t-il aux nombreux dignitaires présents à cette rencontre.
Selon lui, les guides religieux ne doivent pas céder à la pression de certains intellectuels qui ont échoué sur toute la ligne. Le statut du Sénégal, estime le président du Comité d’organisation du Magal, se trouve entre les mains des hommes de Dieu. Devant ses interlocuteurs, il a décliné quelques aspects de son programme : «Ce n’est pas normal que sur les 40% du budget national, même pas 2% reviennent à l’enseignement religieux. Je pense aussi que les guides religieux qui occupent une place importante dans l’éducation, doivent être assistés dans leur mission par l’Etat. Voilà pourquoi je suis venu demander le soutien des notables que vous êtes ».
EnQuête
Au domicile de Serigne Modou Mbacké Sy, chef religieux et grand cultivateur, le fils de Gaïndé Fatma a essayé de justifier son entrée en politique. « Un jour, quelqu’un est venu me demander si je ne peux pas me retirer de la politique. Il m’a dit que Serigne Touba nous a tout donné. Je lui ai demandé à mon tour : Mais qu’est-ce que nous, nous avons fait pour Serigne Touba ? Moi, je ne suis pas de ceux qui pensent qu’un marabout doit rester les bras croisés et attendre tout de ses talibés.
Ce sont les autres qui veulent nous cantonner dans cette mission parce qu’ils se sentent menacés. Touba connaît beaucoup de difficultés, si on est absent dans les sphères de prise de décision, personne ne va défendre nos intérêts. Si je suis entré dans la politique, c’est juste pour vous servir », a-t-il aux nombreux dignitaires présents à cette rencontre.
Selon lui, les guides religieux ne doivent pas céder à la pression de certains intellectuels qui ont échoué sur toute la ligne. Le statut du Sénégal, estime le président du Comité d’organisation du Magal, se trouve entre les mains des hommes de Dieu. Devant ses interlocuteurs, il a décliné quelques aspects de son programme : «Ce n’est pas normal que sur les 40% du budget national, même pas 2% reviennent à l’enseignement religieux. Je pense aussi que les guides religieux qui occupent une place importante dans l’éducation, doivent être assistés dans leur mission par l’Etat. Voilà pourquoi je suis venu demander le soutien des notables que vous êtes ».
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