Abdou Aziz Tall: "Le président de République a électrifié près de 1500 villages, autant en 52 ans qu'en quatre ans"
" Il ne s'agit pas de venir stigmatiser le PSE mais d'estimer qu'on aurait pu améliorer ce travail. La croissance est non seulement en train d'augmenter mais il y'a une stabilisation du niveau de progression", a déclaré, le ministre chargé du Suivi du PSE, Abdou Aziz Tall, hier lors de la deuxième édition du Forum de la recherche économique et sociale. Poursuivant, "ce à quoi nous avons assisté aujourd'hui, c'est une appréciation de comment ces 17 réformes qui sont dans le PSE, sont menées. Et de ce point de vue, nous avons des concordances de vue sur ce que nous sommes en train de faire même si à un certain niveau, ils peuvent nous demander de mieux améliorer la manière avec laquelle nous évoluons".
"Entre 1960 et 2012, estime le ministre, le Sénégal a produit en matière d'énergie près de 500 mégawatts. Entre 2012 et maintenant , nous avons produit près de 300 mégawatts. Ce qui veut dire nous avons produit plus de la moitié en 4 ans. Nous avons fait des efforts importants dans un secteur aussi stratégique que l'énergie, qui est le fondement de tout développement au-delà de toute croissance en matière de politique économique."
Il a noté une baisse très sensible du nombre de délestage: de 900 heures de délestages en moyenne à moins de 70 heures. "Et cela, dit-il, grâce à la mise en oeuvre de politique publique en matière d'énergie. L'énergie et l'électrification font partie des fondements du développement et de la croissance. Avant 2012, nous avions une électrification qui couvrait à peu près 1650 villages. En 2016, le président de République a électrifié près de 1500 villages, autant en quatre ans qu'en 52 ans", a-t-il jaugé.
Sur le plan de l'agriculture, en 2011, la production de pommes de terre tournait autour de 10 mille tonnes par an. En 2016, nous en sommes à 49 mille tonnes. "S'il y a une croissance, c'est parce qu'il y a des efforts qui ont été consentis dans d'autres secteurs dans les télécommunications et sur le plan financier. Aussi il y a eu une bonne maîtrise de nos agrégats macroéconomiques."
Toutefois, il fait un constat allant dans le sens de personnes qui sont laissées en rade. "Nous avons un objectif de croissance d'ici 2035. Mais d'ici là, si nous nous accrochons sur le taux de croissance en disant qu'il nous faut mettre l'accent là-dessus, il se pourrait qu'une certaine partie de la population soit délaissée. Alors qu'il ne faut qu'on se concentre sur la croissance en oubliant les gens vulnérables. C'est la raison pour laquelle le président a mis en place le PUDC. Nous pouvons d'ores et déjà dire, avec optimisme, que nous sommes sur la bonne voie. Et de ce point de vue, ça nous encourage à engager la prochaine étape de la mise en oeuvre du PSE", conclut Abdou Aziz Tall.
Libération
"Entre 1960 et 2012, estime le ministre, le Sénégal a produit en matière d'énergie près de 500 mégawatts. Entre 2012 et maintenant , nous avons produit près de 300 mégawatts. Ce qui veut dire nous avons produit plus de la moitié en 4 ans. Nous avons fait des efforts importants dans un secteur aussi stratégique que l'énergie, qui est le fondement de tout développement au-delà de toute croissance en matière de politique économique."
Il a noté une baisse très sensible du nombre de délestage: de 900 heures de délestages en moyenne à moins de 70 heures. "Et cela, dit-il, grâce à la mise en oeuvre de politique publique en matière d'énergie. L'énergie et l'électrification font partie des fondements du développement et de la croissance. Avant 2012, nous avions une électrification qui couvrait à peu près 1650 villages. En 2016, le président de République a électrifié près de 1500 villages, autant en quatre ans qu'en 52 ans", a-t-il jaugé.
Sur le plan de l'agriculture, en 2011, la production de pommes de terre tournait autour de 10 mille tonnes par an. En 2016, nous en sommes à 49 mille tonnes. "S'il y a une croissance, c'est parce qu'il y a des efforts qui ont été consentis dans d'autres secteurs dans les télécommunications et sur le plan financier. Aussi il y a eu une bonne maîtrise de nos agrégats macroéconomiques."
Toutefois, il fait un constat allant dans le sens de personnes qui sont laissées en rade. "Nous avons un objectif de croissance d'ici 2035. Mais d'ici là, si nous nous accrochons sur le taux de croissance en disant qu'il nous faut mettre l'accent là-dessus, il se pourrait qu'une certaine partie de la population soit délaissée. Alors qu'il ne faut qu'on se concentre sur la croissance en oubliant les gens vulnérables. C'est la raison pour laquelle le président a mis en place le PUDC. Nous pouvons d'ores et déjà dire, avec optimisme, que nous sommes sur la bonne voie. Et de ce point de vue, ça nous encourage à engager la prochaine étape de la mise en oeuvre du PSE", conclut Abdou Aziz Tall.
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