Mamadou Guèye a comparu, ce lundi, devant la barre du tribunal de Grande instance de Dakar pour des faits d’abus de confiance et d’escroquerie, portant sur 43 millions de francs Cfa au préjudice de Fatou Ba. Au courant de l’année 2016, cette dernière, installée en Gambie, avait un projet de voyage avec sa famille aux Etats-Unis.
A cet effet, elle a fait la connaissance de Mamadou Guèye, président d’une structure, chargée d’amener les gens aux Etats-Unis, dont le siège se trouve à Dakar.
Mais pour les conditions d’obtention du visa, M.G a signifié à la partie civile son obligation d’acheter d’abord, une maison dans l’Etat d’Atlanta. Sur ce, il a demandé 43 millions de francs Cfa à la dame F.B qui n’a pas jusqu’ici, vu son projet se réaliser. Pis, elle n’arrive non plus à être remboursée.
Interpelé, M.G a reconnu que la partie civile lui a bel et bien remis les 43 millions de francs Cfa. Et il l’a même versé dans le compte bancaire de sa structure. Mais lorsque les demandes de visa ont été rejetées, il n’a pas eu le temps de les lui rembourser. Il a évoqué ses nombreux voyages entre le Sénégal, la Gambie et le Pays de l’Oncle Sam pour expliquer le non-remboursement des montants encaissés.
Dans son réquisitoire, le maître des poursuites a soutenu que le prévenu est un véritable prototype d’escroc. Puisque que, dit-il, il a trois identités différentes, selon qu’il se trouve au Sénégal, en Gambie ou aux Etats-Unis.
Ainsi, il a requis un an de prison ferme contre lui.
Selon l’avocat de la partie civile qui a brillé de par son absence, le prévenu encaisse l’argent des gens pour faire le tour du monde. Il a demandé 50 millions de francs Cfa, en guise de dommages et intérêts.
Et l’avocat de la défense de soutenir que la relation entre son client et la partie civile n’a pas débuté avec ce projet de voyage.
« La partie civile voulait d’abord blanchir l’argent, avant de fuir de la Gambie. Parce qu’elle était très proche de l’ancien régime. C’est dans ces circonstances, qu’ils se sont connus pour nouer une relation de business. C’est ce qui justifie même, l’argent versé dans le compte de la structure», défend la robe noire.
Ainsi il a demandé une application bienveillante de la loi.
Le tribunal a requis trois mois de prison ferme contre le prévenu, pour les délits d’abus de confiance et d’escroquerie, portant sur 43 millions de francs Cfa. Il devra aussi verser 46 millions de francs Cfa à la partie civile, en guise de dommages et intérêts.
Kady FATY Leral
A cet effet, elle a fait la connaissance de Mamadou Guèye, président d’une structure, chargée d’amener les gens aux Etats-Unis, dont le siège se trouve à Dakar.
Mais pour les conditions d’obtention du visa, M.G a signifié à la partie civile son obligation d’acheter d’abord, une maison dans l’Etat d’Atlanta. Sur ce, il a demandé 43 millions de francs Cfa à la dame F.B qui n’a pas jusqu’ici, vu son projet se réaliser. Pis, elle n’arrive non plus à être remboursée.
Interpelé, M.G a reconnu que la partie civile lui a bel et bien remis les 43 millions de francs Cfa. Et il l’a même versé dans le compte bancaire de sa structure. Mais lorsque les demandes de visa ont été rejetées, il n’a pas eu le temps de les lui rembourser. Il a évoqué ses nombreux voyages entre le Sénégal, la Gambie et le Pays de l’Oncle Sam pour expliquer le non-remboursement des montants encaissés.
Dans son réquisitoire, le maître des poursuites a soutenu que le prévenu est un véritable prototype d’escroc. Puisque que, dit-il, il a trois identités différentes, selon qu’il se trouve au Sénégal, en Gambie ou aux Etats-Unis.
Ainsi, il a requis un an de prison ferme contre lui.
Selon l’avocat de la partie civile qui a brillé de par son absence, le prévenu encaisse l’argent des gens pour faire le tour du monde. Il a demandé 50 millions de francs Cfa, en guise de dommages et intérêts.
Et l’avocat de la défense de soutenir que la relation entre son client et la partie civile n’a pas débuté avec ce projet de voyage.
« La partie civile voulait d’abord blanchir l’argent, avant de fuir de la Gambie. Parce qu’elle était très proche de l’ancien régime. C’est dans ces circonstances, qu’ils se sont connus pour nouer une relation de business. C’est ce qui justifie même, l’argent versé dans le compte de la structure», défend la robe noire.
Ainsi il a demandé une application bienveillante de la loi.
Le tribunal a requis trois mois de prison ferme contre le prévenu, pour les délits d’abus de confiance et d’escroquerie, portant sur 43 millions de francs Cfa. Il devra aussi verser 46 millions de francs Cfa à la partie civile, en guise de dommages et intérêts.
Kady FATY Leral
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