"Affaire Harold Leckat : il y a le narratif orchestré pour défendre et il y a malheureusement les faits

Les faits supposés, s'ils étaient avérés, ne pourraient pas être qualifiés de détournement de deniers publics puisqu'en l'occurrence, il n'est pas démontré que Monsieur Harold Leckat ait été gestionnaire ou ordonnateur de fonds publics. Cette affaire, tout au plus, aurait pu être traitée devant le tribunal du commerce puisqu'il s'agit d'un contrat entre deux parties jouissant, chacune, de la personnalité juridique.

Dans tous les cas, si des prestations sont contestées, les parties en discutent et, en cas de désaccord persistant, la partie lésée peut saisir le tribunal du commerce.

Ici, nous apprenons que l'absence de mise en concurrence dans l'attribution du contrat fait également partie des raisons pour lesquelles Monsieur Harold Leckat a été interpellé manu militari à sa descente d'avion. Soit. Mais alors, quid des 97% des entreprises ayant obtenu des contrats avec l'Etat sans appels d'offres selon les propres mots du Ministère de l'économie et des finances ?

Les autorités auraient été crédibles si elles avaient procédé de même pour toutes les entreprises ayant obtenu des contrats jugés léonins, sans mise en concurrence. Faute de quoi, ce deux poids deux mesures confirme qu'il s'agit bien d'une cabale et la supposée plainte de la CDC ne sert ici que d'alibi maladroitement agencé pour justifier le forfait !

Ma prise de position publique sur ce dossier s'en trouve donc davantage confortée.

Ici s'arrête le sujet pour moi, place aux avocats de Monsieur Leckat."

Alain Claude BILIE BY NZE