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Affaire Me Séye : Inculpation d'Abdoulaye Wade en 1993

Rédigé par leral.net le Samedi 23 Avril 2011 à 03:15 | | 15 commentaire(s)|

M. Abdoulaye Wade, secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition), a été inculpé vendredi 1er octobre à Dakar pour "atteinte à la sûreté de l'Etat" et "complicité d'assassinat" dans le cadre de l'enquête sur le meurtre du vice-président du Conseil constitutionnel.


Affaire Me Séye : Inculpation d'Abdoulaye Wade en 1993
Son épouse, Mme Viviane Wade, d'origine française, et M. Abdoulaye Faye, député du PDS, ont également été inculpés. Tous trois ont été laissés en liberté.
Me Babacar Seye avait été assassiné par balles le 13 mai dans sa voiture par trois hommes qui circulaient à bord d'un véhicule. Son garde du corps avait été blessé.
L'affaire Babacar Seye: beaucoup de zones d'ombre
L'inculpation de "complicité d'assassinat et d'atteinte à la sûreté de l'Etat" de M. Abdoulaye Wade, principal opposant du président Abdou Diouf, souligne les zones d'ombre qui entourent l'assassinat, en mai, du vice-président du Conseil constitutionnel du Sénégal.
Qui a tué Me Babacar Seye et pourquoi ? Cinq mois après le meurtre, aucun mobile n'a été avancé par les enquêteurs alors que l'une des trois personnes qui ont reconnu avoir participé à l'assassinat, s'est rétractée sur les prétendus commanditaires, désignant d'abord M. Wade, puis un dirigeant du Parti socialiste (PS au pouvoir) agissant pour le compte du Premier ministre sénégalais Habib Thiam.
M. Wade, qui avait été interpellé puis relâché le jour de la mort du vice-président du Conseil constitutionnel, n'a cessé de protester de son innocence, accusant le pouvoir de vouloir "éliminer un adversaire politique".
Arrivé second au scrutin présidentiel de février, il réclame un gouvernement d'union nationale et le départ du président Diouf dont l'opposition conteste la réélection.
Le Premier ministre qui avait affirmé, en juin, devant l'Assemblée nationale, que la justice avait les preuves de la culpabilité de M. Wade, n'a jamais été interrogé par les enquêteurs et les magistrats chargés d'instruire l'affaire Seye.
M. Wade, ministre d'Etat du président Diouf d'avril 1991 à août 1992, affirme que son inculpation est "dictée uniquement par un pouvoir aux abois (...) face à la difficile conjoncture politique et sociale".
Quel mobile ?
Les enquêteurs n'ont pas établi pour quels motifs Me Seye qui n'exerçait aucune activité politique, a été assassiné.
Seule hypothèse avancée: il s'agissait de déstabiliser l'Etat et créer le chaos au moment où le Conseil constitutionnel venait de rejeter le recours des partis d'opposition, et d'entériner la réélection du président Diouf.
Le 13 mai, jour de l'assassinat, il lui restait quatre jours pour se prononcer sur les résultats des élections législatives, eux aussi contestés par l'opposition.
A ce jour, cinq personnes ont été inculpées et incarcérées. Trois d'entre elles, connues des services de police, ont avoué avoir été mandatées pour faire peur à Me Seye, non pas pour le tuer.
Les deux autres personnes inculpées sont le député Mody Sy, ancien représentant du PDS en France, et Samuel Sarr, conseiller financier de M. Wade. Tous deux nient être impliqués. Ils seraient notamment accusés d'avoir fourni l'argent pour acheter le véhicule qui a servi à perpétrer le meurtre.
Quel serait alors le rôle de M. Wade, de son épouse et du député PDS Abdoulaye Faye, qui ont été inculpés vendredi de "complicité d'assassinat et d'atteinte à la sûreté de l'Etat" et laissés en liberté ?
"Il y a des éléments positifs contre eux. Ils ne pouvaient ignorer qu'un attentat se préparait", disent les enquêteurs.
"Faux. Le dossier est vide", rétorquent leurs avocats en soulignant que l'inculpation de M. Wade résulte de leur requête en annulation de la procédure. Celle-ci demandait à la chambre d'accusation comment on pouvait ne pas inculper M. Wade et sa femme et garder en détention MM. Sy et Sarr puisque tous les quatre sont accusés par les mêmes prévenus.

Affaire Me Séye : Inculpation d'Abdoulaye Wade en 1993
Afrique-Express N° 17 Jeudi 14 octobre 1993

Assassinat Me Seye
Inculpation d'un député de l'opposition

L'avocat Ousmane Ngom, député du Parti démocratique sénégalais (PDS - opposition), a été inculpé de "complicité d'assassinat et d'atteinte à la sûreté de l'Etat" dans le cadre de l'enquête sur le meurtre du vice-président du Conseil constitutionnel, Me Babacar Seye, le 13 mai dernier.
M. Abdoulaye Wade, secrétaire général du PDS et principal opposant du président Abdou Diouf, son épouse et le député PDS Abdoulaye Faye avaient également été inculpés .
Tous ont nié être impliqués dans l'assassinat. Ils ont été laissés en liberté.
M. Wade, ministre d'Etat d'avril 1991 à août 1992, a avait affirmé qu'il s'agissait d'une "machination" contre lui et le PDS ourdie par "un pouvoir aux abois".
Cinq personnes sont détenues dans le cadre de cette affaire. Trois d'entre elles, connues des services de police, ont reconnu leur participation à l'attentat. En revanche, MM. Mody Sy, député du PDS, et Samuel Sarr, conseiller financier de M. Wade, nient leur implication.

Affaire Me Séye : Inculpation d'Abdoulaye Wade en 1993
Afrique-Express N° 18 Jeudi 21 octobre 1993

Islam et affaire Seye
Interpellation d'un dirigeant musulman


Le guide moral de la jeunesse islamique de la Confrérie des Tidjanes, la plus importante numériquement au Sénégal, Cheikh Moustapha Sy, a été interpellé samedi à Dakar par la police.
M. Sy, qui était toujours en garde à vue dimanche, a été interpellé par des éléments de la Division des investigations criminelles pour être interrogé pour des propos qu'il a tenus récemment à Dakar lors d'une réunion publique du principal parti d'opposition, le Parti démocratique sénégalais (PDS) de M. Abdoulaye Wade, qu'il soutient et en faveur duquel il a fait campagne durant les élections présidentielle et législatives de février dernier au Sénégal.
Il y a huit jours, M. Sy avait notamment déclaré au cours de cette réunion publique qu'il "savait où, quand, comment et par qui" l'ancien vice-président du Conseil constitutionnel sénégalais, Me Babacar Sèye, avait été tué et qu'il détenait à ce sujet des "preuves et des documents".
Me Sèye avait été tué par balles en mai dernier et plusieurs personnes, auteurs ou commanditaires présumés proches du PDS, avaient été arrêtées et inculpées dans cette affaire. Début octobre, M. Abdoulaye Wade et son épouse Viviane ainsi que deux autres députés de son parti ont été à leur tour inculpés de "complicité d'assassinat et d'atteinte à la sûreté de l'Etat", mais ont été laissés en liberté.
M. Sy avait d'autre part déclaré au cours de ce meeting qu'il "pouvait tuer le chef de l'Etat sénégalais, M. Abdou Diouf, mais que cela ne l'intéressait pas" et que le "pouvoir est dans la rue au Sénégal".
Dans un communiqué remis à la presse à Dakar, le PDS a dénoncé l'arrestation de M. Sy et exigé sa "libération immédiate et sans condition".

Affaire Me Séye : Inculpation d'Abdoulaye Wade en 1993
Afrique-Express N° 21 Jeudi 11 novembre 1993
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Assassinat de Babacar Seye
Le mystère reste entier


Qui a tué Me Babacar Seye ? Pourquoi ? Un an après la mort, le 15 mai 1993, du vice-président du Conseil constitutionnel du Sénégal, le mystère reste entier sur les mobiles d'un meurtre qui a abouti à l'inculpation de "complicité d'assassinat" d'Abdoulaye Wade.
La chambre d'accusation de la Cour d'appel de Dakar, chargée de se prononcer sur le renvoi en Cour d'assises des personnes inculpées vient seulement de mettre l'affaire en délibéré au 11 juin.
La chambre d'accusation qui a siégé à huis clos mardi 17, n'a pas rendu publiques les motivations de sa décision.
M. Abdoulaye Wade, le principal opposant à Abdou Diouf, son épouse, Viviane Wade, et deux députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) sont inculpés de "complicité d'assassinat" dans cette affaire, mais ont été laissés en liberté.
Un autre député, M. Mody Sy, ancien représentant du PDS en France, et M. Samuel Sarr, conseiller financier de M. Wade, également inculpés de "complicité d'assassinat", sont incarcérés.
A ce jour, trois Sénégalais, connus des services de police, ont avoué leur participation à l'assassinat, mais nient avoir tiré sur Me Seye.
Le meurtre de Me Seye était intervenu au moment où le Conseil constitutionnel venait d'entériner la réélection du président Diouf à la tête de l'Etat -- avec 58,40 % des suffrages contre 32,03 % à M. Wade -- élection contestée par l'opposition qui réclamait un second tour.
Le Conseil constitutionnel devait aussi, au moment des faits, se prononcer sur les résultats des législatives du 9 mai, également remis en question par l'opposition qui accusait, comme pour le scrutin présidentiel, le Parti socialiste (PS - au pouvoir) d'avoir fraudé.
Il les avait entérinés quelques jours après le meurtre, confirmant le succès du PS avec 84 des 120 sièges de députés et 27 au PDS.
M. Wade, ministre d'Etat d'avril 1991 à août 1992, interpellé puis relâché le lendemain de l'assassinat, n'a cessé de protester de son innocence, accusant le pouvoir de vouloir "éliminer un adversaire politique". Il avait mis publiquement en cause la "probité" des membres du Conseil constitutionnel.
Cledor Sene a, dans un premier temps, accusé M. Wade d'être le commanditaire du crime avant de se rétracter et de désigner un responsable du PS qui, selon lui, était mandaté par le Premier ministre Habib Thiam.
Ce dernier avait affirmé un mois après le meurtre que la justice avait les preuves de la culpabilité de M. Wade, mais il n'a pas été interrogé par les enquêteurs et les magistrats chargés d'instruire l'affaire Seye.
Quel aurait pu être le rôle de M. Wade, de son épouse et des autres députés PDS ? "Il y a des éléments positifs contre eux. Ils ne pouvaient pas ignorer qu'un attentat se préparait", disent les enquêteurs.
"Faux. Le dossier est vide", rétorquent leurs avocats en soulignant que leur inculpation résulte de la requête en annulation de la procédure qu'ils ont engagée. Leurs défenseurs font également valoir que M. Wade et sa femme ne sont pas incarcérés, contrairement à MM. Sy et Saar, alors que tous ont été accusés par Cledor Sene.
Si M. Wade est en prison depuis le 24 février, ce n’est qu’en raison son inculpation pour "atteinte à la sûreté de l'Etat" dans le cadre des émeutes qui avaient entraîné la mort de huit personnes, dont sept policiers, dans les rues de Dakar.
A ce jour donc, seul trois Sénégalais, connus des services de police, ont avoué leur participation à l'assassinat, mais nient avoir tiré sur Me Seye. L'un d'eux, Cledor Sene, ancien garde du corps d'un dirigeant du PDS, avait été condamné pour incendies volontaires en 1988, au lendemain des résultats de la précédente élection présidentielle qui avait déjà entraîné l'arrestation de dirigeants de l'opposition, dont M. Wade.

Afrique-Express N° 50 Jeudi 02 juin 1994



1.Posté par kordabakh le 23/04/2011 09:24 | Alerter
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tout le monde sait qui a tué me seye, et la grace de ses présumés assassins en dit long.

2.Posté par schwarzeraal le 23/04/2011 10:45 | Alerter
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nous savons presque tous qu´il y a toujours des raisons d´état meme dans les pays les plus avancés du monde en matiere de justice et de libre information certains secrets resteront dans l´ombre, l´´assassinat de john kennedy,martin luther king,l´ancien premier ministre suedois olaf palme,ces hommes ont été tué sur cette terre et pas sur la lune il ya des temoins et des gens qui savent mais pour des raisons politiques on ferme son bec et le pauvre citoyen se pose des questions.laye wade dan son journal sopi du temps de l´opposition avait toujours au bas de la premiere page posé une question ,qui a tué mr seye,aujourdhui il et au pouvoir et detient le dossier en tant chef de la magistrature supreme et íl est franc envers les senegalais eh bien il doit nous dire la vérité ur cette affaire mr seye et nous devons aussi femer les fermer les yeux car la famille de celui ne fait rien pour connaitre la verité sur ils ont été compassés.ne nous laissons pas detourner 2012 approche á vos choix chers senegalais

3.Posté par temoi le 23/04/2011 11:11 | Alerter
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savez vous qui 'avait inculpé à l'époque?l'actuel president du conseil constitutionnel!adouna moo goudou tank!

4.Posté par alassane ba le 23/04/2011 11:58 | Alerter
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nous remercions de la publication. Affaire maître SEYE ne doit pas faire actuellement débat en effet, de nombreuses publication affirme que WADE maître,reste le maître de la disparitions de Me SEYE. Or,il très intéressant d'avoir des soucis sur ce résume actuel de mon point de vue pour anticiper sur ce sort , j’interpelle directement la population sénégalaise le faut que tout un chacun de nous est habitude d'avoir un appareil en main car la presse oui mais oublions pas que c'est le public qui donne la presse sa force a ce niveau copier la culture des blanc me semble logique.

5.Posté par LERGUI le 23/04/2011 13:12 | Alerter
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ABIBE THIAM ANCIEN PREMIER MINISTRE A ETE ACCUSE JAMAIS IL N'A ETE CONVOQUE ET VOILA SON NOM N'EST CITE QU'UNE SEUL FOIS DANS LES COLONNES SOYONS SERIEUX TOUT LE MONDE CONNAIT LA VERITE MAIS PERSONNE N'OSE PARLER. AVANCONS ET TOUT EN GARDANT EN MEMOIRRE CE QUE NOTRE LANGUE A PEUR DE DIRE.MERCI

6.Posté par chiko le 23/04/2011 13:31 | Alerter
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chèrs amis analysons la situation quel etait l'interet de maitre wade de tuer maitre babacar seye en ces temps la , si on savait qu'il avait gagnè les elections et que ça devrait etre maitre seye de lire les resultats a la place de maitre kèba mbaye dèmissionnaire a qui on avait demandè de dire que c'est le president abdou diouf qui avait gagnè les elections alors que c'etait faux a l'epoque c'etatit maitre wade qui avait gagnè les elections , donc qui avait l'interet de supprimer quelqu'un qui devait prononcer les resultats? c'est bien sur celui qui a perdu et ce perdant des elections etatit le PS et President diouf , un petit rappel Cledore Sène avait accusè publiquement le defunt Ahmet diènne et Habib thiam d'avoir les commanditaires de ce meutre. Pourquoi la justice senegalaise n'avait pas exploitè cette voix qui j'en sur mènerait au veritable meurtrier, donc mes amis avant d'en deduire quoi que ce soit on devrait regarder toutes les possibilitès y compris le camps du PDS mais en mon humble avis je pense que c'est le camps socialiste qui a fait supprimè maitre seye

7.Posté par Beug le 23/04/2011 14:41 | Alerter
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Yalla Rek Mo Kham.

8.Posté par Amadou fall le 23/04/2011 18:02 | Alerter
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(BITIMREW.NET) : Momar Ndao a répondu à 13 questions sur les conditions de l’assassinat de Me Babacar Seye. Chaque réponse est un élément nouveau dans ce dossier. M.Ndao prend le contrepied de toutes les thèses défendues dans cette affaire.

1-Par où est passée la balle qui a été fatale à Mr SEYE ?

En tout cas, la trajectoire d'un tir de l'extérieur dont la balle est passée par l'impact sur le repose - tête, et venant d'une 505 ne résiste pas à l'analyse.

En effet, le rapport du médecin légiste précise sa trajectoire : ... « (l'exploration du trajet projectilaire à l'aide d'une pince droite retrouve en fait deux trajets différents :

- Celui de la balle proprement dite : légèrement ascendant de la gauche vers la droite et d'avant en arrière... ) ».

Le médecin légiste décrit ainsi la situation de la balle lors de la radiographie de la boîte crânienne : « Un projectile déformé inclus en situation haute postéro - latérale droite au dessus de l'étage moyen de la base du crâne ».

Ceci correspond à une inclinaison égale à 6 cm du point d'impact sur une profondeur de 13 cm, d'après les mesures effectuées sur les radiographies.

Ce qui donne un triangle rectangle de 13 cm et 6 cm de côtés, ayant comme hypoténuse, la trajectoire de la balle. Le rapport entre ses bases est de 2,16.

Cela veut dire, par projection, que la dénivellation entre le canon de l'arme et le point d'impact sera de 92 cm à 2 m et donc de 138 cm à 3 m ! En utilisant le principe des triangles homothétiques.

Nous rappelons que la largeur totale de la R 25 est de 1,802 m et que par conséquent, la distance minimale à laquelle les tirs auraient pu être effectués est de 2 m.

Or, il est établi que les tirs de la 505, se sont effectués à une distance d'au moins 3 mètres.

Compte tenu du fait que la Renault 25 de Me Seye a une hauteur de 142 cm, cela implique donc que le canon de l'arme qui a eu raison du Vice-président du Conseil Constitutionnel se situait à une hauteur d'au plus 4 cm du sol !

Ce qui n'est pas possible !

Ceci est rendu plus impossible par le fait que la 505 est de 8 cm plus haute que la R 25 !

Le rapport du légiste décrit ainsi sa trajectoire : ‘‘(... l'exploration du trajet à l'aide d'une pince fait apparaître une chambre d'attrition modérée avec un trajet très oblique de haut en bas, de dehors en dedans et d'avant en arriére...) '' . L'examen des radiographies montre que la balle est presque parallèle au tibia de Me SEYE, et qu'elle est venue d'avant en arrière et non latéralement. Or si la balle était réellement venue de l'extérieur de la voiture, son angle d'attaque tendrait vers la perpendiculaire et ne saurait an aucun cas être parallèle.

Le médecin légiste précise en outre ''(... l'extraction du projectile permet de constater qu'il s'agit d'une balle de 9 mm non déformée, ...)''. Or, s'il s'agissait d'une balle qui a traversé un quelconque corps dur avant d'atteindre la jambe de la victime, elle serait déformée.

Donc, elle n'a traversé ni la carrosserie, ni les glaces du véhicule.

Par où est - elle donc passée ? En tout cas, elle n'a pu être tirée de l'extérieur dans les conditions décrites sur le déroulement de l'attentat.

L’examen des radiographies et de la blessure du garde du corps montre une trajectoire très oblique de haut en bas, presque parallèle au tibia.

Or, là aussi, si la balle venait de l'extérieur, elle serait presque perpendiculaire et non parallèle au tibia du garde du corps.

En tout cas, cette balle n'a matériellement pas pu être tirée de l'extérieur à partir de la 505 dans les conditions précitées.

4. Les trajectoires de balle sur la portière avant gauche ont été tirées de bas en haut, dans le sens de la marche du véhicule comme si l'on évitait les passagers... POURQUOI ?

5. Il a été constaté que ces mêmes balles n'ont pas traversé les deux tôles et le revêtement de la portière…
De même que les jambes du chauffeur et la console du véhicule faisaient écran.... Ce que n'auraient pu traverser les balles. Donc aucune de ces balles n'a pu atteindre le garde du corps au tibia…

6. Ensuite la distance entre les impacts est trop rapprochée par rapport la rapidité de l'arme :

Il est établi que les armes utilisées sont des pistolets automatiques et non des Mitrailleuses. Et, parmi les plus rapides pouvant tirer ce type de projectile, le nombre de coups varie entre 300 et 700 coups par minute.

Or, à 700 coups par minute, cela correspond à 11 balles par seconde maximum.

L'attentat s'étant déroulé pendant un mouvement, nous rappelons qu'à 60 Km heure la vitesse du véhicule est de 16,66 mètres par seconde. Etant donné que la R25 de Me sème amorçait une manoeuvre de virage, et s'apprêtait à enclencher la deuxième, elle avait une vitesse qui tournait autour de 20 à 30 Km par heure. La 505, est venue la dépasser à une vitesse comprise entre 60 et 70 km par heure, soit une vitesse relative d'au moins 30 km heure. Cette vitesse relative correspond à un déplacement de 8,3 mètres par seconde.

A cette vitesse, la distance entre les impacts sera d'au moins 75,45 cm ! Contrairement aux impacts très rapprochés enregistrés sur le flanc du véhicule de la victime.

En ce qui concerne les traces sur l'aile gauche du véhicule, l'hypothèse d'un tir groupé sur la carrosserie, qui expliquerait le rapprochement des impacts, ne tient pas la route, car il est impossible qu'il y ait une coordination aussi précise des deux tireurs éventuels, pour décrire des trajectoires aussi homogènes.

7. Les deux balles retirées du genou de la victime et du tibia du garde du corps sont tous de même calibre et de même composition : 9 mm court. Balle en plomb et chemise en cuivre ou alliage à prédominance de cuivre.

8. La balle qui a tué Me SEYE est de même calibre (9 mm long Balle en plomb chemise en laiton).

Pourquoi ?

9. Pourquoi, le ou les tireurs viseraient - ils avec une arme automatique, Me SEYE avec des balles de 9 mm LONG et le garde du corps avec des balles de 9 mm COURT ?

10. Pourquoi, le ou les assaillants auraient - ils commencé à tirer alors qu'ils n'avaient aucune visibilité, à travers le pare - soleil de la lunette arrière ? Si nous nous en tenons aux déclarations du chauffeur et du garde du corps.

Des professionnels, n'agiraient jamais de la sorte !

Or, la précision du tir fatal à Me Sèye, ne pouvait être réalisée que par un professionnel, dans les circonstances présumées de l'attentat (cible mobile), la plus difficile à atteindre, même à une vitesse de 8 mètres par seconde !

En outre le type d'armes utilisé par les Clédor (MAC 50 et 7,65), n'était pas des modèles de précision et de fiabilité.

Il existe aujourd'hui des armes beaucoup plus efficaces que de vrais tueurs auraient dû utiliser.

11. Par où sont arrivées les balles retrouvées sur le siège arrière et qui ont toutes, des directions venant de l'avant du véhicule, vers l'arrière ?

Alors que le pare - brise est intact ? Et que le chauffeur faisait écran (voir déclaration du garde du corps) de même que son siège.

Or, il n'y a eu qu'un seul impact sur le siège du conducteur (sur l'appuie - tête) et la trajectoire de cette balle est quasi perpendiculaire au dossier du siège conducteur...

Alors que Me Sèye était assis à droite du véhicule donc, hors de l'axe couvrant la direction de cette balle qui n'est pas entrée suffisamment en biais, pour atteindre la victime là où elle était assise.

12 . La balle qui a traversé la lunette arrière et le pare - soleil avec une direction venant de l’intérieur du véhicule a , traversé le dossier du siège de Me SEYE, exactement, là où était assise la victime...
Pourquoi ne l'a - t - elle pas atteint ?

Où était Me SEYE à ce moment là ?

13. Que s'est - il passé entre 14 heures 48mn, heure de départ du conseil constitutionnel et 15 heures 26 minutes, heure de l'attentat…

Cela fait 38 longues minutes...

Or, le chauffeur a déclaré rouler entre 70 et 90 km/h...

A 65 km/h, la distance entre le Conseil Constitutionnel et les lieux de l'attentat, est parcourue en 2 minutes 43 secondes !

9.Posté par niit xeel le 27/04/2011 20:41 | Alerter
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L'assassinat de Maitre SEYE est une souffrance permanente sentie par tous les sénégalais. C'est la conscience de tout un peuple qui est violée, mais le sang se paie par le sang. Ils ont versé le sang du peuple en éliminant sans raison valable ce digne fils du peuple. Ne nous embarrassons pas de thèses qui ne mèneront à rien, le justice divine viendra solder les comptes à temps voulu.
Prions pour le repos de son âme et prions pour sa famille avec qui nous partageons cette souffrance.
Dans notre cher pays, le ridicule ne tue plus, la justice est chiffonné, les valeurs bafouées, j'ai honte

10.Posté par diop le 02/05/2011 18:42 | Alerter
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Pour Momar Ndao, j'en arrete la. Un arriviste faim invité a manger autour de la table du maitre!!!!!!!!!!!!!!

11.Posté par l'avocat du bien le 18/05/2011 19:47 | Alerter
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je pense que l'assasinat de me seye merite d'etre scruté de fond en comble car il y'a veritablement des zones d'ombres.pour moi,je me pose la question de savoir pourquoi me seye avait ete tue et dans quel contexte politique?en 1993 étaient organisés des elections presidentielles qui pour beaucoup a ete remporté pâr wade et c'est ce qui a ete meme a l'origine du depart du juge keba mbaye?ce grand magistrat qui avait un vrai sens de l'ethique n'a pas voulu jouer au jeu du parti au pouvoir de l'epoque(ps).alors je me demande quel interet wade aurait il a commanditer le meurtre du vice president du conseil constitutionnel qui devait publier les resultats de l'élection si on savait que wade avait au moins ouïe qu'il avait été vainqueur.j'espère que la lumière jaillira un jour dans cette affaire et que les lanternes des sénégalais seront éclairés définitivement

12.Posté par L HOMME DE DJINGUILI ARAME BOUGARE le 25/05/2011 16:35 | Alerter
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Mais si les senegalais ne sont pas dupes aussi ils doivent se poser la question a savoir pourquoi la liberation de CLEDORE SENE et compagnie en les dedomangeant avec beaucoup de Millions de nos francs sans pour autant les pousser a exterioriser le deal,le complot et des eclaircissements sur l affaire SEYE BABACAR,Pourquoi donc le dedomangement de plusieurs millions a la famille de Mr Seye.A qui profitait aussi la Loi EZZAN ET POURTANT cette loi a ete contestee par les SOCIALISTES comme TANORE,AMINATA MBENGUE NDIAYE et autres. D APRES L AMERICAIN CAMPING,la fin du monde est annoncee,c le mois d Octobre de cette annee ci2011 tout le monde sera jugè sur ses actes quelque son statu ou son etiquette

13.Posté par Citoyen sénégalais le 26/05/2011 02:19 | Alerter
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Si c'était vrai que c'est Wade qui a commandité l'assassinat de Me Babacar Seye, tu n'aurais jamais échappé des griffes du pouvoir socialiste qui cherchait à l'éliminer au moins politiquement. Les commentaires sur cet assassinat sont entretenus par certains journalistes dont les analyses sont tortueuses, subjectives et incohérentes. Regarder: qui sont les accusateurs de Wade? Seulement des gens qui lui en veulent. Wade a libérer les clédor et autres par ce que en fait ces gens ne sont pas les vrais assassins. pourkoi les maintenir en prison et laisser en paix les voyous qui ne sont que les dignitaires socialistes.

14.Posté par dembis le 26/05/2011 11:24 | Alerter
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Il n'y a pas de doute si on juge par les faits que Maitre wade est partie intégrante du dispositif qui abouti à l'élimination de Maitre babacar Seye. Qu'il nous donne alors les raisons de penser le contraire. Dès son accession à la mgistrature suprême, il a posé des actes qui confirment ce que ses détracteurs de l'ère Abdou Diouf avaient pensé. S'il en est rien sur cette affaire pourquoi financer des criminels jugés coupables de ce monstrueux forfait. Pourquoi les avoir amnistiés? Autant de questions qui nous taraudent l'esprit. Wade est pire que satan. Il mérite la pendaison,la prison à perpétuité. C'est un lâche.
Pour ce qui concerne moustapha Sy, il doit arrêter son show. Il cherche à se faire de l'importance par sa gueule. Il a toujours utilisé des monstruosités à l'égard d'honnêtes gens pour se faire remarquer. Il ne sait rien. Il est habitué de ses frasques. Il doit arrêter car son mouvement compte des gens acquis à sa cause. Pour cette raison, il ne doit pas les mener dans la barque du mensonge, du chantage ,...

15.Posté par baytyr faye le 30/05/2011 14:31 | Alerter
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CRI DE CŒUR DES CABLODISTRIBUTEURS DU SENEGAL

Soretec est une entreprise créée en 2009 et qui regroupe l’ensemble des gérants des réseaux câblés du Sénégal, eux-mêmes organisés autour de cellules implantées sur le territoire national après de longues tournées de sensibilisation qui ont permis un maillage national ;celles seront mutées en des groupements d’intérêts économiques(GIE) pour former les membres sociétaires de cette entreprise fédérative. Donc une cellule est un ensemble de réseaux câblés situés à peu prés dans un même espace géographique.
Les réseaux câblés sont nés au milieu des années quatre vingt dix et chaque réseau se compose d’un ensemble d’installations collectives d’antennes que se partagent environ des centaines de familles raccordées à partir d’une centrale. Là, il est important de rappeler la proximité entre le câblodistributeur et les familles connectées les câblodistributeurs leur garantissent l’accès facile à l’information et l’autonomie de la réception entre plusieurs postes de télévisions d’une même famille ce qu’aucun opérateur n’a la possibilité de faire. .En cas de dérangements techniques il suffit de les signaler et les techniciens du réseau s’y affairent à la minute qui suit. Quel système peut- il assurer cette performance. En outre, hormis la réception satellitaire aucun autre opérateur national ne couvre le territoire national or Soretec avec son maillage national a pu régler ce problème qui pouvait créer une discrimination entre les régions du pays quand tout le monde savait que les régions frontalières avaient tendance à suivre les télévisions des pays limitrophes: les populations du sud recevaient les télévisions gambienne ou bissau-guinéenne , celles du nord regardaient la télévisions mauritanienne tandis que celles de la partie orientale captaient la télévision malienne et nous en passons. . Qui sont plus panafricains que ces jeunes qui diffusent dans leur bouquet toutes les télévisons des pays de la sous-région Aujourd’hui les câblodistributeurs qui transportent les images de certaines télévisions nationales paient des redevances à celles-là alors que cela devait être le contraire. Et tout cela doit être revu pendant la règlementation.
Les premières démarches pour une régularisation de leur activité commencèrent par la création d’associations et la première fut ARCS (association des réseaux câblés du Sénégal) fondée en juin 2005.C’est par la suite que d’autres regroupements et GIE naquirent avec l’objectif principal : une reconnaissance juridique de leur métier .Les câblodistributeurs furent les premiers à aller vers leurs autorités pour qu’ils soient pris en compte.
C’est alors qu’ils entreprirent toutes sortes de démarches qui vont des ministères de l’information en son temps, des télécommunications et aux différentes agences de régulation ainsi qu’au BSDA (bureau sénégalais des droits d’auteurs) .Cela n’aboutira pas à grand chose parce que toutes ces autorités leur répondaient que leur activité n’entrait pas dans leurs domaines de compétence Ils ont tourné en rond sans avoir le moindre interlocuteur pour la prise en charge de leur activité et certains leur disaient que cette activité n’était pas prise en compte par les lois et règlements en vigueur donc il y avait un vide juridique justifié par les nombreux câblodistributeurs qui seront arrêtes et emprisonnes mais tous relâchés parce qu’aucun juge n’a pu trouver une infraction à ce qu’ils faisaient : aucune sanction pénale ou pécuniaire ne s’est jamais prononcée sur eux.
Les câblodistributeurs mus de leur technicité et ingéniosité reprennent les images des chaines en clair et des chaines cryptées. Et ce sont ces chaines cryptées qui faisaient que nous avions maille avec la police suite aux plaintes des opérateurs classiques ; et ce sont ces mêmes operateurs classiques qui vont contribuer à la prolifération des réseaux câblés par des signatures de protocoles avec Canal Horizons Sénégal par devers lesquels nous versions de l’argent ensuite ils nous délivraient des factures de piratage qui permettaient aux cablos de travailler tranquillement sous leur protection. Cette pratique a été entretenue par les services financiers et de sécurité de Canal de sa phase analogique à sa celle numérique .Ce même deal nous liera avec l’opérateur en MMDS (Deltanet TV) qui avait confectionné un ¨ bouquet cablo¨ à leur endroit pour cela l’operateur leur avait doté des décodeurs spécialement conçus pour eux et qui en revanche payait des abonnements ainsi qu’une redevance de piratage mensuellement. Ce compromis connaitra une rupture suite à une décision unilatérale d’augmenter les tarifs préalablement définis. Plusieurs millions leur étaient versés tous les mois dans la plus totale opacité. Ils signalent que tous ces documents sont détenus par les cablos comme preuve et que les copies ont déjà été transmises au ministère de la communication .Qu’est ce que le trésor public a gagné dans tout cela ? S’ils les taxent de cablos pirates, eux, qu’est ce qu’ils sont : les prédateurs seraient-ils meilleurs qu’eux. Ils appellent le à ouvrir une enquête pour mieux cerner ce holdup fiscal.
Apres ces étapes notre situation devient plus difficile par le fait que nos concurrents ont continué à nous combattre avec le bras armé du CNRA (conseil national de régulation de l’audiovisuel) et BNLCPC (brigade nationale de lutte contre la piraterie et la contrefaçon) Voir les différents communiqués du CNRA à qui ils ont demandé des rencontres pour leur expliquer mais hélas
Heureusement les cablos seront conviés à une prise en charge de leur activité au moment qu’un nouveau code de la presse devait voir jour. Les cablos prendront les services d’un juriste expert en communication pour amener leur contribution pour un cadre juridique de la câblodistribution au Sénégal. Le ministre de la communication leur rencontra et leur demanda de lui prouver l’acquisition légale des chaines qu’ils offrent à leurs abonnés. Des démarches furent menées et le groupe français ABSAT éditeur de chaines satellitaires a répondu à notre appel et a signé un contrat de partenariat pour l’exploitation commerciale de son bouquet, ce qui déplaira le groupe DELTANET TV qui va saisir le CNRA pour les diaboliser en taxant d’illicite leur signature avec ABSAT (voir le rapport annuel du CNRA année 2010)Néanmoins le ministre de la communication pour une démarche inclusive a organisé une réunion à laquelle il a invité la Soretec , les operateurs classiques(Canal horizons Sénégal, Excaf Télécom, Deltanet TV, ARTP, CNRA,CNN et les différents services du ministère de la télécommunication. A cette réunion, Le ministre avait proposé un projet de convention de concession et cahier des charges que n’ont pas fait l’unanimité (par le rejet des opérateurs classiques). C’est alors que le ministre a chargé à son DIRCOM la mise sur pied d’une inter-commission qui regroupera toutes les parties citées ci-dessus pour la rédaction de convention de concession et cahier des charges consensuels pour la câblodistribution. Beaucoup de rencontres eurent lieu jusqu’à l’adoption de convention de concession et cahiers des charges où il n’y’avait que deux points d’achoppements qui sont des accusations fallacieuses faites par les classiques qui taxent les cablos d’émettre par des fréquences, ce que ces derniers ont totalement rejeté et la seconde est la dotation de décodeurs aux abonnes par câble. Les câblodistributeurs ont tellement fait de concessions uniquement pour un avancement des travaux, pour nous avoir une idée jetez un coup d’œil sur les résolutions finales. Et tout cela n’est qu’une dilatoire de la part des opérateurs classiques dont les redoutables ont été Canal et Deltanet TV le temps qu’ils travaillent en amont pour entraver notre partenariat avec le groupe ABSAT ceci illustré par la plainte faite sur notre partenariat au niveau de leurs amis du CNRA. Les concluions des travaux de cette inter-commission furent déposées sur la table du ministre qui n’a pas encore pris aucune décision au moment où ils vivent des moments difficiles dus aux terribles exactions policières et de certains propos malsains relayés sur les ondes de certains médias qui les combattent ;ces mêmes medias ont été conviés à la conférence de presse pour un bilan d’étapes des démarches du comité d’initiative qu’ils avaient tenu le 04 mai 2011 à la maison de la culture Douta Seck à laquelle toutes leurs cellules étaient représentées malheureusement ils seront zappés pour la couverture médiatique bien qu’ils étaient tous invités malheureusement les raisons leur sont inconnues. A cette conférence de presse plus de deux mille (2 000) cablos venus des quatre coins du pays ont assisté à la manifestation qui a été rehaussée par la présence de certaines autorités qui ont pu faire le déplacement (avocats, notables, société civile, et représentant du MICOM)
Après la tenue de cette conférence aucune évolution de leur dossier n’a été notée à part que la BNLCPC qui a repris de plus belle les arrestations et saisies de matériels de cablos. A cela la direction de Soretec a entrepris des démarches au niveau de la BNLCPC pour une indulgence de leur part en attendant que le MICOM se prononce sur le sort des cablos et une lettre de rappel est adressée au MICOM pour qu’une décision leur soit notifiée et que le MICOM saisisse son homologue du ministère de l’intérieur pour lui faire part de l’état d’avancement des travaux entrepris pour une solution du cas des cablos . Les câblodistributeurs se demandent dans quel pays sommes-nous ?
Vu les derniers développements de leur sort, seul le rapport de force est la seule et unique opportunité qui les reste parce qu’ils ne peuvent pas imaginer que dans un pays démocratique le droit d’entreprendre soit refusé à certains ce qui est une violation de notre constitution.
Les câblodistributeurs sont tous de jeunes sénégalais qui croient en eux-mêmes et aux institutions et ils n’ont que notre pays où ils doivent travailler légalement et paisiblement au lieu de tenter le Barça , le Barsak, l’immolation par le feu ou les chemins de la délinquance donc comment peut on privilégier des étrangers et certains nantis à leur détriment dans un pays où l’emploi est rare et ces braves jeunes ont pris leur courage entre leurs deux mains pour créer eux-mêmes des emplois et ces jeunes ne demandent qu’une reconnaissance juridique et institutionnelle de leur activité qui leur sert à se prendre en charge et de s’ occuper de leurs familles si l’on sait que chaque cablo emploie cinq voire plus de jeunes qui n’avaient aucune qualification auparavant. Ils appellent les autorités à s’asseoir avec eux pour avoir des idées nettes et précises de ce secteur au lieu d écouter des gens qui veulent reprendre de leurs mains cette activité qu’ils jugent anormale d’ être gérée par des fils de pauvres d’autant plus ce métier est née de l’esprit de solidarité entre des personnes n’ayant pas de moyens .Pourquoi pas l’Etat ne convoquerait-il pas des séminaires de réflexions sur cette activité pour la moderniser et l’aligner sur les techniques vers le passage au numérique à l’ horizon de 2015 ce qui serait bénéfique pour le pays dans son ensemble .Avec les cablos le passage au numérique pourrait être une solution à moindres coups pour le pays.
Les câblodistributeurs attirent l’attention des autorités qu’arrêter le métier de câblodistribution reviendrait à augmenter le rang des chômeurs et créer une situation invivable dans ce pays. Fin des fins les câblodistributeurs se demandent si Monsieur Le Président de la République est bien au courant de leur sort, lui qui est un vrai patriote et qui met les intérêts des sénégalais au devant des autres et c’est lui qui leur a donné le courage de se prendre en charge suite à sa fameuse déclaration de sa prestation de serment du 03 avril 2000 au stade Léopold Sédar Senghor où il disait qu’il préfère sa jeunesse aux milliards de l’Etranger.
Et pour défendre leur métier les câblodistributeurs disent qu’ils sont prêts à s’y sacrifier jusqu’à leur dernier souffle mais comme à l’accoutumée ils entreprendront toujours la voie citoyenne et républicaine et c’est pourquoi ils appellent tous les câblodistributeurs à mieux s’organiser et à demander l’adhésion des populations bénéficiaires du câble à se tenir prêts pour ne pas laisser ces capitalistes réussir leur mesquin plan qu’ils sont entrain de mijoter aux plus hauts niveaux .
Ces jeunes câblodistributeurs demandent l’aide de l’opinion publique et à la société civile à ce que leur gagne pain ne leur soit dérobé à tout prix par ces impitoyables vautours.





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