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Affaire Segura :les socialistes demandent la demission de Wade

L’indignité avec laquelle Abdoulaye Wade exerce la fonction présidentielle donne du Sénégal l’image honteuse d’un pays miné par des procédés réprouvés par la morale et par la loi. L’affaire « Alex Segura/Abdoulaye Wade », pratique ultime de corruption d’Etat est, à cet égard, révélatrice du discrédit qui frappe les institutions de la République.


Rédigé par leral.net le Jeudi 29 Octobre 2009 à 00:44 | | 4 commentaire(s)|

Affaire Segura :les socialistes demandent la demission de Wade
Dans cette affaire, la conduite des autorités est foncièrement condamnable non seulement en raison de la tentative de corruption d’un fonctionnaire international par la plus haute autorité de l’Etat mais aussi pour toutes les déclarations mensongères et contradictoires que le Gouvernement a servies après la découverte de ce scandale. Il n’est pas acceptable qu’après avoir nié, sans convaincre, la matérialité des faits, puis s’être réfugié derrière un mutisme confondant et enfin, après avoir avoué, toute honte bue, son forfait, Abdoulaye Wade tente de diluer son acte ignoble dans une défense malaisée qui porte atteinte à l’honneur et à la dignité du peuple africain. En effet, alors que l’opinion nationale et internationale s’attendait à des remords, fussent-ils, tardifs, du principal mis en cause, il nous sert des justifications alambiquées prétendument puisées dans la tradition africaine qu’il n’éprouve aucune honte à travestir comme si les valeurs de civilisation africaine cautionnaient une pratique aussi abjecte que la corruption.

Le Parti socialiste condamne les déclarations d’Abdoulaye Wade qui essaie de se disculper en se défaussant sur son aide de camp qui, non seulement en serait l’instigateur mais aussi l’étourdi bouc émissaire ayant fait erreur sur le montant du « cadeau monétaire ». Le Parti socialiste rappelle que ce dernier est un officier supérieur de l’armée nationale et que ce serait une forte offense faite à notre armée républicaine pour qui, contrairement à Abdoulaye Wade l’honneur et la parole ont un sens et qui exécute, avec loyauté et précision, les ordres reçus du supérieur, que de mêler ses hommes aux turpitudes du pouvoir.

Au demeurant, le Parti socialiste rappelle, qu’en l’occurrence, ce qui est en cause, c’est moins le montant du « cadeau monétaire » et les justifications après coup d’une pareille infamie que son principe et la suite qui va être réservée à cette tentative de corruption dans laquelle la plus haute autorité de l’Etat est directement et personnellement impliquée. En raison de la gravité de l’acte et de l’identité de son auteur, cette affaire ne peut être rangée dans la longue liste des forfaits et forfaitures restés impunis depuis que ce régime s’est installé au pouvoir.

Sous ce rapport, les explications fournies par Abdoulaye Wade au FMI et le communiqué publié par cette institution ne doivent pas être les prétextes d’un règlement à l’amiable visant à enterrer définitivement cette affaire. Parce que la République s’accommode désormais de pratiques infamantes dont son plus haut représentant est l’auteur principal, et parce qu’il n’y a rien à espérer de l’Assemblée Nationale et de la Justice Sénégalaises qui devraient traduire Abdoulaye Wade devant la Haute Cour de Justice pour Haute Trahison, le Parti socialiste interpelle la communauté internationale, notamment le FMI, la Banque mondiale et les partenaires bilatéraux et multilatéraux du Sénégal pour une réaction conséquente. En effet, la gravité des faits est telle que les institutions internationales ont l’impérieuse obligation de sévir, sans quoi tous leurs discours sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption paraitront comme des slogans commodes sans effet pratique.




Le FMI, la Banque Mondiale ainsi que les institutions de coopération bilatérale et multilatérale ne doivent pas laisser planer le doute sur la probité et l’intégrité de leurs anciens représentants au Sénégal. Abdoulaye Wade, en indiquant que c’est une tradition, accuse implicitement tous les anciens représentants d’avoir accepté ses cadeaux. C’est la raison pour laquelle le Parti socialiste invite le FMI, les partenaires bilatéraux et internationaux du Sénégal, à user des dispositions de la Convention des Nations-Unies contre la corruption en vue de prendre à l’encontre d’Abdoulaye Wade les sanctions prévues à la mesure de la faute commise.

Pour conclure sur cette affaire, le Parti socialiste estime que s’il lui reste encore une once de dignité et pour sauver l’honneur du Sénégal, Abdoulaye Wade, qui est désormais irrémédiablement disqualifié pour parler de bonne gouvernance, de transparence et de lutte contre la corruption, doit adresser à la Nation un message solennel de démission.

Alors que l’on n’avait pas fini d’épiloguer sur ce scandale suprême, Abdoulaye Wade transforme la République en un univers de dénonciations calomnieuses. Comme qui croirait que la routine du crime pouvait avoir des vertus expiatoires, le voilà qui fait diversion dans la falsification de faits historiques authentiques. Puisque Abdoulaye Wade consent à rouvrir une page de l’histoire, le Parti socialiste se fait le devoir de rétablir la vérité et de rappeler que Monsieur Amadou-Mahtar Mbow, alors Directeur général de l’UNESCO, avait fait la fierté du continent africain et du Tiers monde en opposant à l’unilatéralisme de l’administration Reagan un Nouvel Ordre Mondial de l’Information et de la Culture qui aurait été le terreau fertile d’un monde multiculturel.

Plutôt que de se rabaisser en se faisant le porte-voix d’un Ambassadeur d’un pays étranger, le Parti socialiste invite Abdoulaye Wade à avouer ses propres fautes, lui qui a installé notre pays dans un système fait de népotisme et de clientélisme et transformé l’espace public en un grand banquet de famille où se retrouvent parents et alliés du premier au dernier degré.

Ces attaques d’un Chef d’Etat dirigées contre son compatriote sont la preuve d’une singulière méchanceté qui avilit la fonction présidentielle, dont le titulaire verse maintenant dans un déferlement de délires. En effet, Abdoulaye Wade vient, à nouveau, de s’illustrer sur la scène internationale en faisant une nouvelle offre de services, inopportune et inappropriée, dans le conflit qui oppose la France et la République Islamique d’Iran à propos de l’affaire Clothilde Reiss. D’ailleurs, les remontrances du Ministre français des Affaires Etrangères sonnent comme une fin de non recevoir et un désaveu cinglant à une diplomatie incohérente et frénétique qui fait la honte de notre pays et de ses diplomates de carrière.


Pape Alé Niang


1.Posté par sengenis le 29/10/2009 07:46 | Alerter
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À partir du moment où le président lui même a avoué son implication sur une affaire de corruption au niveau international la seule chose qui reste à faire c'est de présenter sa démission dans les 72 heures qui suivent

J’ai honte pour mon pays et l'opinion internationale est officiellement au courant de tout ce qui se passe au Sénégal quelle mauvaise publicité!

Le ministre de la communication qui dément une information qui en 72 heures l'intéressé lui même avoue publiquement son implication c'est quoi ce gouvernement?
Ce ministre doit aussitôt démissionner car aucune crédibilité de sa part.
vivement 2012 pour soigner le cancer du Sénégal

- le ministre de la communication a menti
- le président a avoué son implication
- senegal pays de corruption
- nous demandons la démission du président wade après avoir dissout l’assemblée nationale et le gouvernement.
- Elections présidentielles et législatives anticipées
www.macky2012.com

2.Posté par ibrahima diop le 29/10/2009 08:26 | Alerter
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Au s énégal le ridicule ne tue mais il y'a un certain moment ou nous devrions tous disparaitre de la surface de la terre tout ceci a à cause de la faute d'une seule personne ABDOULAYE WADE. Je me demande comment il peeut faire face à ses enbfants à qui il a du apprendre certainement qu'il ne faut jamais mentir et que dire de nos petits enfants qui sont à l'école devrait -on continuer à les réprimender pour de telles fautes : je ne le pense pas . A mon avis ABDOULAYE WADE devrait brendre tous les titres , les diplomes , les distinctions qu'il à reçu au nom du sénégal et à son nom propre depuis qu'il est devenu président de la république .

3.Posté par binette le 29/10/2009 13:26 | Alerter
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ablaye sonal ngagnou trope

4.Posté par karamoko le 30/10/2009 02:53 | Alerter
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Décidément, Wade, ce vieil homme que la Nation a tant chéri et tant adulé est tombé avec fracas du haut du palladium sacré du haut duquel l’avait placé l’histoire. Son vrai visage est enfin découvert. Le bal masqué est fini. Tout chez cet homme est splendide et démesuré. Au banquet de son palais, l’argent vaut plus que la foi.



On le dit grand bâtisseur et fin innovateur. Mais on découvre aussi qu’il résume en lui les vices les plus destructeurs. Il est à la fois un bâtisseur, un despote et un destructeur de l’Etat sénégalais. Ses rapports avec l’argent sont vicieux et immoraux. Il corrompt et refuse d’avoir corrompu parce que pris la main dans le sac. Il mène un jeu politicien avec les Institutions et verse dans une gabegie flagrante accentuée par gestion nombriliste, solitaire et démentielle du pouvoir.

Cet homme est devenu un danger pour la République, pour l’Etat de droit, pour la morale et pour l’éthique de Bonne gouvernance. Il est l’acteur principal des grosses comédies de boulevard par lesquelles il tend à anesthésier l’opinion publique. Il ne sait faire que de la politique politicienne et croit qu’être Président de la République et Chef de l’Etat, c’est se croire aussi de tout et de tous et se permettre toutes les forfaitures.

En 2000, ce vieil homme a été le possesseur d’un pouvoir providentiel légitime. Les Sénégalais croyaient qu’il était le Sauveur, le Messie, l’homme qui allait donner à la Nation, à l’Etat et à la République leurs lettres de noblesse. Mais une décennie après, on découvre plutôt qu’il a les atours d’un Monstre, tel Minotaure qui tue ses enfants, tel Hermès qui voyage et protège de son casque ailé les voleurs, tel Hadès, maître des enfers et des ténèbres !

Prisonnier de la folie de grandeur, marqué par les dictateurs de l’Afrique post colonial, il perce des routes, construit des théâtres impériaux, fonde des structures boulimiques, budgétivores et parasitaires et érige des monuments indécents à coup de milliards. Et Dieu sait que ces choses de sociétés secrètes ne répondront jamais à la question de notre vie et de notre mort. Mais, irascible et irritable, le propriétaire du défunt PDS devenu dans le secret de sa conscience un monarque hélas sans couronne, manque de mesure et ne permet point que l’on parle de ses actes graves qui le honnissent et honnissent le Sénégal.

Cet homme- là en fait trop. Que ses hâbleurs en soient offusqués, que ses thuriféraires en soient affligés, que même ses courtisans rémora en soient peinés, il en fait trop si bien qu’il faut une force de contre révolution pour arrêter la tornade des bêtises humaines dont il est le souffle désinvolte.

En gaspillant à sa guise l’argent du contribuable, en corrompant jusqu’à être pris à plusieurs reprises la main dans le sac, en se donnant comme seule priorité son confort royal, en mettant à outrance sa famille aux premières loges de la gestions des affaires publiques, en se dédisant devant toute la nation, en faisant perdre à sa parole toute crédibilité, en passant son temps à quereller bassement ses conseillers, la société civile et l’opposition , cet homme perd toute la respectabilité dont il jouissait il y a presque une décennie.

Un nouveau slogan rythme les lieux publics : « ça suffit ! ». Ce nouveau cri de ralliement enseigne que les Sénégalais veulent changer l’homme du changement qui a changé sans, hélas, rien changer. Ses forfaitures ont insupportables. Aucune théorie, aucune dialectique, aucune rhétorique, ne peut faire admettre le contraire. Mal informé parce qu’enfermé dans son palais rénové, le pauvre Wade donne toujours des explications comiques qui amènent même à s’interroger sur la réalité de sa rationalité. Il faut les amener son régime et lui-même à arrêter leurs honteuses et dangereuses folies. Ils en font trop et trop, c’est trop !

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