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Agressé par trois racistes en Italie : Khalifa Dieng perd son oreille droite


Rédigé par leral.net le Mardi 31 Juillet 2018 à 10:03 | | 0 commentaire(s)|

La vie du jeune Khalifa Dieng en Italie a été subitement chamboulée. Serveur dans un restaurant, Khalifa est arrivé en Italie en juin 2016, alors qu’il était encore mineur. Seulement, le jeune ne savait pas que sa vie allait basculer, avant-hier. Alors qu’il faisait tranquillement son boulot, le jeune homme a été pris à partie par trois Italiens dont il prenait la commande. La réponse restera longtemps gravée dans la mémoire de ce jeune âgé seulement de 18 ans. « Va-t’en sale nègre », cria violemment un des Italiens. Avant qu’il n’ait le temps de comprendre, les trois racistes se ruent sur lui. Coups de poing, coups de pied au visage, le Sénégalais s’affale par terre, perdant du sang, sous le regard médusé des clients du restaurant.

Le propriétaire du restaurant alerte la police locale. Sans craindre la moindre représaille, les trois agresseurs poursuivent tranquillement leur discussion. C’est ainsi que les policiers une fois sur les lieux ont procédé à l’arrestation des agresseurs, pendant que l’ambulance acheminait notre compatriote à l’hôpital. Les policiers ont ensuite publié un communiqué pour révéler le nom de celui qui a proféré des insultes racistes.

En effet, il s’agit de Partinico, âgé de 34 ans et bien connu des services de police. Il est fiché comme étant un homme violent qui est souvent mêlé à des histoires semblables. Hier, les médecins qui ont examiné notre compatriote ont fait savoir, qu’il y avait peu de chance que l’oreille droite de Khalifa Dieng soit récupérée, tellement ses agresseurs se sont défoulés sur lui. Quant à son visage, Khalifa Dieng portera toute sa vie les stigmates de cette agression.

Un diagnostic qui suscité un tollé en Italie. Mis au parfum de l’affaire, le ministre de l’Intérieur Italien a immédiatement tenu une conférence de presse pour déplorer avec la dernière énergie, cette agression. « Attaquer et battre une personne est un crime, peu importe la couleur de la peau de ceux qui le font, et en tant que tels, ils doivent être punis », a réagi le ministre lors de conférence de presse.





Les Echos

La Rédaction