“Le pouvoir est l’aphrodisiaque suprême”, disait Henry Kissinger, politologue et diplomate américain. Cette assertion n’a jamais été aussi vraie, eu égard au comportement d’une certaine frange de la classe politique sénégalaise, adepte du «wax- waxet» ou du revirement à 90 degré. En tout cas, ceux qui gardent encore en mémoire, les propos du Secrétaire général national du Parti Socialiste, Ousmane Tanor Dieng, ne diront pas le contraire.
En effet, à la tête du parti socialiste depuis 1996, le dauphin désigné d’Abdou Diouf s’exprimait en ces termes, en janvier 2012, alors qu’il était sur le point de briguer pour la deuxième fois la présidentielle: «Je suis depuis longtemps au Parti socialiste, et j’y resterai jusqu’au bout. En revanche, je ne me présenterai pas indéfiniment. Et, quoi qu’il arrive le 26 février (Ndlr : 2012), ce sera ma dernière candidature. Que je perde ou que je sois élu, je laisserai la place. Il faut préparer les jeunes générations», avait dit le patron des «verts» dans un entretien paru dans «Jeune Afrique».
Cette réponse sans ambages a été donnée à nos confrères de «Jeune Afrique» qui lui demandaient s’il quitterait la tête du parti en cas défaite à la présidentielle. Confrontée à la réalité du pouvoir, sa promesse n’aura vécu que le temps d’une fleur. En effet, au lendemain de la cuisante défaite des socialistes et de leurs partisans à l’élection présidentielle, tous les regards se tournaient vers Khalifa Ababacar Sall et Me Aïssata Tall Sall qui sont les deux responsables les plus aptes à prendre le relais d’Ousmane Tanor Dieng. Au grand dam de ces derniers, ils n’y vu que du feu.
En effet, deux ans plus tard, Ousmane Tanor Dieng se succédait à lui-même à la tête du PS, à l’occasion d’une primaire à la Soviétique. Quant à savoir si cet allié revendiqué de Macky Sall pourrait se présenter une troisième fois à la présidentielle, dans l’hypothèse où son parti se prononcerait en faveur d’une candidature autonome, le chef du groupe socialiste à l’Assemblée, Cheikh Seck, ne l’excluait pas, en août 2015 : « Si plusieurs candidats sont enregistrés [lors d’une primaire], celui dont je suis sûr qu’il sortira du scrutin, […] c’est Ousmane Tanor Dieng. » soutenait-il.
C’est dire alors que l’homme fort du PS ne semble pas pressé de céder son siège.
Abdoulaye FALL, Leral.net
En effet, à la tête du parti socialiste depuis 1996, le dauphin désigné d’Abdou Diouf s’exprimait en ces termes, en janvier 2012, alors qu’il était sur le point de briguer pour la deuxième fois la présidentielle: «Je suis depuis longtemps au Parti socialiste, et j’y resterai jusqu’au bout. En revanche, je ne me présenterai pas indéfiniment. Et, quoi qu’il arrive le 26 février (Ndlr : 2012), ce sera ma dernière candidature. Que je perde ou que je sois élu, je laisserai la place. Il faut préparer les jeunes générations», avait dit le patron des «verts» dans un entretien paru dans «Jeune Afrique».
Cette réponse sans ambages a été donnée à nos confrères de «Jeune Afrique» qui lui demandaient s’il quitterait la tête du parti en cas défaite à la présidentielle. Confrontée à la réalité du pouvoir, sa promesse n’aura vécu que le temps d’une fleur. En effet, au lendemain de la cuisante défaite des socialistes et de leurs partisans à l’élection présidentielle, tous les regards se tournaient vers Khalifa Ababacar Sall et Me Aïssata Tall Sall qui sont les deux responsables les plus aptes à prendre le relais d’Ousmane Tanor Dieng. Au grand dam de ces derniers, ils n’y vu que du feu.
En effet, deux ans plus tard, Ousmane Tanor Dieng se succédait à lui-même à la tête du PS, à l’occasion d’une primaire à la Soviétique. Quant à savoir si cet allié revendiqué de Macky Sall pourrait se présenter une troisième fois à la présidentielle, dans l’hypothèse où son parti se prononcerait en faveur d’une candidature autonome, le chef du groupe socialiste à l’Assemblée, Cheikh Seck, ne l’excluait pas, en août 2015 : « Si plusieurs candidats sont enregistrés [lors d’une primaire], celui dont je suis sûr qu’il sortira du scrutin, […] c’est Ousmane Tanor Dieng. » soutenait-il.
C’est dire alors que l’homme fort du PS ne semble pas pressé de céder son siège.
Abdoulaye FALL, Leral.net