Amsatou Sow Sidibé, tête de liste nationale de la coalition "La troisième voie politique/Eutou Askan Wi", réclame la tête du ministre de l’Intérieur. Selon la responsable de Car Lenen, les lenteurs et difficultés notées dans la confection et la distribution des cartes d’identité nationales, relève de l’incompétence d’Abdoulaye Daouda Diallo. Elle faisait face à la presse ce mardi, à Ziguinchor.
La réaction de la tête de liste nationale de la coalition"La troisième voie politique/Eutou Askan Wi" fait référence au communiqué, publié par la présidence de la République.
Ce document indique qu’ "au regard des lenteurs notées dans le retrait des cartes d'identité biométriques, le Président de la République a saisi le Conseil constitutionnel, par lettre en date du 24 juillet 2017 (…), sur la possibilité que les électeurs n'ayant pu retirer leurs cartes, puissent voter aux élections législatives du 30 juillet 2017 avec l'une des pièces suivantes: Une carte d’identité nationale numérisée, une carte d’électeur numérisée, un passeport, un permis de conduire, un document d’immatriculation pour les primo-inscrits non détenteurs d’un des quatre premiers documents administratifs".
Pour le professeur Amsatou Sow Sidibé, cette volonté vise à créer les conditions d’une fraude électorale massive. "A propos des cartes, nous ne pouvons pas comprendre qu’un budget de 50 milliards de francs CFA n’a pu servir à rien du tout. On n’a jamais vu cela. C‘est une grosse catastrophe, une grande cacophonie et un énorme désordre. Tout est en train d’être fait pour que le vote soit possible même avec un papier journal", martèle le professeur Amsatou Sow Sidibé.
A l’en croire, ces problèmes liés au retrait de la carte d’électeur relève de l’incompétence notoire ; du sabotage. ‘’Ce sont même les deux à la fois’’, a-t-elle dit, indiquant que la volonté de frauder est évidente.
‘’ Le ministre de l’Intérieur a tout pour ne pas bafouer sa dignité. Pourquoi est-ce qu’il accepte de bafouer sa dignité ? Ce n’est pas le fauteuil de ministre qui devait le pousser à se ravaler comme ça, au dernier rang, à se faire écraser. Je ne le comprends pas, il faut qu’il parte !’’, a-t-elle soutenu, poursuivant que l’acte qui lui permettra de se protéger, de garder un semblant de dignité, c’est la démission.
Amady Khalilou Diémé
La réaction de la tête de liste nationale de la coalition"La troisième voie politique/Eutou Askan Wi" fait référence au communiqué, publié par la présidence de la République.
Ce document indique qu’ "au regard des lenteurs notées dans le retrait des cartes d'identité biométriques, le Président de la République a saisi le Conseil constitutionnel, par lettre en date du 24 juillet 2017 (…), sur la possibilité que les électeurs n'ayant pu retirer leurs cartes, puissent voter aux élections législatives du 30 juillet 2017 avec l'une des pièces suivantes: Une carte d’identité nationale numérisée, une carte d’électeur numérisée, un passeport, un permis de conduire, un document d’immatriculation pour les primo-inscrits non détenteurs d’un des quatre premiers documents administratifs".
Pour le professeur Amsatou Sow Sidibé, cette volonté vise à créer les conditions d’une fraude électorale massive. "A propos des cartes, nous ne pouvons pas comprendre qu’un budget de 50 milliards de francs CFA n’a pu servir à rien du tout. On n’a jamais vu cela. C‘est une grosse catastrophe, une grande cacophonie et un énorme désordre. Tout est en train d’être fait pour que le vote soit possible même avec un papier journal", martèle le professeur Amsatou Sow Sidibé.
A l’en croire, ces problèmes liés au retrait de la carte d’électeur relève de l’incompétence notoire ; du sabotage. ‘’Ce sont même les deux à la fois’’, a-t-elle dit, indiquant que la volonté de frauder est évidente.
‘’ Le ministre de l’Intérieur a tout pour ne pas bafouer sa dignité. Pourquoi est-ce qu’il accepte de bafouer sa dignité ? Ce n’est pas le fauteuil de ministre qui devait le pousser à se ravaler comme ça, au dernier rang, à se faire écraser. Je ne le comprends pas, il faut qu’il parte !’’, a-t-elle soutenu, poursuivant que l’acte qui lui permettra de se protéger, de garder un semblant de dignité, c’est la démission.
Amady Khalilou Diémé