Les mandats de dépôt systématique étaient au cœur du discours du Professeur Amsatou Sow Sidibé pour la troisième journée de sa campagne. La tête de liste de la coalition, 3ème voie politique/Euttou Askan Wi a déclaré qu’ «aujourd’hui, pour rien, on met les personnes en prison et que de nombreux citoyens sont arrêtés pour des infractions mineurs ». Or, se désole le professeur de droit à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, « la prison détruit plus qu’elle ne corrige, contrairement à des idées reçues. Beaucoup de jeunes basculent dans les comportements déviants, parce qu’ils ont fréquenté la prison ».
A son avis, la prison n’a pas cette fonction éducative car « le système d’application du droit est plus basé sur la répression que sur l’insertion sociale de la personne poursuivie ». C’est pourquoi elle estime «qu’il est urgent de mettre en œuvre les peines alternatives telles que le travail d’utilité publique, ou la liberté sous surveillance ».
Mieux encore, la candidate à la députation milite en faveur du renforcement des moyens de lutte contre le chômage, sachant que les déviances des jeunes sont fortement entretenues par l’absence d’activité socioprofessionnelle et l’oisiveté. D’après son constat, « on construit des cités sans aménager les cadres d’épanouissement appropriés et ceci fait que lesdites cités sont des ghettos, battis sur le principe de la promiscuité loin des normes minimal en matière de l’urbanisme. La conséquence qui en découle, c’est qu’on secrète les germes de la délinquance ».
«La loi des finances prendra en charge cette question si nous sommes majoritairement à l’Assemblée nationale », a promis la tête de file de la Coalition 3ème voie politique/Euttou Askan Wi.
A son avis, la prison n’a pas cette fonction éducative car « le système d’application du droit est plus basé sur la répression que sur l’insertion sociale de la personne poursuivie ». C’est pourquoi elle estime «qu’il est urgent de mettre en œuvre les peines alternatives telles que le travail d’utilité publique, ou la liberté sous surveillance ».
Mieux encore, la candidate à la députation milite en faveur du renforcement des moyens de lutte contre le chômage, sachant que les déviances des jeunes sont fortement entretenues par l’absence d’activité socioprofessionnelle et l’oisiveté. D’après son constat, « on construit des cités sans aménager les cadres d’épanouissement appropriés et ceci fait que lesdites cités sont des ghettos, battis sur le principe de la promiscuité loin des normes minimal en matière de l’urbanisme. La conséquence qui en découle, c’est qu’on secrète les germes de la délinquance ».
«La loi des finances prendra en charge cette question si nous sommes majoritairement à l’Assemblée nationale », a promis la tête de file de la Coalition 3ème voie politique/Euttou Askan Wi.