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«Anomalie» dans les hôpitaux : Plus de 800 prestataires à Grand-Yoff et le Dantec

Les établissements de santé regorgent de prestataires de santé. Rien que pour l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff, on aurait dénombré 300 et à Aristide Le Dantec, 500, tous deux hôpitaux de niveau 3, le sommet de la pyramide sanitaire. Selon la Fédération des syndicats de la santé (F2s) qui a fait la révélation, ces derniers doivent être pris en charge au sein de la Fonction publique, car n’ayant aucune existence juridique dans le Code du travail.


Rédigé par leral.net le Samedi 19 Février 2022 à 09:16 | | 0 commentaire(s)|

La Fédération des syndicats de la santé (F2s) a tenu mercredi dernier son Assemblée générale. Lors de cette rencontre qui s’est déroulée à Dakar, plusieurs questions ont été inscrites et discutées à l’ordre du jour.

Il s’agissait des questions à incidence financière, le plan de carrière, la régularisation des agents contractuels du ministère de la Santé et de l’Action sociale, des hôpitaux ou encore des Cds. Pour Cheikh Seck, un des leaders de cette fédération, «300 agents sont des prestataires à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff et 500 à celui d’Aristide Le Dantec».

Une situation jugée «inadmissible» à leurs yeux. «Ce sont des gens qui font presque le travail dans les structures de santé. Ils sont non seulement mal payés mais ne bénéficient d’aucune garantie au regard du Code du travail. Le gouvernement doit mettre fin à cette injustice et les intégrer dans la Fonction publique. Il est temps de les requalifier», a déclaré M. Seck.

Parlant de la grille salariale des agents de la santé, la Fédération des syndicats de la santé (F2s) confie: «nous sommes les mal payés de la Fonction publique. Comment expliquez-vous que nous n’ayons même pas d’indemnité de logement. Nos agents vivent dans la plus grande précarité. Un infirmier qui fait bac plus trois, ne peut même pas avoir un salaire de 200 mille FCfa et depuis 2012, aucune augmentation sur nos salaires n’a été notée».

Pour les camarades de Cheikh Seck, les inégalités salariales au sein de la Fonction publique, doivent être réparées pour leur permettre de vivre décemment.

« En 2016, une étude sur la numération des agents de la Fonction publique avait été commandée par l’Etat du Sénégal. Cette étude a révélé que la santé et l’éducation ont été lésées. Il y a des avancées dans d’autres secteurs comme l’agriculture mais dans le domaine sanitaire, toujours rien. Il est temps de corriger cette injustice», a révélé M. Seck.

Et de demander au gouvernement, à la tutelle, de réguler le secteur de la santé communautaire.





Sud Quotidien