Le président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW), Birame Soulèye Diop, a été déféré, vendredi dernier, au parquet, suite à ses propos selon lesquels Macky Sall serait capable d”'empoisonner ses potentiels dauphins à la Ouattara”. Il a été déféré sur la base des infractions d’offense commise envers un chef de l’État étranger, actes et manœuvres de nature à discréditer l’institution de la République, à inciter les citoyens à enfreindre les lois, à saper les relations diplomatiques du pays”.
Mamadou Sy Albert, cela peut fragiliser le groupe parlementaire YAW, mais aussi le parti politique du redoutable opposant. “Birame Souleymane Diop jouait le rôle de coordinateur, d'animateur. Cela pourrait affaiblir le groupe parlementaire, mais surtout le Pastef qui est le grand perdant”, dit-il.
“En dehors de l'Assemblée nationale, il traverse une situation extrêmement difficile. S'il rejoint les militants en prison, ça crée des répercussions négatives dans l'organisation et le fonctionnement du Pastef”, fait-il remarquer.
Ainsi, l’analyste espère voir ce parti se réorganiser pour s'en sortir. “Pastef est un parti qui est là, qui lutte. Il doit nécessairement se réorganiser pour voir comment combler l'absence du président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi dans l'organisation”, déclare Mamadou Sy Albert
De l'avis du politologue Abdoulaye Cissé, cette arrestation de Birame Soulèye va porter un coup rude à la communication de Pastef. “Ça peut avoir un impact réel par rapport à la communication du parti. Birame Soulèye, quoi qu'on puisse dire, est un grand leader qui incarne beaucoup d'espoir. Et ce n'est pas pour rien également qu'on en a fait, au niveau de l'Assemblée nationale, le président du groupe parlementaire. Ce qui veut dire qu'il représente quelque chose au niveau du parti et de la coalition Yewwi Askan Wi”, souligne M. Cissé.
Ainsi, pour lui également, cette arrestation va impacter négativement, dans un premier temps, Pastef qui voit ses leaders subir beaucoup de contraintes. D’ailleurs, El Malick Ndiaye, qui fait partie du pool de communication, est aussi sous contrôle judiciaire. “Il y a une sorte de bâillonnement que l'État est en train de faire aux leaders les plus charismatiques de Pastef”, pense M. Cissé.
Au-delà de Birame Soulèye Diop, Ousmane Sonko a été condamné à deux ans de prison ferme et à 600 000 F CFA d’amende, dans le cadre de l’affaire Sweet Beauté. Ce qui le rend inéligible pour le moment, alors que l'élection présidentielle approche à grands pas. L'ancien secrétaire général Bassirou Diomaye Faye est actuellement en prison.
Que va faire Pastef par rapport à l'élection présidentielle de 2024 ?
Si on prend en compte l'intervention d'Ousmane Sonko sur France 24, rien ne s'oppose, pour le moment, à sa candidature. Ainsi, le leader de Pastef indique que le scrutin sera perturbé, s'il ne participe pas à l'élection de 2024. À partir de cette posture, il s’avère que Pastef n’envisage pas une candidature autre que celle d’Ousmane Sonko, selon Mamadou Sy Albert.
L’analyste est d’avis que Pastef luttera jusqu’au bout pour valider la candidature d'Ousmane Sonko. Néanmoins, à ses yeux, ce serait mieux qu'il trouve une solution politique. À défaut, il pense que le Pastef (en difficulté avec son candidat) devrait envisager une consigne de vote.
“Khalifa l'a fait à un moment donné en faveur d'Idrissa Seck. Il ne faut pas l'exclure de manière absolue. S'ils n'ont pas de plan B, ils peuvent avoir une stratégie électorale pour soutenir quelqu'un qui porte leur projet, avec qui ils s'entendent au niveau du programme et de la gestion du pays. Ça, c'est possible”, analyse-t-il.
EnQuete
Mamadou Sy Albert, cela peut fragiliser le groupe parlementaire YAW, mais aussi le parti politique du redoutable opposant. “Birame Souleymane Diop jouait le rôle de coordinateur, d'animateur. Cela pourrait affaiblir le groupe parlementaire, mais surtout le Pastef qui est le grand perdant”, dit-il.
“En dehors de l'Assemblée nationale, il traverse une situation extrêmement difficile. S'il rejoint les militants en prison, ça crée des répercussions négatives dans l'organisation et le fonctionnement du Pastef”, fait-il remarquer.
Ainsi, l’analyste espère voir ce parti se réorganiser pour s'en sortir. “Pastef est un parti qui est là, qui lutte. Il doit nécessairement se réorganiser pour voir comment combler l'absence du président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi dans l'organisation”, déclare Mamadou Sy Albert
De l'avis du politologue Abdoulaye Cissé, cette arrestation de Birame Soulèye va porter un coup rude à la communication de Pastef. “Ça peut avoir un impact réel par rapport à la communication du parti. Birame Soulèye, quoi qu'on puisse dire, est un grand leader qui incarne beaucoup d'espoir. Et ce n'est pas pour rien également qu'on en a fait, au niveau de l'Assemblée nationale, le président du groupe parlementaire. Ce qui veut dire qu'il représente quelque chose au niveau du parti et de la coalition Yewwi Askan Wi”, souligne M. Cissé.
Ainsi, pour lui également, cette arrestation va impacter négativement, dans un premier temps, Pastef qui voit ses leaders subir beaucoup de contraintes. D’ailleurs, El Malick Ndiaye, qui fait partie du pool de communication, est aussi sous contrôle judiciaire. “Il y a une sorte de bâillonnement que l'État est en train de faire aux leaders les plus charismatiques de Pastef”, pense M. Cissé.
Au-delà de Birame Soulèye Diop, Ousmane Sonko a été condamné à deux ans de prison ferme et à 600 000 F CFA d’amende, dans le cadre de l’affaire Sweet Beauté. Ce qui le rend inéligible pour le moment, alors que l'élection présidentielle approche à grands pas. L'ancien secrétaire général Bassirou Diomaye Faye est actuellement en prison.
Que va faire Pastef par rapport à l'élection présidentielle de 2024 ?
Si on prend en compte l'intervention d'Ousmane Sonko sur France 24, rien ne s'oppose, pour le moment, à sa candidature. Ainsi, le leader de Pastef indique que le scrutin sera perturbé, s'il ne participe pas à l'élection de 2024. À partir de cette posture, il s’avère que Pastef n’envisage pas une candidature autre que celle d’Ousmane Sonko, selon Mamadou Sy Albert.
L’analyste est d’avis que Pastef luttera jusqu’au bout pour valider la candidature d'Ousmane Sonko. Néanmoins, à ses yeux, ce serait mieux qu'il trouve une solution politique. À défaut, il pense que le Pastef (en difficulté avec son candidat) devrait envisager une consigne de vote.
“Khalifa l'a fait à un moment donné en faveur d'Idrissa Seck. Il ne faut pas l'exclure de manière absolue. S'ils n'ont pas de plan B, ils peuvent avoir une stratégie électorale pour soutenir quelqu'un qui porte leur projet, avec qui ils s'entendent au niveau du programme et de la gestion du pays. Ça, c'est possible”, analyse-t-il.
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