«C’est très cher. Quand tout cela a commencé, j’ai dû vendre tout ce que je possédais », dit Awa Florence, une patiente atteinte du cancer.
« Je n’ai plus rien. Je suis veuve et je n’ai pas les moyens de payer d’autres examens.»
Cette fonctionnaire qui vit à Dakar, la capitale du Sénégal, a été diagnostiquée l’année dernière d’un cancer du col de l’utérus.
Le cancer est un problème croissant en Afrique, et le Sénégal est l’un des derniers pays à essayer d’améliorer les soins accordés aux patients, en subventionnant la chimiothérapie dans tous les hôpitaux publics.
Le gouvernement affirme que les médicaments seront gratuits pour les femmes atteintes d’un cancer du sein ou du col de l’utérus et jusqu’à 60% moins chers pour les autres types de cancer.
Certains des médicaments essentiels nécessaires pour traiter les effets secondaires de la chimiothérapie seront également couverts, explique Khady Mbaye Sylla, directeur des hôpitaux publics, à la BBC.
Mais le cancer nécessite souvent des traitements plus complexes que la seule chimiothérapie. Ces traitements coûtent plus cher, des frais que les patients doivent payer eux-mêmes.
« Je n’ai plus rien. Je suis veuve et je n’ai pas les moyens de payer d’autres examens.»
Cette fonctionnaire qui vit à Dakar, la capitale du Sénégal, a été diagnostiquée l’année dernière d’un cancer du col de l’utérus.
Le cancer est un problème croissant en Afrique, et le Sénégal est l’un des derniers pays à essayer d’améliorer les soins accordés aux patients, en subventionnant la chimiothérapie dans tous les hôpitaux publics.
Le gouvernement affirme que les médicaments seront gratuits pour les femmes atteintes d’un cancer du sein ou du col de l’utérus et jusqu’à 60% moins chers pour les autres types de cancer.
Certains des médicaments essentiels nécessaires pour traiter les effets secondaires de la chimiothérapie seront également couverts, explique Khady Mbaye Sylla, directeur des hôpitaux publics, à la BBC.
Mais le cancer nécessite souvent des traitements plus complexes que la seule chimiothérapie. Ces traitements coûtent plus cher, des frais que les patients doivent payer eux-mêmes.
«C’est un peu comme avoir des pneus neufs. Pour que votre voiture fonctionne, vous devez quand même acheter de l’essence, avoir des routes et un permis de conduire», explique le Dr Ben Anderson, directeur de la Breast Health Global Initiative.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le cancer du col de l’utérus et le cancer du sein sont les principales causes de décès par cancer chez les femmes en Afrique subsaharienne.
Pourtant, ce n’est qu’au cours des dernières années que la prévention et le contrôle de ces maladies sont devenus une question de santé publique.
En 2011, l’OMS a déclaré que les maladies non transmissibles étaient « une catastrophe imminente » pour certains pays, poussant des millions de personnes dans la pauvreté.
Les efforts du Sénégal méritent donc d’être salués comme « une excellente étape » dans la lutte contre le cancer, déclare le Dr Anderson.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le cancer du col de l’utérus et le cancer du sein sont les principales causes de décès par cancer chez les femmes en Afrique subsaharienne.
Pourtant, ce n’est qu’au cours des dernières années que la prévention et le contrôle de ces maladies sont devenus une question de santé publique.
En 2011, l’OMS a déclaré que les maladies non transmissibles étaient « une catastrophe imminente » pour certains pays, poussant des millions de personnes dans la pauvreté.
Les efforts du Sénégal méritent donc d’être salués comme « une excellente étape » dans la lutte contre le cancer, déclare le Dr Anderson.