Leral: Quelle lecture faites-vous du tournoi de la BAL ?
Lamine Badiane: Nous en sommes à la deuxième édition, la première était experimentale à Kigali (Rwanda) et c'était exceptionnel. Aujourd'hui, nous avons envie de confirmer ce que nous avons fait à Kigali et essayer de voir et de corriger tout ce qui n'avait pas marché à Kigali. Donc, voilà la situation.
Parlez nous du niveau des équipes et de la competition ?
Le niveau est bon. Le constat est qu’il y a beaucoup de renforts par rapport aux équipes. Ces renforts sont une bonne chose. Parce qu'ils tirent ces équipes vers le haut. Vous savez bien qu'au niveau des championnats locaux, il y a quelques fois des petits soucis. Je veux dire par là que le niveau n'est pas très très bon. Mais ici, il suffit de voir les résultats des rencontres. On se rend compte que la plupart du temps, ce sont les renforts qui permettent à ces équipes de briller et d'être sur la scène.
Néanmoins, ce qui est en train de se passer, est très, très, bien. On a vu qu'on est en train d'intégrer les jeunes (issus de la NBA ACADEMY) pour pouvoir continuer à faire marcher ces équipes. Mais, il faudrait aussi que les entraîneurs de ces équipes aient le courage de les faire jouer, pour qu'on puisse avoir le niveau et surtout, jauger le potentiel de ces jeunes. C'est aussi très important.
Quelles sont les perspectives de la BAL et où est-ce que vous en êtes avec la version féminine?
La BAL version féminine, on en parle (rires). C'est notre désir le plus cher. Vous savez bien comment ça se passe au niveau du basket-ball féminin en Afrique.
Entre les filles qui vont se marier très tôt, celles du Maghreb
Malheureusement qui sont « interdites » de jouer dans des compétitions. Bref, on est en train de voir dans quelle mesure, ceci devra être fait. C'est dans nos têtes et dans nos idées. L’idée de la BAL était là depuis plusieurs années, avant d'être concrétisée. Aujourd'hui, on est en train de réfléchir sur comment l'étendre vers le côté féminin. Notre objectif au-delà du basket masculin, c'est de développer le Basket ball féminin en Afrique. Et, cela doit passer par les U18, les U16. Et surtout, les Clubs champions.
Sabirane Seck,
Envoyé spécial à la BAL Dakar 2022
Lamine Badiane: Nous en sommes à la deuxième édition, la première était experimentale à Kigali (Rwanda) et c'était exceptionnel. Aujourd'hui, nous avons envie de confirmer ce que nous avons fait à Kigali et essayer de voir et de corriger tout ce qui n'avait pas marché à Kigali. Donc, voilà la situation.
Parlez nous du niveau des équipes et de la competition ?
Le niveau est bon. Le constat est qu’il y a beaucoup de renforts par rapport aux équipes. Ces renforts sont une bonne chose. Parce qu'ils tirent ces équipes vers le haut. Vous savez bien qu'au niveau des championnats locaux, il y a quelques fois des petits soucis. Je veux dire par là que le niveau n'est pas très très bon. Mais ici, il suffit de voir les résultats des rencontres. On se rend compte que la plupart du temps, ce sont les renforts qui permettent à ces équipes de briller et d'être sur la scène.
Néanmoins, ce qui est en train de se passer, est très, très, bien. On a vu qu'on est en train d'intégrer les jeunes (issus de la NBA ACADEMY) pour pouvoir continuer à faire marcher ces équipes. Mais, il faudrait aussi que les entraîneurs de ces équipes aient le courage de les faire jouer, pour qu'on puisse avoir le niveau et surtout, jauger le potentiel de ces jeunes. C'est aussi très important.
Quelles sont les perspectives de la BAL et où est-ce que vous en êtes avec la version féminine?
La BAL version féminine, on en parle (rires). C'est notre désir le plus cher. Vous savez bien comment ça se passe au niveau du basket-ball féminin en Afrique.
Entre les filles qui vont se marier très tôt, celles du Maghreb
Malheureusement qui sont « interdites » de jouer dans des compétitions. Bref, on est en train de voir dans quelle mesure, ceci devra être fait. C'est dans nos têtes et dans nos idées. L’idée de la BAL était là depuis plusieurs années, avant d'être concrétisée. Aujourd'hui, on est en train de réfléchir sur comment l'étendre vers le côté féminin. Notre objectif au-delà du basket masculin, c'est de développer le Basket ball féminin en Afrique. Et, cela doit passer par les U18, les U16. Et surtout, les Clubs champions.
Sabirane Seck,
Envoyé spécial à la BAL Dakar 2022