Boy Niang : « Désormais, nous voulons être des modèles pour les lutteurs »

Aujourd’hui la lutte avec frappe plus qu’un sport est devenue un important vecteur de communication. La majeure partie de la jeunesse Sénégalaise s’identifie aux vedettes de la lutte. C’est pour cela que nous nous sommes impliqués pour faire en sorte que la violence disparaisse définitivement dans l’arène. Nous avons notre rôle à jouer pour sensibiliser les fan’s clubs et nos différents supporters, pour assainir le milieu de la lutte. Avec l’association Groupe Bakh qui fédère toutes les associations anti –violence, nous apporterons notre contribution.
Ambassadeur de la lutte contre la non violence
Dans ma lettre d’excuse au Cng, je me suis proposé pour devenir l’ambassadeur de la lutte contre la non violence dans l’arène, vu mon niveau d’études. Le Cng a donné son adhésion et m’a confié cette responsabilité. La non violence est mon cheval de bataille et je m’investirai corps et âme pour que ce phénomène ne soit plus qu’un mauvais souvenir dans l’arène. J’invite tous les autres lutteurs également à se joindre à cet élan pour que notre objectif puisse être atteint.
Suspension du Cng
J’ai beaucoup appris de cette suspension. Au début c’était difficile, car qui connait Boy Niang, sait que c’est un sportif pacifique. Mais cela a m’a permis de me remettre en cause, et d’être conscient de mon statut, car beaucoup de jeunes me prennent comme référence. Désormais on ne verra plus Boy Niang dans un truc de violence. Au-delà de moi, également, j’invite tous les lutteurs de Pikine à devenir des modèles, d’autant que nous sommes les lutteurs les plus sanctionnés de l’arène. Cette étiquette, on doit pouvoir l’enlever.
Perspectives dans l’arène
Ma suspension finira au mois de juillet. Je suis en train de purger ma peine, je fais mes entraînements et je me prépare en conséquence pour obtenir un combat d’ici la fin de la saison.
Amadou l MBAYE
REWMI QUOTIDIEN