«Qu’Abdoulaye Wade sache définitivement, pour sa gouverne, que même s’il avait nommé son Directeur de campagne et son préposé au racket au cours d’une réunion du Conseil de sécurité de l’Onu, la question de l’irrecevabilité de sa candidature à l’élection présidentielle de février 2012 continuera à rester à l’ordre du jour jusqu’à sa confirmation par le Conseil constitutionnel». C'est la sévère mise en garde que le Ps a faite, hier, à l'endroit du chef de l'État.
En outre, Ousmane Tanor Dieng et ses camarades dénoncent vigoureusement le projet de loi de finances pour l’année 2011 que l’Assemblée nationale va commencer à examiner ce matin.
Dénonçant un gonflement des recettes internes qui sont passées de 1544 milliards de F Cfa en 2010 à 1727 milliards de F Cfa, le Ps est d'avis que «le budget ainsi envisagé n’est adossé ni sur une amélioration notable de l’économie, ni sur une analyse économique rigoureuse et fiable».
«Tout concourt à constituer un trésor de guerre électoral et à satisfaire une clientèle partisane»
Faisant état d'un «exposé des motifs de la loi de Finances de 2011 décalé par rapport à la réalité criarde, celle que vivent au quotidien les populations», le Ps souligne que «les recettes collectées ne servent qu’à entretenir le train de vie d’un État qui vit largement au-dessus de ses moyens». Sont exhibées comme preuves les crédits de fonctionnement des 43 agences répertoriées par la loi de Finances 2011 qui «vont engloutir près de 240 milliards de F Cfa», les «200 milliards de F Cfa au bénéfice des seules Apix et Agéroute, toutes deux dans le giron du clan Wade».
À en croire les «verts», «tout ce qui compte dans cette optique dévoyée de la gestion des finances publiques, c’est de s’aménager des possibilités de détournement des deniers du contribuable, en multipliant de façon irresponsable les occasions de dépenses publiques».
Selon les socialistes, «tout concourt à constituer un trésor de guerre électoral et à satisfaire une clientèle partisane. Ce projet affiche sans fioritures les motivations uniquement électoralistes qui animent son inspirateur, Abdoulaye Wade».
Pour le Ps, «le fils Wade croit avoir désormais les coudées franches pour mettre le Sénégal sous coupe réglée et amasser, partout où cela se peut, les fonds nécessaires à leur projet de hold-up électoral ourdi au service de leur dessein dynastique».
Toutes choses qui font que Ousmane Tanor Dieng et ses camarades préviennent Me Wade contre «les dangers qu’une telle dérive va engendrer pour l’équilibre global des finances publiques du pays et pour les générations futures». D'où leur appel à la mobilisation de «tous les patriotes que compte le Sénégal», pour «contrecarrer, dès à présent, les plans d’Abdoulaye Wade et de son régime qui ne sont plus obnubilés que par leurs rêves insensés et ne sont désormais occupés qu’à dérouler leurs stratégies pour y parvenir à n’importe quel prix, y compris jusqu’au péril de la démocratie, de la République et de la Nation».
Birane LO
En outre, Ousmane Tanor Dieng et ses camarades dénoncent vigoureusement le projet de loi de finances pour l’année 2011 que l’Assemblée nationale va commencer à examiner ce matin.
Dénonçant un gonflement des recettes internes qui sont passées de 1544 milliards de F Cfa en 2010 à 1727 milliards de F Cfa, le Ps est d'avis que «le budget ainsi envisagé n’est adossé ni sur une amélioration notable de l’économie, ni sur une analyse économique rigoureuse et fiable».
«Tout concourt à constituer un trésor de guerre électoral et à satisfaire une clientèle partisane»
Faisant état d'un «exposé des motifs de la loi de Finances de 2011 décalé par rapport à la réalité criarde, celle que vivent au quotidien les populations», le Ps souligne que «les recettes collectées ne servent qu’à entretenir le train de vie d’un État qui vit largement au-dessus de ses moyens». Sont exhibées comme preuves les crédits de fonctionnement des 43 agences répertoriées par la loi de Finances 2011 qui «vont engloutir près de 240 milliards de F Cfa», les «200 milliards de F Cfa au bénéfice des seules Apix et Agéroute, toutes deux dans le giron du clan Wade».
À en croire les «verts», «tout ce qui compte dans cette optique dévoyée de la gestion des finances publiques, c’est de s’aménager des possibilités de détournement des deniers du contribuable, en multipliant de façon irresponsable les occasions de dépenses publiques».
Selon les socialistes, «tout concourt à constituer un trésor de guerre électoral et à satisfaire une clientèle partisane. Ce projet affiche sans fioritures les motivations uniquement électoralistes qui animent son inspirateur, Abdoulaye Wade».
Pour le Ps, «le fils Wade croit avoir désormais les coudées franches pour mettre le Sénégal sous coupe réglée et amasser, partout où cela se peut, les fonds nécessaires à leur projet de hold-up électoral ourdi au service de leur dessein dynastique».
Toutes choses qui font que Ousmane Tanor Dieng et ses camarades préviennent Me Wade contre «les dangers qu’une telle dérive va engendrer pour l’équilibre global des finances publiques du pays et pour les générations futures». D'où leur appel à la mobilisation de «tous les patriotes que compte le Sénégal», pour «contrecarrer, dès à présent, les plans d’Abdoulaye Wade et de son régime qui ne sont plus obnubilés que par leurs rêves insensés et ne sont désormais occupés qu’à dérouler leurs stratégies pour y parvenir à n’importe quel prix, y compris jusqu’au péril de la démocratie, de la République et de la Nation».
Birane LO