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CIRCULATION FLUIDE, MARCHES CALMES : Le visage de l’après Tabaski dakarois

Dakar s’était vidé de son monde lors de la Tabaski. Circulation fluide, marchés calmes. Une situation qui ne va pas durer longtemps.


Rédigé par leral.net le Mercredi 2 Décembre 2009 à 11:07 | | 1 commentaire(s)|

CIRCULATION FLUIDE, MARCHES CALMES : Le visage de l’après Tabaski dakarois
Sandaga en fin de matinée. Les scènes de vie habituelles avec quelques acteurs en moins. Sur le long de l’avenue Pompidou, des étals de marchands sont renversés. Beaucoup d’espaces constituent les intervalles entre les places qu’occupaient, il y a quelques jours encore, des marchands ambulants. Seuls quelques rares font étalage de marchandises. Le trafic routier de Sandaga, sans un doute un des plus denses de Dakar en temps normal, a laissé place à une circulation fluide. Pas d’embouteillages. Tout le long de l’avenue Pompidou ce nouveau visage a été présenté hier, quelques jours après la Tabaski. Même le rond-point de Sandaga, jadis épicentre de l’occupation et de l’animation, n’a pas la mine des grands jours, malgré la présence de quelques jeunes postés devant leurs marchandises étalées par terre. Devant un des marchands, trois jeunes filles marchandent des chaussures. L’une d’elles prend le temps d’essayer une paire tout en continuant de marchander. Elles sont venues profiter du calme qu’offrent les lendemains de Tabaski pour faire les emplettes. « On a presque fait le tour du marché sans s’en rendre compte. Dakar est vraiment cool quand elle est comme ça », remarque l’une d’elles. Cheikh, le marchand de chaussures, dit qu’il est rentré depuis lundi matin pour reprendre ses activités. « J’ai juste passé quelques jours dans mon village. Le commerce est mon gagne pain », justifie-t-il. Juste à coté, un agent d’une société de nettoiement, balai à la main, essaie de mettre un peu de propreté dans le coin. Aujourd’hui, il se dit nullement gêné dans son boulot. « Depuis que je suis venu, j’ai fait ma tache quotidienne facilement. C’est sans doute due à la faible affluence qu’il y a ici. C’est vraiment inhabituel. Si tu étais là quelques jours avant la Tabaski, tu ne pourrais même pas circuler. J’avais toutes les peines du monde pour faire correctement mon boulot, raconte-t-il. Mais l’affluence reviendra dans deux jours parce que les gens commencent à rentrer progressivement ». C’est connu, Dakar et son centre ville prennent les allures d’une ville aux matinées calmes les lendemains de Tabaski. Les automobilistes sont les grands gagnants de ce calme, car créant une grande fluidité dans la circualtion. Amath, un taximan trouvé du coté de Sandaga, applaudit des deux mains cette fludidité qui, à ses yeux, est une bonne chose. « Ces derniers jours, on ne pouvait pas circuler aussi facilement à Sandaga ». Agent dans une banque, El hadji, vêtu d’un costume bleu, travaille au centre ville. Il accueille bien ce calme nouveau du centre ville. Sur ces lendemains de Tabaski, il note une petite amélioration sur la circulation urbaine. « D’habitude, je sors aux heures de pause pour aller manger. Mais, aujourd’hui, j’ai remarqué que la chaussée n’est pas occupée, » dit-il, avec un petit sourire. « Mais, c’est juste pour quelques jours. Attendons de voir, ces gens vont revenir pour continuer leur occupation irrégulière », avertit-il. Ce scepticisme est aussi manifesté par Babacar, un autre taximan. Pour lui, les marchands ambulants rendent difficile la circulation à Dakar. « C’est pourquoi il est facile de bien circuler quand ils ne sont pas là. Dakar Plateau n’est pas digne d’un centre-ville. Ce quartier ressemble plus à un village en temps normal », fait-il observer. En banlieue, aux Parcelles Assainies notamment, c’est le même constat, mais pas le calme plat du centre-ville.

La devanture du commissariat de police est un grand arrêt de bus. Sur place, les bancs sont tous occupés par des clients qui attendent l’arrivée des bus. A chaque arrivée de voiture, quelques-uns montent et d’autres descendent. La précipitation et les bousculades devant les bus semblent oubliées. « C’est juste momentanée », ironise Ibrahima, un jeune étudiant qui prend habituellement le bus pour l’université. « Hier, j’ai pris le bus facilement ici. Le trajet a été rapide. Même si je n’avais pas de place assise dans le bus, ce n’était pas plein comme d’habitude », ajoute-t-il. Avant qu’il ne finisse, un mini-bus Tata bondé s’immobilise devant l’arrêt. « Tu vois, ça recommence », dit Ibrahima.

Dor Fayou


1.Posté par Le kankouran le 02/12/2009 11:48 | Alerter
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Chers internautes.

Je reviens sur un problème récurrent. Wade veut à tout prix savoir ce qui s'est passé à l'immeuble Tamaro, où son fils chéri et unique a failli être pris dans les flammes. Hormis le laxisme et la paresse que Wade et son gouvernement ont entre temps enseigné au peuple par son amour de l'argent facile, le cas très spécial des traîtres comme Abdourahim Agne qu'il a pris en otage pour leur passé de magouilleur ou les pratiques magiques de l'homme Wade que tous les médias ont étalé sur la place publique ces temps derniers etc.etc, je crois trèsb sincèrement, que nous devons constamment réfléchir ensemble, sur les causes qui font que l'homme Wade ne voit que son fils partout et nous donne là, des raisons de plus pour le chasser du pouvoir d'abord, avant d'avoir le plaisir non feint, de le juger un jour pour le condamner ensuite.

Ainsi, que Wade cherche à tout prix à savoir exactement ce qui s'est réellement passé dans cet immeuble où son fils unique a failli laisser sa peau dans les flammes, quoi de plus normal ? C'est de bonne guerre et c'est même normal, tant il n'a fait qu'accomplir le plus vulgaire de ses devoirs de père. Mais s'il est le père de Karim comme il le fait savoir tous les jours à toute la terre, n'est-il pas devenu, en se faisant élire Président de la République du Sénégal, le responsable suprême de tous les sénégalais et partant, le père ne serait-ce que spirituel, de tous les autres Sénégalais du moins en principe ?

Or comment comprendre qu'il ne mette pas le même empressement, la même volonté et la même détermination, à traduire devant la justice les bourreaux de Talla Sylla, les saccageurs de Walf, les assassins de Me Seye, ceux qui aujourd'hui dans le Sénégal de l'alternance, tuent sauvagement et découpent leurs victimes, comme un animal qu'on morcelle dans l'intention d'en ventre les parts aux plus offrants ?

A regarder la chose de plus près, on dirait que son fils Karim vaut tous les sacrifices de sa part, dépasse en valeur intrinsèque tous les autres Sénégalais et que rien, mais alors rien, ne devait jamais lui être hostile ou contrevenant, du vivant de son saint père.

Ainsi, à la guerre comme à la guerre , ne devons-nous pas nous aussi, à mesure que les élections de 2012 pointent du nez à l'horizon,nous nous unir pour nous attendre à tout, de cet homme qui constamment veut une chose et son contraire et qui n'a honte de rien ?

Mais nous devons restés vigilants et unis. Vigilants car comme le dit justement un autre internaute quelque part dans ce site , même la venue de Macky Sall à l'opposition peut s'avérer un piège mortel, tant cet homme en son temps, savait que Wade avait utilisé Idrissa Seck pour une telle basse besogne. Pour ma part, moi le Kankouran, j'ai toujours conseillé à Bennoo de faire très attention à cet homme qui, comme les autres, peut facilement jouer double-jeu comme le faux dévot d'Idrissa Seck, qui utilise le Coran à tout va pour berner le peuple.

C'est pour toutes ces raisons, que je crois très sincèrement, qu'à l'instar de Wade qui fait tout pour son fils, nous devons nous aussi tout faire, pour sauver ce qui constitue pour nous le seul trésor que nous lèguerons demain à nos enfants: le Sénégal.

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