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Camp pénal: L’ASRED pour des solutions rapides « avant que l'irréparable ne se produise… »

« Ce vendredi matin, les prisonniers du Camp pénal ont été victimes d'une répression féroce, d'une violence inouïe... Eau chaude versée sur eux, tirs, grenades lacrymogènes, électricité coupée... Plusieurs blessés sont dénombrés parmi les prisonniers ». L’alerte a été lancée par Frapp. Selon l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (ASRED), tout est parti de la volonté de fouiller la chambre 10.


Rédigé par leral.net le Vendredi 26 Novembre 2021 à 18:20 | | 0 commentaire(s)|

Camp pénal: L’ASRED pour des solutions rapides « avant que l'irréparable ne se produise… »
« Une telle mesure de sécurité devrait bien être accueillie par les détenus, car prévu par le règlement intérieur de la prison .Malheureusement, cette fouille a dégénère et a engendré une altercation entre agents et détenus qui finalement, s'est soldée par un détenu blessé .Heureusement, l'ordre est rétabli », nous dit l’association.

Le FRAPP, le collectif pour la justice et contre les violences policières ainsi que les familles des détenus, qui suivent la situation avec beaucoup d'inquiétude, avaient aussi ajouté que « les prisonniers du Camp pénal ont même entamé une grève de la faim aujourd'hui, pour protester contre la violence qui s'abat sur eux ».

Dans un autre communiqué reçu, suite à l' incident qui a eu lieu ce matin à la prison du Camp pénal de Liberté 6 de Dakar. L'ASRED a dénoncé et condamné avec énergie la violence, sous toutes ses formes dans les établissements pénitentiaires du Sénégal .

L'ASRED appelle au calme dans cette établissement et notamment dans tous les autres établissements pénitentiaires du pays. Et demande au personnel pénitencier de faire preuve d' humanisme à l'égard des détenus qui sont en situation de faiblesse .La situation est très difficile pour certains qui purgent de longues peines et qui n'ont plus de visite .

« Ce contexte si particulier et le caractère sensible des prisons doivent être des motifs valables pour appeler au calme et demander à ce que les droits du détenu soient respectés lors des fouilles. Nous suggérons que des solutions soient trouvées le plus rapidement possible, avant que l'irréparable ne se produise, car nous ne voulons plus de mutinerie dans les prisons », a ajouté Ibrahima Sall, le président fondateur d'ASRED, qui assure que la situation est revenue à la normale.