leral.net | S'informer en temps réel

Camp pénal de Liberté 6 : Les détenus pensent-ils aux conditions de vie des veuves et orphelins dont ils ont assassiné les parents ?

Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, force est de reconnaître que le nouveau régisseur du camp pénal de Liberté VI, M. Diadji Ndiaye, est entrain de mettre de l’ordre et de restaurer la discipline dans ce lieu de privation de liberté. Récemment nommé à la tête de cette prison, il a hérité d’une citadelle où l’anarchie, la pagaille, l’insécurité et l’indiscipline étaient érigées en règle. Pour des raisons de sécurité, il fallait mettre un terme à cette situation inadmissible. Or, la réinsertion sociale des détenus commence d’abord par la discipline en prison. Ce que le directeur de l’administration pénitentiaire, le magistrat Cheikh Tidiane Diallo, aurait certainement compris pour avoir laissé le régisseur Diadji Ndiaye prendre ses responsabilités afin de ramener de l’ordre dans cette galère. Une opération qui est en train de porter ses fruits, assurément. D’où tout le raffut et le ramdam faits depuis quelques semaines par certains prisonniers qui avaient fini de transformer ce camp pénal de Liberté VI en une zone de non-droit sur laquelle régnait une véritable mafia.


Rédigé par leral.net le Mercredi 11 Septembre 2013 à 11:14 | | 7 commentaire(s)|

Camp pénal de Liberté 6 : Les détenus pensent-ils aux conditions de vie des veuves et orphelins dont ils ont assassiné les parents ?
Preuve que l’opération « Augias » menée par le régisseur M. Diadji Ndiaye sur une durée d’une semaine a atteint ses objectifs : plus de 50 téléphones portables ont été saisis dans les chambres. Des appareils dont l’utilisation est strictement interdite aux détenus. Lesquels, pour passer leurs communications vers l’extérieur, disposent de cabines téléphoniques qui n’existent nulle part ailleurs en Afrique que dans les camps pénaux sénégalais. Les opérations de sécurisation menées dans les chambres par les agents de l’administration pénitentiaire ont également permis de démanteler plusieurs boutiques « clandestines ». En effet — et c’était un secret de Polichinelle — certains détenus privilégiés se livraient à un commerce florissant dans les chambres. Une activité pourtant formellement interdite par le règlement intérieur de la prison. En raison des énormes intérêts qu’elle touchait, cette vaste opération d’assainissement ne pouvait se faire sans grand bruit. D’où le tapage médiatique et autres campagnes d’intoxication orchestrés par certains détenus. Des taulards qui, jusque dans les prisons, continuent d’accumuler des « infractions » criminelles. Appliquant à merveille la technique du « voleur qui crie au voleur » qu’ils connaissent bien — et pour cause ! —, ces malfrats ont pris les devants pour ameuter l’opinion en brandissant l’arme d’une « grève » de la faim. Des grèves de la faim au Camp pénal ? Eh bien, « Le Témoin » est en mesure de vous révéler qu’aucune menace de « grève de la faim » n’a jamais été mise en exécution à la prison de Liberté VI. Du moins ces dernières semaines. En effet, dans ce lieu de privation de libertés — de même que dans tous les établissements similaires au Sénégal —, on sait que même si les détenus mangent « mal », ils mangent quand même à leur faim. Et puis, il faut quand même avoir le courage de le dire : la population carcérale du Camp pénal est composée, en majorité, de caïds, de cambrioleurs ou de meurtriers. Bon nombre d’entre eux vivaient dans la rue lorsqu’ils étaient en liberté et il va sans dire que les trois repas quotidiens étaient un luxe qu’ils ne pouvaient se permettre. Une fois qu’ils ont maille à partir avec la justice, ils deviennent des pensionnaires du camp pénal de Liberté VI où ils purgent de lourdes peines qui sont relatives généralement à des crimes de sang. Sous d’autres cieux, ils devraient être conduits à l’abattoir par la société. Hélas, au Sénégal, où tout marche à l’envers, ce sont ces mêmes détenus qui tentent de conduire la société à la guillotine en réclamant pratiquement un traitement de princes. L’ambition est légitime ! Et surtout dans un Etat de droit comme le Sénégal. Mais enfin, il ne faut pas demander au bon Dieu sa barbe !

INTOX OU GRÈVE A LA PIZZA…
Il fallait avoir visité le camp pénal de Liberté VI ou la prison centrale de Rebeuss entre 1995 et 2000, pour se rendre compte que l’Etat a beaucoup amélioré les conditions de vie des détenus. Et sans exagérer, on peut dire qu’il y a plus de chambres de détention que de cellules disciplinaires au Camp pénal. Sans être draconiennes, ni luxueuses, les conditions de détention y sont en tout cas relativement correctes. En effet, non seulement les chambres sont équipées de téléviseurs et de ventilateurs, mais encore les toilettes sont carrelées et dotées de chaises anglaises. Les détenus reçoivent régulièrement la visite de membres de leurs familles. De plus, ils ont droit à des coups de téléphone réglementaires à partir de la cabine pénitentiaire.
Mieux, dès son arrivée au camp pénal de Liberté VI, le nouveau régisseur, M. Diadji Ndiaye, s’est transformé en médiateur social pour régler certains différends entre des détenus et des membres de leur famille afin de faciliter la réinsertion sociale des personnes en délicatesse avec la loi. Capricieux et exigeants, les détenus réclament une bonne qualité des repas c’est-à-dire des pizzas, des croissants au beurre, du riz aux crevettes ou des poulets etc… On exagère à peine. Soyons sérieux ! Même chez le Sénégalais moyen, il existe des jours où, à la maison, l’on se contente de « thiébou kédiakh » ou de « sombi » à plus forte raison dans un monde carcéral où c’est l’Etat qui, malgré ses difficultés financières, nourrit, loge et blanchit les pensionnaires. Lesquels — surtout pour les condamnés pour des crimes de sang — n’ont pas sorti le moindre franc pour dédommager les ayants droit de leurs victimes. En dehors de la peine privative de liberté, combien de fois la cour d’assises n’a-t-elle pas condamné des accusés à payer des dommages et intérêts estimés à plusieurs millions fcfa aux parents de leurs victimes ? Dieu sait qu’aucun condamné au Sénégal n’a jusqu’ici réussi à payer le moindre franc de dommages et intérêts. Ce qui n’empêche pas l’Etat de leur garantir de bonnes conditions de détention. Et ils se permettent en plus de revendiquer des prestations dignes d’un hôtel 5 étoiles ! Pensez-vous qu’un détenu du Camp pénal puisse rassembler dans sa cellule des sommes allant de 5 millions fcfa à 20 millions fcfa pour dédommager qui que ce soit ? Même à leur sortie au bout de 5 ans ou 20 ans, s’ils ne sont pas condamnés à perpétuité, ils pensent à autre chose — comme se « rebâtir » une nouvelle vie — qu’à verser des dédommagements. Egoiste devant l’Eternel, l’assassin pensionnaire du Camp pénal ne pense même pas aux conditions de vie des enfants dont il a canardé le père commerçant lors d’un cambriolage avorté. Comme ce fut le cas lors du cambriolage de l’Unité 4 des Parcelles Assainies au cours duquel le vieux commerçant Djiby Sarr avait été froidement abattu par des bandits alors que, alerté par un bruit suspect, il jetait seulement un coup d’œil sur son magasin à partir de son balcon. Que sont devenus ses enfants et ses veuves ? Et leurs conditions de vie ? En tout cas, si le ministre de la Justice, Mme Aminata « Mimi » Touré et le directeur de l’Administration pénitentiaire, M. Cheikh Tidiane Diallo, prenaient le budget destiné à améliorer la qualité des repas servis au Camp pénal de Liberté VI pour le verser aux veuves et aux orphelins du vieux Djiby Sarr, ce ne serait que justice… N’en déplaise aux organisations de défense des droits de l’homme !

« Le Témoin » N° 1126 –Hebdomadaire Sénégalais

( Les News )


1.Posté par mor le 11/09/2013 12:25 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

TOUT A FAIT EN PHASE AVEC CET ARTICLE. AUCUNE ORGANISATION NE PARLE DES DROITS DES VICTIMES. ON NE PARLE QUE DES DÉTENUS, C EST VRAI QUE LES CONDITIONS HUMAINES DE DÉTENTION DOIVENT ETRE RECHERCHÉES, MAIS DE LA A LA VILLÉGIATURE DE RÊVE POUR DES MALFRATS IL Y A UN PAS . BON COURAGE Mr LE RÉGISSEUR NE VOUS LAISSEZ PAS DISTRAIRE

2.Posté par marcus le 11/09/2013 12:47 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

bien dit. que deviennent les familles des nombreuses victimes de ces délinquants sans moral? que font les organisations des droits de l'homme pour ces honnêtes citoyens qui n'ont rien fait pour mériter leur sort. Les organisations des droits de l'homme porter leur lutte contre sort désastreux des familles des victimes. si la justice est appliquée, celui qui a tué de sans froid devrait subir le même sort que sa victime au lieu d'être traité comme un prince dans une prison somme toute est plus confortable que le domicile de beaucoup de famille sénégalaise. vivement que la peine de mort revienne

3.Posté par wohooo le 11/09/2013 12:59 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

C'est quoi cet article de merde???

C'est pas parcequ'on est criminel qu'on a pas de droit!!! Le droit des victime est préservé par le procureur de la republique et la constitution de partie civile de la famille de la victime. deja lors du proces la victime est aussi bien representé par son avocat mais aussi par le procureur.

On ne va pas dire que tous les locataires du camp pénal sont des meurtriers. il ya pas innocents la dedans et des gens qui ont des delits de moindre importance. Ce n'est pas une raison pour les martyriser. Quel que soit le délit ou le crime, ils sont entrain de payer leurs dettes à la société. Qu'on leur foute la paix. Ce Regissseur Diadji Ndiaye est un tortionnaire. Il affame les prisonniers en interdisant certains ravitaillement qui proviennent de leurs parents pour mieux vendre les articles qui sont dans sa boutique qui se trouve à l'interieur de la prison à des prix incroyables.

Tout est beaucoup plus cher dans la boutique par rapport à ce qui est vendu à l'exterieur.

On ne demande pas que la prison soit un hotel mais dans toute situation on doit respecter la dignité de l'individu. c'est pas des insultes, brimades et tortures qui vont mettre les gens dans le droit chemin.

wa salam!

4.Posté par JUBAL le 11/09/2013 13:08 (depuis mobile) | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

JE pense qu'il faut former et faire travailler les détenus auteurs de crimes graves, pour le compte de la communauté. moyenant une petite rèmunération. bon courage mr le régisseur à vous et à tous ceux qui travail à discipliner ce peuple refractaire à la discipline.

5.Posté par JUBAL le 11/09/2013 13:11 (depuis mobile) | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

JE pense qu''il faut former et faire travailler les détenus auteurs de crimes graves, pour le compte de la communauté. moyenant une petite rèmunération. bon courage mr le régisseur à vous et à tous ceux qui travail à discipliner ce peuple refractaire à la discipline.

6.Posté par ibus le 11/09/2013 13:52 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Pas de pitié pour les sans pitié!!!

7.Posté par el malick le 11/09/2013 18:28 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

bonjour,
je pense que le régisseur djadji ndiiaye mérite des félicitations et des encouragements, je me demande depuis quand des prisonniers réclament de meilleurs conditions de vie, et lorsqu'ils semaient la terreur et le désordre dans la vie des gens avaient ils pensaient à cela. et les familles des victimes qui va leur aider à sortir des situations difficiles et des organisations je ne sais de quoi se permettent de prendre la défense de ces tordus.
j'encourage le régisseur à aller de l'avant et de faire son boulot .

Nouveau commentaire :

Tout commentaire à caractère commercial, insultant, pornographique, raciste, homophobe, incitant à la violence ou contraire aux lois sénégalaises sera supprimé, Peut entraîner votre bannissement total du site