Les opérations de sécurisation menées par l’armée, il y a quelques mois, avaient permis de nettoyer certaines zones du département de Bignona des bandes armées. Les sanctuaires et bastions rebelles démantelées, l’armée fait face depuis à un autre défi, celui de débarrasser la zone des cultures illicites de chanvre indien qui y foisonnent. Chasser le naturel, il revient toujours au galop, serait-on tenté de dire au vu de la récente situation décrite dans la zone. Les cartels de drogue persistent dans leurs intentions de cultiver le chanvre indien.
Les villages situés le long de la bande frontalière restent ainsi des zones de prédilection de culture de chanvre indien. Kadialouk, Diaboudior Frontière, Djiboundière, Massara, Karounor, Ndiambolong, sont des exemples de villages qui persistent dans la culture de chanvre. Détruits au cours des opérations de ratissage menées par l’armée dans la zone, ces champs «régénèrent» grâce à la détermination des cartels de drogue qui ne comptent pas abdiquer.
C’est parfois nuitamment que les «ouvriers agricoles» y vont pour arroser ces champs ou récolter le produit. Ils ont profité d’ailleurs de l’hivernage et de l’accalmie pour faire régénérer ces champs de cannabis. Mais la détermination de l’armée à traquer ces cartels, est patente au point que la grande muette est sur le qui-vive et surveille le moindre mouvement suspect dans la zone.
Il y a une semaine, des jeunes qui arrosaient ces champs ont été surpris par l’armée qui utilise des drones. Selon nos sources, deux jeunes sont morts sur le coup, un autre a succombé à ses blessures dans un hôpital gambien et un quatrième est toujours en soins intensifs dans cet hôpital gambien.
Deux autres jeunes seraient également blessés au cours de cette opération. Selon la même source, ils ont été nuitamment repérés alors qu’ils travaillaient dans ces champs. Il faut signaler qu’il y a une prolifération de cette économie criminelle contrôlée par des cartels dans la zone appelée même, « Espagne».
Il y a Espagne, ce pays de l’Union Européenne et cet autre « Espagne » au cœur de la Casamance, où les jeunes « s’exilent » pour aller cultiver du chanvre indien. Des jeunes venus de la Gambie et des localités de la Casamance qui se transforment en ouvriers agricoles dans des champs de cannabis qui foisonnent le long de la bande frontalière. Ils arrosent et entretiennent ces champs dans cette zone, qui porte depuis, le nom «d’Espagne».
Malgré la croisade de l’armée, certains persistent dans la culture de chanvre indien qui est allée même jusqu’à reléguer au second plan, toutes les autres cultures. Les récentes opérations de l’armée dans la zone obéissent à cette situation de culture de drogue que la « grande muette » veut éradiquer, pour mieux pacifier une zone déjà nettoyée des éléments armés qui y faisaient jadis la loi.
« Face à cette économie de guerre, quelle alternative ? », s’interrogent de nombreux observateurs de la crise qui pensent que rien ne peut justifier cette culture de chanvre dans cette zone.
D’ailleurs, certains acteurs acculés, traqués et découragés, seraient en train de se lancer vers la culture de pastèques dans la zone. Une initiative à encourager pour obliger les cultivateurs de chanvre indien, à se départir de leurs activités. Il faut rappeler qu’il y a quelques mois, les opérations de ratissage lancées dans la zone avaient permis de neutraliser les bandes armées, de démanteler les bases rebelles, de détruire les champs de cannabis, avant de lancer la traque de Salif Sadio, le chef rebelle toujours introuvable.
sudquotidien
Les villages situés le long de la bande frontalière restent ainsi des zones de prédilection de culture de chanvre indien. Kadialouk, Diaboudior Frontière, Djiboundière, Massara, Karounor, Ndiambolong, sont des exemples de villages qui persistent dans la culture de chanvre. Détruits au cours des opérations de ratissage menées par l’armée dans la zone, ces champs «régénèrent» grâce à la détermination des cartels de drogue qui ne comptent pas abdiquer.
C’est parfois nuitamment que les «ouvriers agricoles» y vont pour arroser ces champs ou récolter le produit. Ils ont profité d’ailleurs de l’hivernage et de l’accalmie pour faire régénérer ces champs de cannabis. Mais la détermination de l’armée à traquer ces cartels, est patente au point que la grande muette est sur le qui-vive et surveille le moindre mouvement suspect dans la zone.
Il y a une semaine, des jeunes qui arrosaient ces champs ont été surpris par l’armée qui utilise des drones. Selon nos sources, deux jeunes sont morts sur le coup, un autre a succombé à ses blessures dans un hôpital gambien et un quatrième est toujours en soins intensifs dans cet hôpital gambien.
Deux autres jeunes seraient également blessés au cours de cette opération. Selon la même source, ils ont été nuitamment repérés alors qu’ils travaillaient dans ces champs. Il faut signaler qu’il y a une prolifération de cette économie criminelle contrôlée par des cartels dans la zone appelée même, « Espagne».
Il y a Espagne, ce pays de l’Union Européenne et cet autre « Espagne » au cœur de la Casamance, où les jeunes « s’exilent » pour aller cultiver du chanvre indien. Des jeunes venus de la Gambie et des localités de la Casamance qui se transforment en ouvriers agricoles dans des champs de cannabis qui foisonnent le long de la bande frontalière. Ils arrosent et entretiennent ces champs dans cette zone, qui porte depuis, le nom «d’Espagne».
Malgré la croisade de l’armée, certains persistent dans la culture de chanvre indien qui est allée même jusqu’à reléguer au second plan, toutes les autres cultures. Les récentes opérations de l’armée dans la zone obéissent à cette situation de culture de drogue que la « grande muette » veut éradiquer, pour mieux pacifier une zone déjà nettoyée des éléments armés qui y faisaient jadis la loi.
« Face à cette économie de guerre, quelle alternative ? », s’interrogent de nombreux observateurs de la crise qui pensent que rien ne peut justifier cette culture de chanvre dans cette zone.
D’ailleurs, certains acteurs acculés, traqués et découragés, seraient en train de se lancer vers la culture de pastèques dans la zone. Une initiative à encourager pour obliger les cultivateurs de chanvre indien, à se départir de leurs activités. Il faut rappeler qu’il y a quelques mois, les opérations de ratissage lancées dans la zone avaient permis de neutraliser les bandes armées, de démanteler les bases rebelles, de détruire les champs de cannabis, avant de lancer la traque de Salif Sadio, le chef rebelle toujours introuvable.
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