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"Ce serait terminé" : Les menaces d'Olivier Faure, qui réclame des "évolutions sensibles" sur le budget 2026

Rédigé par leral.net le Vendredi 24 Octobre 2025 à 12:42 | | 0 commentaire(s)|

Invité sur le plateau de BFMTV, vendredi 24 octobre, Olivier Faure s'est impatienté face au manque de marge de manœuvre dans la proposition de budget 2026. Il a donné "quelques heures" au gouvernement pour changer sa copie.

 

Vendredi 24 octobre, Olivier Faure s'est fait l'écho des menaces de Boris Vallaud, qui a déclaré au Parisien, la veille : "Si le bloc central n'est pas capable de voter la taxe Zucman, (...) s'il n'est pas capable de voter l'ISF sur les milliardaires, (...) s'il n'est pas capable de justice fiscale, je ne suis pas sûr qu'il sera possible de discuter de la suite."

 

Invité par BFMTV, le premier secrétaire du Parti socialiste renchérit et estime "qu'il y a aujourd'hui une réalité : si dans les toutes prochaines heures, en gros jusqu'à lundi prochain, il n'y avait pas d'évolution sensible sur le texte, il n'y aurait aucune marge de manœuvre accordée sur le budget de l'État et celui de la Sécurité sociale." Il lance alors : "En réalité, ce serait terminé."

 

Sur le plateau, on l'interroge : est-ce une manière d'annoncer que, en l'absence de mesure sur la fiscalité des plus riches, il ne votera pas le budget et s'alignera avec une censure du gouvernement ? "Vous avez bien compris", confirme Olivier Faure. Les discussions sur le budget doivent débuter à l'Assemblée nationale vers 15 h et s'annoncent déjà houleuses.

 

"Ce que les plus riches ne paient pas, tous les autres auront à le payer"

 

"Il ne s'agit pas d'être taxophile", nuance le député de la Seine-et-Marne, "Mais je ne voterai jamais, et je me battrai contre un budget qui ferait les poches des retraités, des malades, des jeunes, des familles. Ce n'est pas supportable."

 

Olivier Faure explique ensuite : "Si nous n'avons pas de recettes supplémentaires, nous ne pourrons pas corriger le reste de la copie qui viendrait après." "Il faut retrouver des marges de manœuvre pour éviter tout ce que la copie initiale comprend : l'abattement sur les retraites, le gel des pensions de retraite, des prestations sociales, (...) Toutes ces séries d'horreurs qui frappent aujourd'hui les Français", analyse-t-il ensuite.

 

Le montant nécessaire pour s'accorder cette marge de manœuvre : 15 et 20 milliards d'euros selon le socialiste. Un effort qu'il entend demander aux plus aisés : "On ne peut pas demander aux classes populaires et moyennes de continuer à faire des efforts, quand les plus riches n'en font pas. (...) Ce que les plus riches ne paient pas, tous les autres auront à le payer." [6Medias]

 



Source : https://www.impact.sn/Ce-serait-termine-les-menace...