Granny (grand-mère) est le prénom de l’orque la plus vieille connue à ce jour. Âgée de 103 ans, cette doyenne des océans pourrait bien causer, sans le savoir, de gros problèmes aux parcs qui présentent des animaux marins en captivité !
Granny a été aperçue dernièrement au large du Canada avec tout son troupeau (ses enfants, ses petits-enfants, et ses arrière-petits-enfants). Et si c’est pour nous un vrai bonheur, ce n’est pas vraiment le cas pour la direction du parc marin américain SeaWorld et ses actionnaires…
En réponse à une polémique qui visait directement le parc à cause de la très faible espérance de vie des animaux marins en captivité, SeaWorld avait tout simplement rétorqué que de toute façon, « personne ne saurait dire avec certitude combien de temps les baleines tueuses (autre nom des orques, ndlr) vivent dans la nature ». Pourtant, le cas de Granny, ainsi que de nombreux autres exemples, peuvent nous donner une idée assez claire de la longévité moyenne de ces animaux !
On estime que les mammifères marins nés en captivité ne vivent que 4.5 ans en moyenne. La plupart des orques meurent avant d’avoir 20 ans. Certainement à cause de cette faible espérance de vie, les animaux sont forcés de se reproduire en continu et à des âges dangereusement jeunes, ce qui met également en péril leur santé globale.
Un des aspects clés dans la vie d’un orque — qu’ils n’ont absolument pas en captivité— est leur capacité à se déplacer sur plus de 150 kilomètres par jour. Selon de nombreux chercheurs spécialistes de la faune marine, la nage sur de longues distances est absolument essentielle pour la santé physique de ces animaux. Selon SeaWorld, les orques n’ont pas vraiment besoin de nager autant, ce qui justifie sans doute pour eux le fait d’enfermer ces animaux massifs et puissants dans des piscines trop petites...
Depuis que Granny a été aperçue pour la toute première fois (dans les années 1930), il semblerait bien qu’elle ait donné naissance à deux autres individus, qui ont eux-même donné naissance à d’autres petits. (l’un de ses petits-enfants, Canuck, est d’ailleurs mort à l’âge de 4 ans… après avoir été capturé par SeaWorld.) Tandis que le petit groupe d’orque s’est agrandi, Granny est restée avec eux — sans être séparée de ses enfants, comme c’est souvent le cas dans les parcs. Retirer les bébés à leur mère est une pratique courante pour pouvoir les dresser, mais il faut savoir que cela cause aussi un choc psychologique intense pour ces animaux de nature sociale et qui ont l’habitude de se regrouper en famille…
Granny ne représente pas simplement un destin exceptionnel : elle personnalise tout ce qui est malsain dans ce genre de pratique, en étant un exemple vivant de tout ce qui est sain dans la nature. Bien sûr, elle reste un cas exceptionnel et la plupart des orques sauvages ne vivent pas aussi longtemps qu’elle… Mais l’espérance de vie des orques sauvages reste quand-même dramatiquement plus élevée que celle des orques captives (les femelles vivent en moyenne de 50 à 60 ans).
Leur vie est également bien plus remplie, avec beaucoup plus de nage, d’exploration, et la possibilité de rester en famille — bref, elles sont, évidemment, beaucoup plus heureuses.
Granny a été aperçue dernièrement au large du Canada avec tout son troupeau (ses enfants, ses petits-enfants, et ses arrière-petits-enfants). Et si c’est pour nous un vrai bonheur, ce n’est pas vraiment le cas pour la direction du parc marin américain SeaWorld et ses actionnaires…
En réponse à une polémique qui visait directement le parc à cause de la très faible espérance de vie des animaux marins en captivité, SeaWorld avait tout simplement rétorqué que de toute façon, « personne ne saurait dire avec certitude combien de temps les baleines tueuses (autre nom des orques, ndlr) vivent dans la nature ». Pourtant, le cas de Granny, ainsi que de nombreux autres exemples, peuvent nous donner une idée assez claire de la longévité moyenne de ces animaux !
On estime que les mammifères marins nés en captivité ne vivent que 4.5 ans en moyenne. La plupart des orques meurent avant d’avoir 20 ans. Certainement à cause de cette faible espérance de vie, les animaux sont forcés de se reproduire en continu et à des âges dangereusement jeunes, ce qui met également en péril leur santé globale.
Un des aspects clés dans la vie d’un orque — qu’ils n’ont absolument pas en captivité— est leur capacité à se déplacer sur plus de 150 kilomètres par jour. Selon de nombreux chercheurs spécialistes de la faune marine, la nage sur de longues distances est absolument essentielle pour la santé physique de ces animaux. Selon SeaWorld, les orques n’ont pas vraiment besoin de nager autant, ce qui justifie sans doute pour eux le fait d’enfermer ces animaux massifs et puissants dans des piscines trop petites...
Depuis que Granny a été aperçue pour la toute première fois (dans les années 1930), il semblerait bien qu’elle ait donné naissance à deux autres individus, qui ont eux-même donné naissance à d’autres petits. (l’un de ses petits-enfants, Canuck, est d’ailleurs mort à l’âge de 4 ans… après avoir été capturé par SeaWorld.) Tandis que le petit groupe d’orque s’est agrandi, Granny est restée avec eux — sans être séparée de ses enfants, comme c’est souvent le cas dans les parcs. Retirer les bébés à leur mère est une pratique courante pour pouvoir les dresser, mais il faut savoir que cela cause aussi un choc psychologique intense pour ces animaux de nature sociale et qui ont l’habitude de se regrouper en famille…
Granny ne représente pas simplement un destin exceptionnel : elle personnalise tout ce qui est malsain dans ce genre de pratique, en étant un exemple vivant de tout ce qui est sain dans la nature. Bien sûr, elle reste un cas exceptionnel et la plupart des orques sauvages ne vivent pas aussi longtemps qu’elle… Mais l’espérance de vie des orques sauvages reste quand-même dramatiquement plus élevée que celle des orques captives (les femelles vivent en moyenne de 50 à 60 ans).
Leur vie est également bien plus remplie, avec beaucoup plus de nage, d’exploration, et la possibilité de rester en famille — bref, elles sont, évidemment, beaucoup plus heureuses.