L'imprimerie où sont retranchés les deux frères Kouachi
Les auteurs de la tuerie à Charlie Hebdo se faisaient apparemment passer pour des policiers. "Partez, on ne tue pas les civils", aurait dit l'un des deux individus au témoin, selon un témoignage recueilli par France Info.
"Lorsque je suis arrivé, mon client est sorti avec une personne armée qui s'est présentée de la police, mon client m'a demandé de partir, donc je suis parti. La personne qui s'était présentée comme étant de la police m'a dit : 'Partez, de toute façon on ne tue pas les civils', c'est ce qui m'a énormément interpellé, et j'ai décidé d'appeler la police. Je suppose que c'était l'un des terroristes",
"Je ne les ai pas reconnus formellement, ils étaient habillés comme des policiers d'intervention, tenue noire, gilet pare-balles et fusil. Ça aurait pu être un policier s'il ne m'avait pas dit 'on ne tue pas les civils'. Ils étaient lourdement armés, comme des policiers qui interviennent avec des fusils type kalach. J'étais devant la porte de l'entreprise, j'ai serré la main de Michel et de l'un des terroristes. Il m'a dit 'je suis la police. Partez, on ne tue pas les civils'. Après je suis parti, et Michel a fermé le portail derrière moi. Je suis parti dans la foulée", témoigne Didier.
"Je ne savais pas s'il s'agissait d'une prise d'otages, d'un cambriolage. Je savais qu'il y avait quelque chose de pas normal. Je n'ai pas entendu de coup de feu". "Je pense que je vais aller voir mes collègues et jouer au loto, car j'ai eu beaucoup de chance ce matin", prolonge-t-il.
Pour rappel, les tueurs de la rédaction de Charlie Hebdo sont retranchés dans une imprimerie située à Dammartin-en-Goële. Ils retiendraient un otage. Un contact aurait été établi entre les frères Kouachi et le GIGN. Selon iTélé, les deux preneurs d'otage auraient l'intention d'aller jusqu'au bout et "de mourir en martyrs".
7sur7.be
"Lorsque je suis arrivé, mon client est sorti avec une personne armée qui s'est présentée de la police, mon client m'a demandé de partir, donc je suis parti. La personne qui s'était présentée comme étant de la police m'a dit : 'Partez, de toute façon on ne tue pas les civils', c'est ce qui m'a énormément interpellé, et j'ai décidé d'appeler la police. Je suppose que c'était l'un des terroristes",
"Je ne les ai pas reconnus formellement, ils étaient habillés comme des policiers d'intervention, tenue noire, gilet pare-balles et fusil. Ça aurait pu être un policier s'il ne m'avait pas dit 'on ne tue pas les civils'. Ils étaient lourdement armés, comme des policiers qui interviennent avec des fusils type kalach. J'étais devant la porte de l'entreprise, j'ai serré la main de Michel et de l'un des terroristes. Il m'a dit 'je suis la police. Partez, on ne tue pas les civils'. Après je suis parti, et Michel a fermé le portail derrière moi. Je suis parti dans la foulée", témoigne Didier.
"Je ne savais pas s'il s'agissait d'une prise d'otages, d'un cambriolage. Je savais qu'il y avait quelque chose de pas normal. Je n'ai pas entendu de coup de feu". "Je pense que je vais aller voir mes collègues et jouer au loto, car j'ai eu beaucoup de chance ce matin", prolonge-t-il.
Pour rappel, les tueurs de la rédaction de Charlie Hebdo sont retranchés dans une imprimerie située à Dammartin-en-Goële. Ils retiendraient un otage. Un contact aurait été établi entre les frères Kouachi et le GIGN. Selon iTélé, les deux preneurs d'otage auraient l'intention d'aller jusqu'au bout et "de mourir en martyrs".
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