Même s’il a été aboli, l’esclavage a laissé des traces encore visibles. Dans un message diffusé à l’occasion de la journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves le 25 mars 2021, le Secrétaire général des Nations unies appelle à « en finir et à liquider l’héritage de ce mensonge raciste ». D’après Antonio Guterres, la traite transatlantique des esclaves a pris fin il y a plus de deux siècles, mais les idées de suprématie blanche qui la sous-tendaient restent bien vivantes. C’est pourquoi il estime qu’il faut « travailler ensemble pour faire face aux conséquences pernicieuses et persistantes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves ». Et pour y arriver, dit M. Guteres, il faut redoubler d’efforts pour lutter contre le racisme, l’injustice et les inégalités et en édifiant des communautés et des sociétés inclusives. « En ce jour, nous réaffirmons notre attachement pour un monde où chacune et chacun puisse vivre en paix et dans la dignité et avoir sa chance », a-t-il soutenu.
Selon le Secrétaire général de l’Onu, en cette journée d’hommage, il est important de « penser avec humilité à la résilience dont ont dû faire preuve celles et ceux qui ont enduré les atrocités commises par les marchands et les propriétaires d’esclaves, avec l’approbation de toutes les personnes qui profitaient de l’esclavage. Nous savons que les femmes, les hommes et les enfants réduits en esclavage ont apporté d’immenses contributions à la culture, aux connaissances et à la société des pays vers lesquels ils ont été transportés », a-t-il ajouté.
Oumar FÉDIOR
Source : http://lesoleil.sn/commemoration-des-victimes-de-l...
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