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Communiqué du Conseil des ministres du vendredi 11 janvier 2012

Le Conseil des Ministres s'est réuni le vendredi 11 janvier 2013, au palais de la République, sous la présidence du Chef de l'Etat, Monsieur Macky SALL.


Rédigé par leral.net le Vendredi 11 Janvier 2013 à 20:58 | | 3 commentaire(s)|

Communiqué du Conseil des ministres du vendredi 11 janvier 2012
A l’entame de sa communication son Excellence Monsieur le Président de la République a exprimé sa vive préoccupation suite à la dégradation de la situation au Mali.

A ce propos, le Chef de l’Etat a souligné les graves menaces que la situation ainsi créée présente pour ce pays frère, en particulier pour les populations situées dans les zones de combat.

Il a réaffirmé la position du Sénégal en faveur de la restauration de l’intégrité territoriale du Mali, et exprimé le soutien de notre pays à la mobilisation internationale en cours, conformément à la demande des autorités maliennes, en vue de l’application immédiate de la résolution 2085 du 20 décembre 2012 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, autorisant le déploiement de la Mission Internationale de Soutien au Mali.

Abordant le second volet de son intervention relatif à la mise en place de la charte sur la déconcentration, le Président de la République a rappelé d'abord sa volonté de promouvoir une démarche de territorialisation des politiques publiques, afin de replacer les dynamiques locales au cœur des stratégies d'émergence.

Le Chef de l'Etat a ensuite demandé au Premier Ministre de s’assurer du partage au sein de l'administration, des premières conclusions des travaux de la charte, notamment par l’entremise de la tenue en mars, du premier conseil interministériel sur l'administration territoriale déconcentrée, tel que prévu par le code des collectivités locales depuis son adoption en 1996.

Introduisant le troisième point de sa communication, le Président de la République s’est penché sur le développement de la télé médecine. Il a à ce sujet, invité le Premier Ministre, en relation avec le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, à explorer les voies et moyens utiles, pour faire bénéficier à toutes les composantes de nos services de santé, les avantages multifonctionnels de cette importante technologie.

Selon le Chef de l’Etat, l’objectif de cette action sera, d’arriver d’ici l’horizon 2016, à rendre opérationnel, un réseau national de télémédecine, qui permettra une interconnexion à partir de Dakar, de l'ensemble des structures sanitaires publiques de santé.

Poursuivant son intervention, le Président de la République a informé le Conseil de sa décision d’accompagner fortement la dynamique d'entrepreneuriat, surtout chez les jeunes et les femmes, partout à travers le pays. Pour ce faire, un grand prix du Chef de l’Etat pour l'innovation en entrepreneuriat, sera institué à partir de cette année.

Le Chef de l'Etat s’est à la suite, préoccupé de la problématique de l'eau potable en milieu rural. A ce niveau, le Président de la République a donné des instructions au Premier Ministre, en relation avec le Ministre de l'Hydraulique et de l’Assainissement, à l’effet d’accélérer la construction de 300 nouveaux forages, dont 51 forages pastoraux, en plus de la remise en état des forages non fonctionnels.

Évoquant la question du civisme chez nos compatriotes, le Chef de l'Etat a réaffirmé sa détermination à restaurer avec l’ensemble des Sénégalais, l'esprit et les valeurs du patriotisme, sans oublier d’indiquer qu'il appartenait au Gouvernement, d'en donner le signal et d'en incarner toujours le sens.

Le Président de la République a ainsi décidé de la tenue, tous les premiers lundis de chaque mois, et en présence de tous les membres du Gouvernement, d’une cérémonie destinée à rendre les honneurs au drapeau national dans l'enceinte du palais de la République. En cas d’absence du territoire, le Premier Ministre se chargera de son organisation sur le parvis du building administratif, a ajouté, le Président de la République.

Le Chef de l'Etat a exprimé devant le Conseil sa forte préoccupation face au chômage massif des jeunes et a insisté sur l'urgence pour le Gouvernement, d’améliorer la condition de cette fraction clé de la population.

Il s'agira, d’après le Président de la République comme entre autres initiatives, de chercher à mobiliser les jeunes dans les travaux d'intérêt général, tels que le nettoiement, la réhabilitation et l'embellissement des espaces et édifices publics, la sécurité de proximité etc.

En exécution de cette politique volontariste venant en complément aux actions de lutte contre le chômage déjà entreprises, le Chef de l'Etat a informé le Conseil, du recrutement prochain de 15000 jeunes à Dakar et sa banlieue et de 15.000 autres sur le reste du territoire national.

Prenant la parole après le Président de la République, le Premier Ministre a rendu compte au Conseil des activités gouvernementales. Il a mis en exergue les résultats du Conseil interministériel sur la sécurité alimentaire tenu le mardi 8 janvier 2013.

A ce sujet, le Chef du Gouvernement a fait le bilan des différentes opérations de secours d'urgence, en matière d'assistance en vivres et de sauvegarde du bétail, engagées par le Gouvernement, suite à la mauvaise campagne agricole de l'année 2011, qui avait mis en situation de crise alimentaire plus de 800.000 habitants de nos campagnes, outre le danger de voir une partie importante de leur cheptel, décimée.

Evoquant la visite du Premier Ministre de Turquie au Sénégal, le Chef du Gouvernement a salué les résultats de ce déplacement qui a favorisé notamment un renforcement notable des liens de coopération entre les deux pays.

Ces bons résultats obtenus, d’après le Premier Ministre, sont illustrés par la tenue d’un forum des affaires Sénégal-Turquie, la création d'un fonds d'investissement Sénégalo-turc, la mise en place d'un groupe d'amitié Sénégalo-turc et enfin par le financement de plusieurs projets de développement, pour un montant de 300 millions de dollars, tirés de l’enveloppe destinée aux pays africains.

Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur a fait au Conseil, une communication qui a essentiellement porté sur la situation qui prévaut au Nord du Mali avec l'avancée des groupes armés vers le sud du pays. Cette situation, a indiqué le Ministre, doit inciter tous les Etats de notre sous-région, à se mettre en situation d’alerte afin d’anticiper sur les éventuelles risques sécuritaires et à se préparer à une possible donnée humanitaire.

Le Ministre de l'Energie et des Mines a présenté au Conseil les résultats d'une étude conduite par son département sur la question des conventions minières conclues par l'Etat. Les conclusions de l’étude ont ainsi révélé, aux dépens des ressources publiques, un manque à gagner, évalué sur la base des moins values fiscales et douanières induites, d’un montant de 401 milliards sur la période 2005-2012.

L'étude préconise des réformes diverses, ayant trait notamment à une meilleure prise en compte des intérêts stratégiques de l'Etat et à une implication accrue des nationaux dans le secteur.

Le Ministre de la Jeunesse, de l'Emploi et de la Promotion des Valeurs Civiques a exposé devant le Conseil, un programme d'action de son département sur la période 2013-2017. Le document qui a été largement discuté, propose une démarche novatrice permettant d’assurer un impact réel en faveur de l’emploi des jeunes.

Il s'agira pour le Ministère d'élaborer et d'appliquer une politique intégrée de la Jeunesse, qui puisse favoriser une meilleure participation de cette frange importante des populations au développement du pays.
En définitive, le Programme décliné, a pour ambition de promouvoir une politique de jeunesse axée sur l'épanouissement social et économique des Sénégalais âgés de 15 à 35 ans.

Le Président de la République a félicité le Ministre pour la qualité de son document. Après les discussions, le Conseil a adopté le plan d’action du Ministre de la Jeunesse, de l'Emploi et de la Promotion des Valeurs Civiques.

Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a examiné et adopté :

 Un projet de décret modifiant et complétant certaines dispositions du décret n°95 77 du 20 janvier 1995, portant application des articles 44 et 64 de la loi 94 63 du 22 août 1994 sur les prix, la concurrence et le contentieux économique ;

 Un projet de décret portant création de l’Université du Sine-Saloum à Kaolack ;

 Un décret fixant le siège et les conditions d’installation du Conseil économique, social et environnemental ;

 Un décret fixant la répartition des membres du Conseil économique, social et environnemental ;

 Fixant les conditions de désignation des membres du Conseil économique, social et environnemental ;

 Fixant les conditions de désignation des membres associés du Conseil économique, social et environnemental et leurs indemnités ;

 Fixant les indemnités et les avantages du Président du Conseil économique, social et environnemental ;

 Fixant les indemnités et les avantages des membres du Conseil économique, social et environnemental.




1.Posté par lam le 11/01/2013 21:33 | Alerter
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2.Posté par journalistes vendus le 12/01/2013 08:29 | Alerter
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Ici repose la défunte presse privée sénégalaise [Décès survenu le 25 Mars 2012] ( Modou Badiane)
On a coutume de dire que dans une démocratie digne de son nom, la presse représente le quatrième pouvoir après l’exécutif, le législatif et le judiciaire. Que deviendrait un tel système si le quatrième pouvoir, qui doit normalement équilibrer les trois autres, puisque plus indépendant, s’amène à jouer les baroudeurs ou pire les laudateurs ? Il faut qu’on le dise. La presse privée sénégalaise après la télévision nationale de Rien Tous les Soirs, est entrain de perdre de sa crédibilité et de son indépendance. Le dernier événement qui en atteste est la tentative d’immolation de Cheikh Mbaye le Lundi 07 Janvier 2013, devant les grilles du palais, que la presse, dans sa quasi-totalité, a traitée de façon parcellaire. Là où elle décrivait ces actes sous le régime Wade de désillusion d’une jeunesse laissée à elle-même, la même presse, les mêmes journalistes, essaient de justifier l’acte par une présumée folie de l’auteur. Le Mardi 08 Janvier 2013 soit moins de 24 H après l’incident, sa famille dément les rumeurs de la presse selon lesquelles, la victime souffrirait de troubles mentaux "Cheikh Mbaye jouit de toutes ses facultés mentales. Il développait même beaucoup de projets... ». Pourquoi ces glissades à répétition de la presse ? Les auteurs d’immolations sous Wade étaient ils plus sains d’esprits que le premier sous l’ère Macky ? La désillusion est elle moins présente sous Macky que sous son prédécesseur ? La question mérite d’être posée avec beaucoup de recul et sans subjectivité aucune. Cette manière de faire des journalistes, et pas des moins connus, ne rend ni service au régime actuel ni au peuple sénégalais. C’est une bombe que la presse a entre ses mains et qui risque d’exploser au moment où on s’y entendra le moins.
Madiambal Diagne dans sa chronique du Lundi 07 Janvier 2013 titrée « Inculpez Wade ou libérez Aïdara Sylla ! » a rappelé le rôle jouait par la presse dans la chute du régime de Wade. « Dix ans durant, nous nous sommes tués, à travers ces colonnes, à publier les hauts faits (de Wade) de prédation de ressources publiques » disait-il. La presse a telle perdu son verbe et son rôle de sentinelle dans une démocratie en marche avec l’élection de Macky Sall comme Président de la République du Sénégal ? Sommes-nous entrain d’assister à un gouvernement de journalistes après celui des avocats ? Les journalistes sont ils devenus complaisants face à leurs homologues qui composent l’entourage proche du Président ?
Vous avez été sans doute surpris de voir lors de son émission, ça me dit Mag, avec le Professeur Gadiaga du 15 décembre 2012, l’ex percutant Pape Allé Niang, déclarer après une analyse du juriste, « (…) j’attends de voir celui qui viendra ici me parler de la Haute Cour de Justice comme étant seule habilitée à juger les ex barons du gouvernement de Wade ». Le professeur venait de faire une brillante dichotomie entre les fautes qu’auraient commises un Ministre dans l’exercice de ses fonctions et durant l’exercice de ses fonctions. Cette satisfaction montrée du journaliste prouve deux choses. Il est prêt à défendre la position actuelle du gouvernement et ne laissera pas l’autre camp défendre son point de vu puisqu’il le juge déjà comme erroné. Est-ce cela le rôle du journaliste qui doit participer à l’éclosion de la vérité et à l’équilibre de l’information ?
Que dire de Mamadou Oumar Ndiaye qui ne semble pas être tout à fait d’accord avec le discours de Macky Sall lors du nouvel an, mais préfère le critiquer en utilisant la pédale douce. Il titre dans sa chronique parue dans le journal Le Témoin n°1109 « Discours de fin d’année du président Macky Sall: Oublis et omissions d’un (bon) discours». Cherche t il avec ce titre à caresser Macky dans le sens de la poile ou évite t il de s’amener les foudres de ses compères qui ont pris fait et cause pour le régime actuel ? Dans le fond, il souligne « Sur le fond, en revanche, il est sans doute notable que les spins doctors du Président n’ont pas accordé une très grande attention au contenu de son discours du nouvel an ». Il critique tout en qualifiant les rédacteurs de « spins doctors ». Content sans doute, de ses compères, malgré les oublis listés et le fond vide.
Que devient Souleymane Jules Diop, après nous avoir servi, pendant des années, qu’il ne défendait que des principes. N’est il pas devenu un membre à part entière de l’APR qu’il cherche à défendre vaille que vaille ?
Nous ne demandons pas à la presse d’être des ultra opposants comme le groupe Walfadjri, mais à jouer le rôle d’avant-gardiste qu’on lui connaissait, de faire comme le Groupe D-Media qui est le seul, à l’heure actuelle, à nous informer juste et vrai. Même les journalistes du Groupe Futur Medias que nous avons toujours connu pour leur professionnalisme s’adonnent à ces pratiques en cherchant à faire plaisir à leur patron devenu Ministre dans le gouvernement de Macky. Allassane Samba Diop est devenu méconnaissable et Mamadou Ibra Kane aphone.
Nous ne sommes pas contre le gouvernement, mais réclamons notre droit à l’information. La vraie information. Le peuple n’a pas besoin de mirage pour subsister. Face au faux il arrivera un moment où lui-même s’en détournera et réclamera ce qu’on a tenté de lui cacher. Le journaliste doit alerter et non applaudir. L’acclamation continue est du rôle du partisan et non du journaliste libre et indépendant. Nous avons besoin que l’on nous dise que le train n’est pas arrivé à l’heure. Celui qui arrive à temps ne constitue pas une information. Gilbert Keith Chesterton décrivait avec ironie le rôle du vrai journaliste en ces termes « Le journalisme consiste pour une large part à dire “Lord Jones est mort” à des gens qui n’ont jamais su que Lord Jones existait. »
Alors chers journalistes, reprenez vous et ressuscitez la presse décédée le 25 Mars 2012 pour que triomphe la démocratie sénégalaise !

Modou Badiane
Sociologue
badianemodou6@gmail.com

3.Posté par niane@gouv.sn le 01/02/2013 13:54 | Alerter
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Recteur d'une université qui n'existe pas ! Recteur de l’Université du Sine-Saloum de Kaolack

Pourtant l'université de la banlieue qui a des locaux à sébi et un financement de la BM on y nomme plutôt un coordonnateur.

Pauvre Sénégal, que Dieu ait pitié des sénégalais ; amine.

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