Excepté Dakar, le rapport d’étape des Conseils des ministres décentralisés de 13 régions du Sénégal a été publié. Ce document révèle qu’à ce jour, l’ensemble des investissements consentis par l’Etat du Sénégal s’élèvent à 2 450,913 milliards francs Cfa. Ayant démarré à Saint-Louis le 06 juin 2012, les Conseils des ministres décentralisés se sont terminés à Dakar, le 19 juillet 2016.
Des moments importants permettant au Président de la République de se rapprocher, avec son Gouvernement et son Administration centrale, au plus près des populations locales, tous segments confondus, des élus locaux et des autorités administratives déconcentrées, et de s’imprégner davantage de leur vécu.
Mieux, ces rencontres ont permis d’identifier les potentialités de chaque région, les opportunités et les atouts, les contraintes et les défis et de les traduire en projets et programmes. Un rapport d’étape a ainsi été publié, pour faire le point de l’état d’exécution des programmes d’investissements validés. Lesquels ont été pris en compte dans le Programme Triennal d’investissement Public (PTIP), dans le cadre d’une programmation pluriannuelle glissante, depuis 2012.
Ce rapport établit un bilan d’étape pour les 13 régions, sauf la capitale. Ayant plusieurs projets en instance de démarrage et étant la dernière à accueillir le Conseil des ministres délocalisé, Dakar a fait l’objet d’un traitement spécifique.
« A ce jour, l’ensemble des investissements consentis par l’Etat et ses différents démembrements, en cours d’achèvement ou entièrement exécutés, est évalué à 2 450,913 milliards, soit un taux d’exécution global de 82% », lit-on dans le document.
Qui renseigne qu’au total, « les engagements en matière d’investissements dans les régions de Saint-Louis, Kaolack, Diourbel, Ziguinchor, Louga, Matam, Kolda, Tambacounda, Kédougou, Thiès, Sédhiou, Kaffrine et Fatick ont été évalués à 2 998,745 milliards de F CFA et concernent des programmes et projets à réaliser à fin 2017 ».
Cependant, les investissements publics s’inscrivent dans une programmation pluriannuelle glissante et s’effectuent de manière continue.Ainsi, les projets et programmes s’exécutent sur plusieurs cycles budgétaires. Avec le Plan Sénégal Emergent, des programmes comme le PUDC, le Programme de Relance Accélérée (PRACAS) et d’autres programmes sectoriels, ont été lancés dans divers secteurs : agriculture, éducation et formation, enseignement supérieur, hydraulique urbaine et rurale, assainissement, entre autres.
Ces projets et programmes ont contribué à accélérer la prise en compte des besoins des populations et à rehausser le portefeuille des réalisations dans toutes les régions. Mieux, le document nous renseigne qu’au total, des niveaux d’exécution appréciables ont été notés pour les régions de Saint Louis (111%), Matam (145%), Thiès (115%), Kolda (101%), Ziguinchor (86%), Louga (79%) et Tambacounda (73%).
La région de Fatick, avec 50%, affiche un taux d’exécution assez satisfaisant. Toutefois, les performances dans les régions de Sédhiou (36%), Kaffrine (39%) et Kédougou (46%), sont à améliorer. Des efforts devront être faits pour accélérer les investissements prévus au niveau de Diourbel et de Kédougou, pour relever leur taux d’exécution.
Pour ces régions, des retards importants ont été observés dans la réalisation de projets d’infrastructures importants. Il s’agit d’hôpitaux, de stades, d’infrastructures routières et de pistes prévus pour Kaffrine, Sédhiou, Kédougou.
Ces retards résultent des difficultés dans la mobilisation des ressources ou de lenteurs dans les procédures d’instruction des projets et de passation des marchés (Boucle du Boudier, Pont de Marsassoum, Pont de Rosso, hôpitaux de Sédhiou et Kédougou…).
« Des défaillances ont également été observées au niveau de certaines entreprises adjudicataires de marchés publics d’infrastructures », note-t-on dans le rapport.
Aliou Diouf (Libération)
Des moments importants permettant au Président de la République de se rapprocher, avec son Gouvernement et son Administration centrale, au plus près des populations locales, tous segments confondus, des élus locaux et des autorités administratives déconcentrées, et de s’imprégner davantage de leur vécu.
Mieux, ces rencontres ont permis d’identifier les potentialités de chaque région, les opportunités et les atouts, les contraintes et les défis et de les traduire en projets et programmes. Un rapport d’étape a ainsi été publié, pour faire le point de l’état d’exécution des programmes d’investissements validés. Lesquels ont été pris en compte dans le Programme Triennal d’investissement Public (PTIP), dans le cadre d’une programmation pluriannuelle glissante, depuis 2012.
Ce rapport établit un bilan d’étape pour les 13 régions, sauf la capitale. Ayant plusieurs projets en instance de démarrage et étant la dernière à accueillir le Conseil des ministres délocalisé, Dakar a fait l’objet d’un traitement spécifique.
« A ce jour, l’ensemble des investissements consentis par l’Etat et ses différents démembrements, en cours d’achèvement ou entièrement exécutés, est évalué à 2 450,913 milliards, soit un taux d’exécution global de 82% », lit-on dans le document.
Qui renseigne qu’au total, « les engagements en matière d’investissements dans les régions de Saint-Louis, Kaolack, Diourbel, Ziguinchor, Louga, Matam, Kolda, Tambacounda, Kédougou, Thiès, Sédhiou, Kaffrine et Fatick ont été évalués à 2 998,745 milliards de F CFA et concernent des programmes et projets à réaliser à fin 2017 ».
Cependant, les investissements publics s’inscrivent dans une programmation pluriannuelle glissante et s’effectuent de manière continue.Ainsi, les projets et programmes s’exécutent sur plusieurs cycles budgétaires. Avec le Plan Sénégal Emergent, des programmes comme le PUDC, le Programme de Relance Accélérée (PRACAS) et d’autres programmes sectoriels, ont été lancés dans divers secteurs : agriculture, éducation et formation, enseignement supérieur, hydraulique urbaine et rurale, assainissement, entre autres.
Ces projets et programmes ont contribué à accélérer la prise en compte des besoins des populations et à rehausser le portefeuille des réalisations dans toutes les régions. Mieux, le document nous renseigne qu’au total, des niveaux d’exécution appréciables ont été notés pour les régions de Saint Louis (111%), Matam (145%), Thiès (115%), Kolda (101%), Ziguinchor (86%), Louga (79%) et Tambacounda (73%).
La région de Fatick, avec 50%, affiche un taux d’exécution assez satisfaisant. Toutefois, les performances dans les régions de Sédhiou (36%), Kaffrine (39%) et Kédougou (46%), sont à améliorer. Des efforts devront être faits pour accélérer les investissements prévus au niveau de Diourbel et de Kédougou, pour relever leur taux d’exécution.
Pour ces régions, des retards importants ont été observés dans la réalisation de projets d’infrastructures importants. Il s’agit d’hôpitaux, de stades, d’infrastructures routières et de pistes prévus pour Kaffrine, Sédhiou, Kédougou.
Ces retards résultent des difficultés dans la mobilisation des ressources ou de lenteurs dans les procédures d’instruction des projets et de passation des marchés (Boucle du Boudier, Pont de Marsassoum, Pont de Rosso, hôpitaux de Sédhiou et Kédougou…).
« Des défaillances ont également été observées au niveau de certaines entreprises adjudicataires de marchés publics d’infrastructures », note-t-on dans le rapport.
Aliou Diouf (Libération)