C'est le coup de tonnerre de la campagne des Législatives en France. Aïssata Mbodj, présidente de la section de Grigny (Essonne) a démissionné de l'APR, pour retourner au PDS, son parti d'origine.
"Tous les militants et sympathisants responsables de la coalition gagnante Wattu Senegaal sont invités au grand meeting qui aura lieu le samedi 22 juillet, à partir de 18 heures, à Grigny..."
C'est le message d'invitation envoyé vendredi après-midi par Meïsa Touré, la tête de liste de la diaspora de cette coalition. Sauf que derrière l'organisation de ce meeting de Grigny, se cache ...la responsable locale de l'APR, Aïssata Mbodj. Elle va en effet, à l'occasion, officialiser sa démission du parti de Macky Sall, et annoncer son retour auprès du Pds d'Abdoulaye Wade qu'elle avait quitté un jour de décembre 2008.
« Je ne me suis disputée avec personne, mais je préfère partir. Il y a un proverbe pulaar qui dit : « quand tu ne sais pas où aller, il faut retourner d' où tu viens », confie Mme Mbodj dans son entretien avec Afrique Connection. « Je ne me reconnais plus dans le valeurs de l'APR. J'ai fais mes premiers pas au Pds, j'ai milité au Pds depuis le lycée, il y a 40 ans », précise t-elle.
« La première fois que j'ai quitté le Pds, en décembre 2008, c'est parce que je ne me reconnaissais plus dans ses valeurs. Là aussi c'est le cas : je ne me reconnais plus dans les valeurs de l'APR», martèle Aïssata Mbodj., qui poursuit : « Je suis dans une grande coordination qui regroupe plusieurs villes de l'Essonne ».
A t-elle déjà envoyé sa lettre de démission aux instances de l'APR en France ? « Non, pas encore », répond-elle. Avant de préciser : « Je ne vais pas tarder à le faire. Je vais retourner au Pds où il y a plus de respect. »
Selon les informations de AfriqueConnection, Mme Mbodj quitte le navire parce qu'elle est « frustrée » de ne pas être investie sur la liste des candidats de la circonscription. « C'est pas du tout à cause de ça. C'est juste parce qu'il y a des pratiques que je ne reconnais pas », élague-t-elle.
Qu'en pense donc Madame Mbacké, vice-consul de Paris et présidente du mouvement des femmes APR de France, dont elle est réputée proche ? A cette question d'Afrique Connection, l'intéressée répond : « Moi, quand je ne suis pas d'accord, je le dis, et ça, c'est partout. Quand j'ai une décision à prendre, je l'a prends seule. Je n'ai de comptes à rendre à personne. J’en ai même pas parlé avec elle (Madame Mbacké). Quand j'enverrai ma lettre, tout le monde le saura que c'est officiel. J'ai préféré faire d'abord mon meeting, ensuite j'envoie ma lettre de démission."
Mme Mbodj de conclure: "C'est ma propre décision, personne ne m'a forcée, personne ne m'a influencée. J'ai fait mes analyses, je me suis dit qu'il faut partir. Et c'est sans rancœur pour personne. Et je souhaite bonne chance aux candidats de la liste ».
"Tous les militants et sympathisants responsables de la coalition gagnante Wattu Senegaal sont invités au grand meeting qui aura lieu le samedi 22 juillet, à partir de 18 heures, à Grigny..."
C'est le message d'invitation envoyé vendredi après-midi par Meïsa Touré, la tête de liste de la diaspora de cette coalition. Sauf que derrière l'organisation de ce meeting de Grigny, se cache ...la responsable locale de l'APR, Aïssata Mbodj. Elle va en effet, à l'occasion, officialiser sa démission du parti de Macky Sall, et annoncer son retour auprès du Pds d'Abdoulaye Wade qu'elle avait quitté un jour de décembre 2008.
« Je ne me suis disputée avec personne, mais je préfère partir. Il y a un proverbe pulaar qui dit : « quand tu ne sais pas où aller, il faut retourner d' où tu viens », confie Mme Mbodj dans son entretien avec Afrique Connection. « Je ne me reconnais plus dans le valeurs de l'APR. J'ai fais mes premiers pas au Pds, j'ai milité au Pds depuis le lycée, il y a 40 ans », précise t-elle.
« La première fois que j'ai quitté le Pds, en décembre 2008, c'est parce que je ne me reconnaissais plus dans ses valeurs. Là aussi c'est le cas : je ne me reconnais plus dans les valeurs de l'APR», martèle Aïssata Mbodj., qui poursuit : « Je suis dans une grande coordination qui regroupe plusieurs villes de l'Essonne ».
A t-elle déjà envoyé sa lettre de démission aux instances de l'APR en France ? « Non, pas encore », répond-elle. Avant de préciser : « Je ne vais pas tarder à le faire. Je vais retourner au Pds où il y a plus de respect. »
Selon les informations de AfriqueConnection, Mme Mbodj quitte le navire parce qu'elle est « frustrée » de ne pas être investie sur la liste des candidats de la circonscription. « C'est pas du tout à cause de ça. C'est juste parce qu'il y a des pratiques que je ne reconnais pas », élague-t-elle.
Qu'en pense donc Madame Mbacké, vice-consul de Paris et présidente du mouvement des femmes APR de France, dont elle est réputée proche ? A cette question d'Afrique Connection, l'intéressée répond : « Moi, quand je ne suis pas d'accord, je le dis, et ça, c'est partout. Quand j'ai une décision à prendre, je l'a prends seule. Je n'ai de comptes à rendre à personne. J’en ai même pas parlé avec elle (Madame Mbacké). Quand j'enverrai ma lettre, tout le monde le saura que c'est officiel. J'ai préféré faire d'abord mon meeting, ensuite j'envoie ma lettre de démission."
Mme Mbodj de conclure: "C'est ma propre décision, personne ne m'a forcée, personne ne m'a influencée. J'ai fait mes analyses, je me suis dit qu'il faut partir. Et c'est sans rancœur pour personne. Et je souhaite bonne chance aux candidats de la liste ».