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Course vers la présidence : Quand Idy, Macky et Karim se bousculent à l’Elysée

Sommes-nous véritablement un pays souverain en cette fin de siècle ? C’est à voir, car il y a lieu de se demander, si la célébration de la fête de l’indépendance, pendant laquelle les anciens combattants bombent le torse, a encore un sens pour les hommes politiques qui nous gouvernent, ou qui aspirent à conduire les destinées du pays. N’étant pas capables de se décider seuls, en toute autonomie, disons en toute indépendance, ils sont encore à l’heure de la quête de la bénédiction de l’Elysée.

Source : L’Office


Rédigé par leral.net le Jeudi 28 Août 2008 à 12:38 | | 2 commentaire(s)|

Course vers la présidence : Quand Idy, Macky et Karim se bousculent à l’Elysée
Nos chefs d’Etat, du moins nos candidats à la présidence, continuent en effet, toute honte bue, d’aller en France pour un adoubement. A l’heure où la liberté et les progrès dits démocratiques sont clamés de partout. Rappel historique : De Senghor en passant par Abdou Diouf et Me Abdoulaye Wade, les prétendants à la magistrature suprême, au Sénégal ou en Afrique ont eu toujours recours à la France dans une guerre de positionnement .

Aujourd’hui, c’est Karim Wade, Macky Sall et Idrissa Seck qui se bousculent dans la cour de l’Elysée, pour se frayer un chemin avant de jeter les amarres. Reste à savoir si c’est l’Elysée ou le peuple sénégalais qui fait ses rois ? Ou même des prétendants à la magistrature suprême. En effet, l’histoire enseignante enseignait à nos aînés que nos ancêtres étaient des Gaulois. Nos dirigeants Diouf ont toujours eu la bénédiction de la France, et Me Abdoulaye Wade est resté plus d’un an en France pour préparer son assaut final vers le Palais présidentiel lors de l’élection présidentielle de 2000. Wade était resté auprès des « Gaulois » au moment où les Dansokho, Bathily, Landing et autre Madior Diouf préparaient son atterrissage. Cette fois-ci, pour la succession annoncée de l’actuelle président, voilà que son fils et conseiller Karim Wade et ses deux anciens premiers ministres, Idrissa Seck et Macky Sall, se pointent dans la cour française pour se bousculer à l’Elysée ; un faiseur de roi. En premier lieu, c’est Idrissa Seck qui depuis sa sortie de prison est parti en France pour un « exil politique », et y a érigé son quartier général ; le centre névralgique de sa bataille. Deuxièmement, Macky Sall, limogé de la Primature, élu président de l’Assemblée nationale, est allé chercher force au niveau de l’hexagone. Ce qui lui a valu le grade de chevalier de la Légion d’honneur française ; et sera reçu et décoré prochainement au Sénat français. Une bataille pour la succession de Wade, qui a déjà commencé dans les chancelleries occidentales. Mieux, Idrissa Seck a été reçu aux Usa, Karim y a reçu des éloges et décorations, et Macky s’apprête à en faire autant. Autant de faits et d’événements qui ne sont point dus au hasard. Mais pour le moment, le seul atout est détenu par Karim Wade, eu égard à ses entrées au niveau des monarchies pétrolières arabes. Une guerre de positionnement qui ne dit pas son nom, même si ces derniers semblent avoir oublié que le vrai électorat se trouve au Sénégal.

Ousmane Ly (L’Office)

Senegal Leral


1.Posté par LE PRO le 28/08/2008 13:39 | Alerter
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Dommage pour la presse professionnelle ! Avec un article d'une si profonde nullité, on ne doit pas s'étonner que les gouvernants accordent peu de crédit à ce type de journaux. Rien de solide dans ces écrits ! Combien de leaders politiques français ou étrangers les Présidents Senghor, Diouf et Senghor ont reçu à Dakar ? Est-ce à dire que ces braves monsieurs cherchaient leur bénédiction pour aller à la conquête des suffrages de leurs compatriotes ? Arrêtons ce cirque de conjectures stériles et d'interprétations mensongères. Ca n'honore pas les pros de l'information. C'est triste de le constater mais à y voir de plus près, Farba Senghor a tout à fait raison de s'en prendre à cette nouvelle race de journaleux. Même si évidemment les méthodes employées pour se faire entendre constratsent avec les valeurs républicaines. Le Sénégal ne mérite pas ce type de journalisme au rabais ! Agissons avant qu'il ne soit trop tard pour mettre fin à ces pratiques honteuses !

2.Posté par un patriote désespéré le 28/08/2008 17:11 | Alerter
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LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT SARKOZY

Cher Président, je me permets de vous rappeler que vous êtes le Président du pays des droits de l’homme. Et en ce sens tous les actes que vous posez durant votre magistrature engageront le peuple français.

Je suis obligé de vous dire que je suis fils d’un porteur de Pancartes : en effet, l’histoire de ces valeureux fils du Sénégal qui ont accueilli le Président De Gaulle il y’a de cela cinquante années pour dire leur envies de souveraineté, leurs envies d’homme libre capable de se prendre en charge et de gérer le destin de leur pays le Sénégal.
Pour information je suis un Sénégalais résident dans votre pays et fort respectueux des institutions, des lois de la République en tenant compte de vos coutumes et us pour être en harmonie avec les valeurs que mes parents m’ont inculpées sans oublier que ma religion m’apprend le respect de l’homme, de la nature, de la faune et de la flore.
Tout cela pour vous situer sur ma personnalité et enfin pour venir à l’essentiel de ma lettre.

Vous êtes pas sans savoir de la situation extrêmement préoccupante que traverse le Sénégal à l’heure actuelle. Et tout cela par la seule faute d’un homme certes démocrate mais pas du tout Républicain.

Je m’explique : voici un homme qui est devenu Président par un vote sanction du régime socialiste après quarante années de gestion du Sénégal. Ce n’est pas moi qui vous apprendra la politique étrangère de notre époque.

Alors qu’aujourd’hui, les journalistes sénégalais fréquentent plus les palais de justices et la division des investigations criminelles que leurs salles de rédaction, alors que les journalistes sont passés à tabac par la brigade polyvalente de la police, pendant que les journalistes sont agressés, injuriés par la garde rapprochée du président en pleine séance de conférence aux Etats-Unis devant un parterre de journalistes afro-américains, pendant que des locaux de presse sont saccagés leurs matériels détruits. Et enfin, des ministres de la république menacent devant cameras et radios les journalistes et demandent par la même occasion un boycott des presses qui ne leurs sont pas favorables et en brandissant la menace des impôts pour les tuer financièrement pas une seule voix ne s’est levée à l’étranger pour dénoncer ces comportements d’un autre temps.

A cela s’ajoute un sentiment d’impunité, de magouilles, de corruptions bref tout ce qui va avec un régime totalitaire et surtout que l’essence de tous ces actes posés depuis quelques temps nous indiquent d’une monarchie rampante dans notre cher pays le Sénégal au passé démocratique.

C’est pourquoi je me permets encore une fois d’attirer votre attention sur un acte politique que vous venez de poser en recevant M. karim wade et vous connaissant cet acte est loin d’être anodin venant de votre part.

Sans rentrer dans les détails souvenez-vous que nos deux pays ont des relations qui sont liées depuis la nuit des temps et que nos histoires se sont toujours rencontrées. Donc sachez M. le Président, que le peuple sénégalais vous suit dans vos relations avec la famille wade et que toutes ingérences à ce niveau seront jugées sur pièce.

Recevez mes salutations respectueuses. Et vive la DEMOCRATIE et la LIBERTE.

Diene Baye Medoune

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