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Danse : « Caxagun » « Takhassi rip* » généralisé

Rédigé par leral.net le Jeudi 27 Septembre 2012 à 15:42 | | 4 commentaire(s)|

Que nous arrive-t-il ? Le Sénégal s’est toujours signalé au monde par la célérité de ses cerveaux. L’homo senegalensis s’est toujours bien exporté dans les universités occidentales, dans le système des Nations unies et dans les plus grandes institutions internationales. « Le Sénégal, un petit pays, des ressources humaines enviées ». C’est ce qu’on avait l’habitude


Danse : « Caxagun » « Takhassi rip* » généralisé
d’entendre ou de lire. Cela flattait notre ego et nous donnait envie de toujours nous illustrer. Foin de ce temps béni où l’école produisait des intellectuels de la veine de Cheikh Hamidou Kane, Souleymane Bachir Diagne, Mamoudou Touré, Mamadou Lamine Loum, etc. Ce temps appartient désormais à l’imaginaire. Au conte. Il était une fois…

Les temps ont bien changé. La mode est, aujourd’hui, l’effeuillage, aux muscles, aux pieds volants et aux f… tremblotants. Votre enfant peine à trouver sa voie à l’école, rassurez-vous, la réussite se ramasse dans la rue. Plus besoin d’acheter des fournitures scolaires aussi ruineuses que les factures très électriques de la Senelec. Trouvez plutôt des anabolisants et des haltères à vos chérubins et mettez-les à l’ouvrage sur le sable océan. Les muscles se monnaient à coups de millions dans l’arène sénégalaise. Ou désinscrivez-les de cette machine à former des chômeurs qu’est l’école sénégalaise pour les confier à des formateurs de foot.

Il fut un temps pas très loin derrière nous où nos parents veillaient sur nous avec un zèle de nouveau converti. Les jeux étaient interdits et les études passaient avant tout. Il n’était pas question, pour eux, que leur enfant passât son temps à taper sur un ballon, à courir sans raison, à lire des bandes dessinées ou à pousser la chansonnette. Les saltimbanques n’étaient pas désirés dans nos familles, les sportifs encore moins. Non ! Il fallait être un crack, réussir dans les études, devenir ministre, député, gouverneur ou même président de la République. Le rêve de tout parent. Et pour aider la progéniture à bien assimiler ses leçons, l’on n’hésitait pas à lui faire ingurgiter des litres de « kiiss », cette eau miraculeuse tout droit sortie des amulettes maraboutiques et destinée à fixer le savoir dans les cerveaux distraits de la marmaille. Que l’on est loin de tout cela aujourd’hui. Nombre de parents rêvent de donner naissance à un El Hadj Diouf ou à un Balla Gaye 2. Ils n’ont pas été des cracks sur les bancs de l’école, mais gagnent aujourd’hui beaucoup plus que ces génies au QI surdimensionné.

Pas facile d’avoir le talent de Diouf ou les muscles de BG2. Pour contourner la difficulté, les jeunes Sénégalais rivalisent d’impertinence et de légèreté. Et ils n’ont pas tort, puisque l’outrecuidance est devenue la nouvelle mesure de la réussite. Il suffit, en effet, de se tondre la tête, d’inventer une danse de singe à laquelle on colle le doux sobriquet de « caxagun » pour passer pour une star. Tous les soirs, une chaine de télé de la place empêche Dakar de dormir en compilant tous les « tanebeer » du Sénégal. C’est du « caxagun » à longueur d’émissions. Une nouvelle danse, une nouvelle philosophie de la légèreté qui, telle une voûte de fumée, profonde et sombre, a fini d’envelopper le peu de matière pensante qui résidait en nous. L’école est en grève, le taux de réussite lors des examens est à un niveau historique de faiblesse, mais la tristesse ne nous martyrise nullement. Comment être triste dans un pays de « caxagun » généralisé ?

* « Caxagun » : une danse en vogue




1.Posté par cherif aidara le 27/09/2012 16:20 | Alerter
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chérif aidara le petit fils de cheikh sadibou aidara grand marabout
est la aujourdhui pour aider ce qui on besoin de lui pour tout les domaines
amour chance reussite travail mariage santé succés dans vos entreprises basé sur le saint coran incha allah kou gneuw sa adio fadiou
thi barké cheikhna cheikh sadibou thi barké yonentebi mouhamad salalahou aleyhi wa salam wa salatou wa salam hairou leumbiya badar ak ouhout
contact ;00221 77 921 57 39 ou sur skype aidara61 merci

2.Posté par schwarzeraal le 27/09/2012 18:28 | Alerter
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oú etes vous né mon cher? n´avez vous pas vecu les années 70 oú des femmes devenues meres et grands meres dansaient en plein jour dans des sabbars en montrant le cul et provoquaient un sabbar boutasse . ce que ces filles n´est nouveau . kéwélle douteupe domdji beutte. koubeugge ndiange nguire sa euleukke dinga diange.

3.Posté par schwarzeraal le 27/09/2012 18:57 | Alerter
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ce que ces filles font n´est pas nouveau

4.Posté par badolo le 28/09/2012 13:09 | Alerter
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Hé la danse senegalaise etait plus belle plus artistique que cette merde que l´on nous sert maintenant qui n´est meme pas jolie.

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