En effet, présentement à Monrovia pour les besoins de la session budgétaire du parlement de la CEDEAO, il a câblé Dakar actu pour fustiger avec la dernière énergie "des sorties malencontreuses qui n’aident en rien au développement de Rufisque."
L’essentiel dira-t-il, "est de s’unir derrière le Maire de la ville et qu’ensemble opposition et partis au pouvoir, tous ensemble. Que nous puissions réfléchir et trouver des solutions aux difficultés que rencontrent nos populations. Il ne sert à rien d’indexer les autorités municipales, le TER et l’Etat en occultant les vraies causes des inondations à Rufisque, qui ne datent pas d’aujourd’hui."
Occasion pour le Président du Conseil Départemental de revenir sur les différents projets et programmes initiés dans le département. En effet, "l’Etat du Sénégal avait mis en place une structure dénommée PCRPE dirigée à l’époque par l’ancien Ministre Salif Ba. Cette dernière structure a été remplacée par le PAPCREE (Projet pour l’achèvement des programmes de construction et de réhabilitation d’édifice de l’Etat) créé par arrêté interministériel N°1234 du 12 février 2010 dont le dernier décret de fin de service a permis de confier leurs portefeuilles de projet à la direction de la construction et l’autre partie des projets [une centaine ] à l’agence de construction des édifices et bâtiments publics créée par décret N° 2011-657 du 1er juin 2011 d du temps de l’alternance" , a souligné le président du Conseil départemental.
Dans le même sillage, il a tenu à préciser que "beaucoup de ces projets ont été achevés avec d’importantes dotations budgétaires grâce au Président Macky Sall dont les dossiers sur l’assainissement de Rufisque, objet des polémiques.
Pour revenir à l’assainissement de Rufisque, il faut rappeler que ce projet avait plusieurs composantes dans la vieille ville et qui consiste à la réhabilitation et la couverture du canal de l’ouest dont les travaux font l’objet d’arrêt depuis sa jonction avec la route nationale. La deuxième composante est la réalisation du canal central qui est parti du point G derrière l’hôpital Youssou Mbargane Diop, dont le choix était l’œuvre du Ministre Oumar Guèye à l’époque Ministre de l’Hydraulique.
Ce canal a permis de drainer toutes les eaux pluviales de toute cette zone allant de Darou Rhamane en passant par le lycée moderne de Rufisque ou a été construit un grand bassin de réception et dont la finalité était la traversée de la route nationale vers la station de pompage. La dernière composante est la réhabilitation du canal Baudin de même que la station qui porte son nom.
Aujourd’hui, la première composante a eu une modification avec l’avènement de PROMOVILLE Squi a hérité de ce projet et qui va avec l’élargissement de la nationale en 2x2 voies, régler le problème de drainage des eaux pluviales.
Tous ces projets existaient avant l’avènement du TER qui constitue un programme ambitieux de mobilité, surtout qu’avec la mise en service de l’autoroute à péage, les problèmes de circulation existent et continueront d’exister s’il n’y a pas des projections comme le TER.
Maintenant le débat ne se situe pas sur un tunnel en construction, mais dans l’identification des causes d’obstruction des eaux pluviales et en regardant de plus prè,s avec les décideurs, les données et les plans techniques de ce projet surtout dans le volet assainissement et évacuation des eaux pluviales afin qu’ultérieurement, des solutions puissent être trouvées.
Ce n’est point dans des propos par réseaux sociaux ou par la presse que l’on remettra en cause cet investissement énorme de l’Etat ; mais dans une concertation et un débat inclusif de tout le monde, que l’on pourra relever la marche vers l’émergence de Rufisque."
Par ailleurs, le Président Souleymane Ndoye invite les uns et les autres à une véritable introspection. En effet, il pointe du doigt "les derniers lotissements dans les extensions de la ville qui se sont faits sans respect des minima requis pour un lotissement et qui causent aujourd’hui d’énormes difficultés aux populations de ces nouvelles cités et au-delà, de toute la ville."
A ce sujet, il rappelle que "beaucoup de ces programmes de lotissements dans les zones d’extension telles que Rufisque 2, Cite Serigne Mansour, Darourhamane, et même Gouye Mouride initiés à l’époque, n’ont jamais fait l’objet d’approbation par les services tels que l’ONAS. Et souvent certains de nos compatriotes construisent dans des passages d’eaux pluviales ou même dans des zones classées non edificandi. Il faut qu’on se demande si tous ces lotissements, objets des problèmes, ont respecté toutes les procédures [adduction d’eau, électrification et réseau d’assainissement].
Pour ce qui est de la stagnation des eaux pluviales, rappelez-vous que dans le périmètre de la mairie jusqu’à la police, des situations identiques dénommées inondations sont toujours vécues par les résidents, à chaque fois que nous avons une forte pluie; mais qu’il suffit de mettre en marche la station de pompage de Keury Kao pour que l’eau soit évacuée. Et une fois de plus, c'est pour résoudre toutes ces difficultés et cette problématique de l’assainissement que l’Etat du Sénégal a injecté 10 Milliards de nos francs dans un programme en cours de réalisation dans certains quartiers de Rufisque et ceci pour dire, comme je l’ai exprimé au Ministre du développement communautaire lors de sa visite, que Rufisque a besoin d’un plan Marshall. Le vrai débat se trouve là bas."
Occasion pour Souleymane NDOYE de féliciter le Préfet du département qui "sillonne les quartiers et part à la rencontre des populations sans tambour ni presse et parfois en compagnie des autorités municipales. C’est dans ce sens que nous avions initié avec lui des visites en présence du Maire de la Ville, du Maire de Rufisque EST, du DG de l’Apix et des techniciens de Eiffage visite durant laquelle nous leur avions fait un certain nombre d’observations qui malheureusement, n’ont pas été suivies."
Fidèle à ses principes, Souleymane Ndoye invite l’APIX "à organiser rapidement une audition publique sur les travaux du TER, à connecter le plus rapidement possible les canalisations du TER aux réseaux existants; et enfin et dans l’urgence, ériger des passerelles sur les axes stratégiques et très fréquentés comme Djoutibi , Guendel , keury Kao etc... au lieu de commencer dans des zones qui ne sont pas fréquentées."
Pour finir, Souleymane Ndoye invite les uns et les autres à savoir raison garder et à s’attaquer aux vrais problèmes des Rufisquois; car dira t-il "nous ne sommes pas encore aux élections locales. L’urgence est de s’unir autour de l’essentiel pour résoudre les problèmes des Rufisquois", a-t-il conclu.
HD Souleymane Ndoye, président du Conseil Départemental
L’essentiel dira-t-il, "est de s’unir derrière le Maire de la ville et qu’ensemble opposition et partis au pouvoir, tous ensemble. Que nous puissions réfléchir et trouver des solutions aux difficultés que rencontrent nos populations. Il ne sert à rien d’indexer les autorités municipales, le TER et l’Etat en occultant les vraies causes des inondations à Rufisque, qui ne datent pas d’aujourd’hui."
Occasion pour le Président du Conseil Départemental de revenir sur les différents projets et programmes initiés dans le département. En effet, "l’Etat du Sénégal avait mis en place une structure dénommée PCRPE dirigée à l’époque par l’ancien Ministre Salif Ba. Cette dernière structure a été remplacée par le PAPCREE (Projet pour l’achèvement des programmes de construction et de réhabilitation d’édifice de l’Etat) créé par arrêté interministériel N°1234 du 12 février 2010 dont le dernier décret de fin de service a permis de confier leurs portefeuilles de projet à la direction de la construction et l’autre partie des projets [une centaine ] à l’agence de construction des édifices et bâtiments publics créée par décret N° 2011-657 du 1er juin 2011 d du temps de l’alternance" , a souligné le président du Conseil départemental.
Dans le même sillage, il a tenu à préciser que "beaucoup de ces projets ont été achevés avec d’importantes dotations budgétaires grâce au Président Macky Sall dont les dossiers sur l’assainissement de Rufisque, objet des polémiques.
Pour revenir à l’assainissement de Rufisque, il faut rappeler que ce projet avait plusieurs composantes dans la vieille ville et qui consiste à la réhabilitation et la couverture du canal de l’ouest dont les travaux font l’objet d’arrêt depuis sa jonction avec la route nationale. La deuxième composante est la réalisation du canal central qui est parti du point G derrière l’hôpital Youssou Mbargane Diop, dont le choix était l’œuvre du Ministre Oumar Guèye à l’époque Ministre de l’Hydraulique.
Ce canal a permis de drainer toutes les eaux pluviales de toute cette zone allant de Darou Rhamane en passant par le lycée moderne de Rufisque ou a été construit un grand bassin de réception et dont la finalité était la traversée de la route nationale vers la station de pompage. La dernière composante est la réhabilitation du canal Baudin de même que la station qui porte son nom.
Aujourd’hui, la première composante a eu une modification avec l’avènement de PROMOVILLE Squi a hérité de ce projet et qui va avec l’élargissement de la nationale en 2x2 voies, régler le problème de drainage des eaux pluviales.
Tous ces projets existaient avant l’avènement du TER qui constitue un programme ambitieux de mobilité, surtout qu’avec la mise en service de l’autoroute à péage, les problèmes de circulation existent et continueront d’exister s’il n’y a pas des projections comme le TER.
Maintenant le débat ne se situe pas sur un tunnel en construction, mais dans l’identification des causes d’obstruction des eaux pluviales et en regardant de plus prè,s avec les décideurs, les données et les plans techniques de ce projet surtout dans le volet assainissement et évacuation des eaux pluviales afin qu’ultérieurement, des solutions puissent être trouvées.
Ce n’est point dans des propos par réseaux sociaux ou par la presse que l’on remettra en cause cet investissement énorme de l’Etat ; mais dans une concertation et un débat inclusif de tout le monde, que l’on pourra relever la marche vers l’émergence de Rufisque."
Par ailleurs, le Président Souleymane Ndoye invite les uns et les autres à une véritable introspection. En effet, il pointe du doigt "les derniers lotissements dans les extensions de la ville qui se sont faits sans respect des minima requis pour un lotissement et qui causent aujourd’hui d’énormes difficultés aux populations de ces nouvelles cités et au-delà, de toute la ville."
A ce sujet, il rappelle que "beaucoup de ces programmes de lotissements dans les zones d’extension telles que Rufisque 2, Cite Serigne Mansour, Darourhamane, et même Gouye Mouride initiés à l’époque, n’ont jamais fait l’objet d’approbation par les services tels que l’ONAS. Et souvent certains de nos compatriotes construisent dans des passages d’eaux pluviales ou même dans des zones classées non edificandi. Il faut qu’on se demande si tous ces lotissements, objets des problèmes, ont respecté toutes les procédures [adduction d’eau, électrification et réseau d’assainissement].
Pour ce qui est de la stagnation des eaux pluviales, rappelez-vous que dans le périmètre de la mairie jusqu’à la police, des situations identiques dénommées inondations sont toujours vécues par les résidents, à chaque fois que nous avons une forte pluie; mais qu’il suffit de mettre en marche la station de pompage de Keury Kao pour que l’eau soit évacuée. Et une fois de plus, c'est pour résoudre toutes ces difficultés et cette problématique de l’assainissement que l’Etat du Sénégal a injecté 10 Milliards de nos francs dans un programme en cours de réalisation dans certains quartiers de Rufisque et ceci pour dire, comme je l’ai exprimé au Ministre du développement communautaire lors de sa visite, que Rufisque a besoin d’un plan Marshall. Le vrai débat se trouve là bas."
Occasion pour Souleymane NDOYE de féliciter le Préfet du département qui "sillonne les quartiers et part à la rencontre des populations sans tambour ni presse et parfois en compagnie des autorités municipales. C’est dans ce sens que nous avions initié avec lui des visites en présence du Maire de la Ville, du Maire de Rufisque EST, du DG de l’Apix et des techniciens de Eiffage visite durant laquelle nous leur avions fait un certain nombre d’observations qui malheureusement, n’ont pas été suivies."
Fidèle à ses principes, Souleymane Ndoye invite l’APIX "à organiser rapidement une audition publique sur les travaux du TER, à connecter le plus rapidement possible les canalisations du TER aux réseaux existants; et enfin et dans l’urgence, ériger des passerelles sur les axes stratégiques et très fréquentés comme Djoutibi , Guendel , keury Kao etc... au lieu de commencer dans des zones qui ne sont pas fréquentées."
Pour finir, Souleymane Ndoye invite les uns et les autres à savoir raison garder et à s’attaquer aux vrais problèmes des Rufisquois; car dira t-il "nous ne sommes pas encore aux élections locales. L’urgence est de s’unir autour de l’essentiel pour résoudre les problèmes des Rufisquois", a-t-il conclu.
HD Souleymane Ndoye, président du Conseil Départemental