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Déclaration : Situation politique et pré-Campagne de Clarification

Rédigé par leral.net le Lundi 19 Février 2018 à 10:40 | | 0 commentaire(s)|

Conscience Nationale pour le nouve ordre C.N.N.O /BSS/BBY
82 CITE SOTIBA PIKINE DAKAR
77 720 79 78 / 77 659 32 62
Dignité- Ordre-Travail-Solidarité « Au de la du possible, rien n’empêche»
« Entre les cupidités pécuniaires, égoïstes, les injustices et la divine mission de défense de l’intérêt national, nous choisissons DIEU envers et contre tout. »




La majorité des hommes politique au SÉNÉGAL nous font penser que le SÉNÉGAL n’est pas prêt à voir un jour le développement, quelles que seront la qualité et l’expertise des Présidents qui à venir, à moins d’élire un courageux qui saura remettre en question bien de nos pratiques et cultures politiques administratives sociales. Il devra être appuyé par des citoyens et surtout des fonctionnaires compétents et entreprenants. Il est navrant de constater combien très peu de choix de politiciens de qualité et de vertus s’offrent aux Sénégalais, qui se retrouvent ballottés par des discours navrants de contradictions, de manque de sincérité, de sérieux et de hauteur républicaines. Nous avons malheureusement un déficit d’hommes politiques à la hauteur des enjeux qui nous attendent.

La dernière marche de ceux qui se disent de l’opposition, a été marquée par il est vrai une mobilisation importante à DAKAR mais qui, rapportée à la population électorale, mérite de savoir raison garder. Mais le plus grave de notre point de vue, a été l’objet de la marche qui n’aura fait que demander le retour de Monsieur Karim Wade et la libération de Monsieur Khalifa Sall.

Nous du nouvel ordre, sommes désolés de constater le manque d’ambition et de de vision des initiateurs de cette manifestatio,n qui n’avaient rien à proposer au peuple sénégalais que le retour d’un homme qui a eu maille à partir avec la justice, et d’un autre qui est présentement devant la justice pour répondre de certaines accusations.

En termes de programme de gouvernement il y a vraiment mieux à faire. A l’heure où nous sommes, pour ce qui est de Monsieur Karim Wade, personne ne peut prouver ou démontrer qu’il n’est pas libre de ses mouvements et de venir au SÉNÉGAL, encore moins montrer que ce pourquoi il a été condamné, n’est pas avéré. Personne ne peut dire pour le moment que MONSIEUR Khalifa Sall est ou non coupable des chefs d’inculpation porté contre lui et personne n’a encore prouvé que les justificatifs apportés aux dépenses incriminées, soient inexistants. Il y a bien à tout le moins un problème de gestion de fonds public que la justice se chargera d’éclaircir.

Le plus cocasse est que beaucoup de ceux qui dans cette affaire parlent de fonds politiques pour défendre le MAIRE Khalifa Sal,l sont ses anciens adversaires politiques qui ne nous expliquent pourquoi avoir besoin de justifier des dépenses s’il s’agit véritablement de fonds politiques. Personne ne souhaite la prison à personne, encore moins à un homme politique qui se sacrifie pour son peuple, mais cela ne saurait être une raison pour se croire au-dessus des lois.

Ce procès, quand bien serait-il soit disant politique, n’en repose pas moins sur des faits bien précis, et sur lesquels la justice ne manquera d’éclairer la lanterne du peuple. Le peuple sénégalais remarque que les politiciens sénégalais ont l’’habitude de vouer aux gémonies les institutions, dès qu’elles ne vont pas dans le sens de leurs intérêts partisans.

C’est pourquoi nous rappellerons toujours et à chaque fois que de besoin, que la conscience nationale pour le nouvel ordre est le seul parti à oser proposer une véritable révolution du système institutionnel sénégalais pour qu’aussi bien le président de la République, le président de l’Assemblée Nationale, et le président de l’Administration soient élus par le peuple lors d’élections présidentielles par ordre de classement. Ainsi, nous aurons, textes à l’appui, une véritable séparation des pouvoirs. Un pouvoir exécutif fort, et des contre-pouvoirs forts. Avec un conseil Suprême de la République qui se chargera d’arbitrer les différends entre pouvoirs ou les plaintes des citoyens contre les dysfonctionnements des institutions.

A défaut, les mêmes problèmes perdureront et les politiciens ne pourront pas ne pas se prévaloir de leurs propres turpitudes. Nous voulons partage cette pensée d’un grand sage qui nous semble bien à propos concernant l’affaire du MAIRE Khalifa Sall:"Un homme qui s’est livré à des trafics malhonnêtes se retrouve devant un tribunal. S’il en est arrivé là, c’est qu’il a échoué dans son entreprise. Mais comment va-t-il expliquer cet échec ? Il se dit que, malheureusement, il n’a pas su tout prévoir, mais que la prochaine fois il tâchera de mieux s’y prendre. Il n’est pas question pour lui de mettre en doute le bien-fondé de ses actes. Puisque la société est régie par la loi de la jungle, pourquoi avoir des scrupules ? L’essentiel est de ne pas se laisser attraper".

En réalité, même si ce raisonnement paraît acceptable aux yeux de certains, tous ceux qui veulent progresser spirituellement doivent le rejeter. On n’est jamais justifié de mal se conduire sous prétexte que les autres se conduisent mal. Chacun doit seulement se demander : « Qu’est-ce que je vais véritablement gagner en adoptant tel point de vue, en persistant dans telle attitude, telle conduite ? » et se remettre chaque fois en question avec sincérité. »

Il nous faut aussi relever pour la contester, cette assertion qui veut amener à penser que la prison peut mener au pouvoir. Tout dépend des raisons qui vont mener l’homme politique en question en prison, car il faut respecter les Sénégalais quand bien même ils savent malgré l’agitation, quand la poussière retombe, faire la part des choses car aucun Sénégalais sensé n’élira quelqu’un qui aura été condamné pour détournement de bien privés ou publics, pour présider à leurs destinées, même si parfois une certaine presse s’évertue par sensationnalisme, à fabriquer des victimes politiques qui n’en sont pas. Nous sommes en train de voir se créer une société ou les délits des politiciens sont oubliés ou même valorisés et mis de côté, pour mettre en avant des polémiques stériles et partisanes.

Il est vrai que la reddition des comptes était une demande forte des populations, ainsi que la gestion vertueuse de nos deniers publics, il est distillé des soupçons de protection pour certains qui auraient été impliqués par les rapports de l’IGE parce qu’ayant transigé avec le pouvoir ou s’étant rapprochés ou étant du pouvoir. Malheureusement, tout cela sans aucune certitude ou de preuve. Dans cette histoire de reddition des comptes, il s’agit pour le gouvernement de se montrer intransigeant et de traquer tous ceux de quelque bord qu’ils soient, qui seraient convaincus d’avoir pris certaines libertés avec les deniers publics.

Le nouvel ordre demandera aux tenants du pouvoir à quelque niveau qu’ils puissent être, de se montrer toujours digne de la confiance du chef de l’Etat et de la République, de respecter les populations et masses laborieuses, qui leur ont permis d’occuper les postes et stations ou ils sont aujourd’hui. L’Exercice du pouvoir est une responsabilité, une possibilité et un outil pour servir la nation. C’est pour cela que plutôt que de traiter les doléances sociales qui s’exacerbent de chantage, devant lesquels il est hors de question de céder, comme le dit le directeur de Cabinet du chef de l’Etat, le nouvel ordre pense qu’ Il s’agit de faire face avec sérénité responsabilité et sincérité à toutes ces doléances pertinentes et éviter l’arrogance qui a perdu le pouvoir du Président Wade dont il faut tirer des leçons.

Plus que jamais il s’agit de se mobiliser, de mettre en avant les réalisations du gouvernement sous l’égide du Président, et d’expliquer avec sincérité les actions du gouvernement pour prendre en charge au mieux les préoccupations des populations, à qui on demandera dans un an leurs suffrages, et à ce moment-là, chaque voix comptera. Assumons-le librement, c’est parti pour une campagne de clarification en attendant celle électorale.




Le Secrétaire Général
Jean Léopold Guèye