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“Démolitions” à Tivaouane Peulh : La vérité des faits sur la SIPRES, détentrice de bail, accusée de violation de la loi

Le Sénégal est un pays des paradoxes. Certains en usent et en abusent, pour réclamer injustement justice. C’est d’ailleurs le cas d’un groupe d’agitateurs, injustement engagé dans un combat de dénigrement de la Société immobilière de promotion et de résidence du Sénégal (SIPRES) et la Direction de la surveillance, du contrôle et de l’occupation des sols (DSCOS). Ledit groupuscule dénonçait des opérations de démolition qualifiées d'"irrégulières" et "manifestement illégales". Alors que, la réalité est tout autre.


Rédigé par leral.net le Lundi 15 Décembre 2025 à 19:01 | | 0 commentaire(s)|

Des personnes malintentionnées de Tivaouane Peulh Nord, ont envahi les médias ces derniers jours, pour dénoncer une vague de “démolitions” massives et brutales à la date du 10 au 12 décembre 2025. Elles accusent injustement, la Société immobilière de promotion et de résidence du Sénégal ( SIPRES) et la Direction de la surveillance, du contrôle et de l’occupation des sols (DSCOS).

Accusée, la Société immobilière de promotion et de résidence du Sénégal ( SIPRES), précise qu’il ne s’agit pas de démolitions. Mais, c’est des prédateurs fonciers, conscients de leurs activités illicites, qui ont grignoté de manière drastique son terrain.

D’après une source proche, ledit terrain, bénéficiaire d’un bail en bonne et due forme et reposant sur une attribution légale, est destiné à la construction du programme des 100 000 logements sociaux. La Sipres était une attributaire de 100 hectares. Mais, les prédateurs fonciers ont opéré des ventes illégales, jusqu’à tailler les 40 hectares du périmètre initial.

Après avoir fait constater les pratiques délictuelles de ces prédateurs, l’Etat, sous le régime du Président Macky Sall, avait signé un avenant pour retirer les 40 hectares du périmètre à la Sipres, afin d’éviter les complaintes de ces prédateurs fonciers qui mobilisent des populations locales, pour protester et s’acharner sur des acquéreurs légaux.

Après avoir goûté aux délices de l’argent facile, constate-t-on, ces prédateurs fonciers ont poursuivi leurs œuvres de ventes illégales sur les 60 hectares restant, jusqu’à, en vendre encore, 20 hectares. L’affaire de ces 20 hectares a été  portée devant la justice qui n’a pas encore tranché.

Ayant trop subi, la Société immobilière de promotion et de résidence du Sénégal continue de constater la poursuite d’activités de ventes sur les 40 hectares restant de son terrain et des débuts de construction. La source reste d’avis que c’est ainsi que la Sipres a engagé sa responsabilité pour préserver son bien légalement acquis. Elle a juste, décidé de raser ces fondements et débuts d’élévation sur son site. Mais, précise-t-elle, aucune maison n’a été rasée.

La Sipres, révèle-t-elle, peine à comprendre les agissements de ces prédateurs fonciers, drapés sous le couvert de réclamations des populations locales. Elle interpelle les autorités étatiques à agir pour rétablir l’ordre républicain et freiner les pratiques illégalement opérées sur son terrain de Tivaouane Peulh Nord, qui jouxte les 200 hectares de Orascom, dont un seul “mètre carré” n’a été touché. Sipres se plaint du fait que seul, son terrain, destiné à la construction de logements sociaux, inscrit dans un programme d’Etat bien défini, reste la cible de ces prédateurs.

Ousseynou Wade