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Développement de la chaîne de valeur horticole au Sénégal: L’Ipar et l’Arm balisent des pistes de solution


Rédigé par leral.net le Mardi 8 Septembre 2020 à 17:40 | | 0 commentaire(s)|

L’Initiative prospective agricole rurale (Ipar), en collaboration avec par l’Agence de régulation des marchés (Arm) a organisé ce matin un atelier de restitution d’un rapport d’option politique issu de son étude sur le mécanisme de collecte de la redevance pour le financement des investissements et l’amélioration des conditions de commercialisation des filières horticoles. Selon l’étude, 25% de pertes de récoltes sont enregistrées chaque année.
Développement de la chaine de valeur horticole au Sénégal : L’Ipar et l’Arm balisent des pistes de solutions
Dans le cadre de l’appui aux filières horticoles à assurer une meilleure compétitivité, le ministère du commerce par le biais de l’Agence de régulation des marchés (Arm) a initié plusieurs actions pour améliorer les conditions de mise en marché des produits horticoles dans les domaines des infrastructures de stockage et de groupage, le renforcement des capacités sur la démarche qualité et sur l’accompagnement de la commercialisation.

En ce sens, l’étude menée par l’Ipar pour le compte de l’Arm révèle que les manquements notés dans les infrastructures de stockage et de commercialisation entraînent des pertes post-récoltes considérables et continuent d’accentuer les importations qui occupent une part non-négligeable dans la balance commerciale du Sénégal. En effet, les carences des dispositifs de stockage et de conservation font que jusqu’à 25% de pertes de récoltes sont enregistrées chaque année. Cela signifie, d’après la structure, que « la quasi-totalité ou une part essentielle des importations peut être évitée ».

C’est dans l’optique de trouver des mécanismes pertinents, durables et nécessaires à la mobilisation de la redevance, que l’Arm a sollicité l’accompagnement de Suivi et d’analyse des politiques agricole et alimentaire (Sapaa) de la Fao pour mener cette étude à travers l’Ipar et dont l’objectif est de cerner l’offre de services visés par l’Arm, d’en estimer les besoins de financements et de proposer des mécanismes d’allocation de ressources.

En termes de redevance, l’étude propose 2 francs Cfa par kilogramme pour les produits horticoles  locaux et 1,5 francs Cfa pour ceux à l’importation. Cela devrait servir, à en croire l’économiste et chercheur à l’Ipar El hadji Mounirou Ndiaye, à faciliter le financement des investissements en termes d’infrastructures de stockages, de conservation entre autres.
Bassirou MBAYE



Source : https://www.lejecos.com/Developpement-de-la-chaine...

La rédaction