Ainsi, au cours de ces dernières années, ils sont intervenus dans plusieurs villages sénégalais pour y construire et aménager des salles d'informatique, restaurer un centre aéré, rénover plusieurs salles de classe ou encore construire des murs de sécurité. Les salles d'informatique restent d'ailleurs leur plus belle réalisation puisqu'elle a permis, et permet encore, aux enfants sénégalais de s'initier et s'instruire à partir de cet outil précieux qu'est Internet.
"Un projet sur trois ans"
L'an dernier, ils ont été dans les villes de N'Gom et M'Bour où ils ont participé à un chantier solidaire et humanitaire. Ils ont commencé la construction d'une plate-forme destinée à la création de jardins, afin de permettre aux populations locales de cultiver leurs propres produits de consommation. La construction de salles annexes a également été commencée pour permettre, là aussi, aux femmes de préparer des conserves et des confitures à partir des produits cultivés dans les jardins réalisés par les jeunes. "C'est un projet qui doit se réaliser sur trois années et auquel nous apportons un suivi. Nous allons le continuer cette année, au cours de ce séjour, pour l'achever l'an prochain. Il doit permettre aux gens à qui il est destiné d'apprendre à se gérer et à devenir autonome", précise Michelle Budin, formatrice à l'AECD.
C'est dans ce but que jeudi dernier en fin de matinée, dix jeunes, filles et garçons, âgés de 16 à 22 ans, accompagnés de trois animatrices, ont embarqué pour Roissy, où ils ont pris un vol qui les a conduits à Dakar, au Sénégal, où ils séjourneront une douzaine de jours.
C'est dans le village de Yayème, dans le Siné Salloun, qu'ils interviendront. "Nous allons poursuivre le chantier entamé l'an passé, sur la plateforme multifonctionnelle, avec la pose de carrelage, la construction d'un mur de clôture en dur et d'un poulailler. Cette plateforme va recevoir une cuisine, des salles de couture, de coiffure et d'alphabétisation", ajoute une formatrice. Les femmes sénégalaises pourront ensuite travailler sur le jardin bio, puis apprendre à faire des conserves, des confitures et les stériliser.
Pour l'AECD, "ces projets font partie du projet de formation des jeunes. L'objectif est multiple puisque, outre le fait de se rendre utiles, il leur montre que s'ils sont dans la difficulté, d'autres le sont également et sans doute encore plus qu'eux".
Des jeunes "heureux et motivés" de partir
Et justement qu'en pensent ces jeunes ? "Je suis très heureuse et surtout très motivée de me rendre au Sénégal, témoigne Gwen, 16 ans, de Berre. Je sais que je vais aider des gens en difficulté mais que je vais aussi voir la misère. Ma motivation est énorme, surtout que je vais découvrir un pays que j'aime." Agnès, 24 ans, de Marseille, est tout aussi enthousiaste : "Quand j'ai su que j'allais faire partie du voyage, j'ai ressenti une immense joie. Je suis fière d'aller aider ces gens qui en ont besoin. Nous allons poursuivre les travaux entrepris les années précédentes par nos collègues de l'association, mais nous allons aussi distribuer des habits et des fournitures scolaires. Je vais me sentir très utile".
Comme Gwen et Agnès, tous les jeunes rencontrés dans le hall 4 de l'aéroport, affichaient la même motivation.
Muriel Sabatini
"Un projet sur trois ans"
L'an dernier, ils ont été dans les villes de N'Gom et M'Bour où ils ont participé à un chantier solidaire et humanitaire. Ils ont commencé la construction d'une plate-forme destinée à la création de jardins, afin de permettre aux populations locales de cultiver leurs propres produits de consommation. La construction de salles annexes a également été commencée pour permettre, là aussi, aux femmes de préparer des conserves et des confitures à partir des produits cultivés dans les jardins réalisés par les jeunes. "C'est un projet qui doit se réaliser sur trois années et auquel nous apportons un suivi. Nous allons le continuer cette année, au cours de ce séjour, pour l'achever l'an prochain. Il doit permettre aux gens à qui il est destiné d'apprendre à se gérer et à devenir autonome", précise Michelle Budin, formatrice à l'AECD.
C'est dans ce but que jeudi dernier en fin de matinée, dix jeunes, filles et garçons, âgés de 16 à 22 ans, accompagnés de trois animatrices, ont embarqué pour Roissy, où ils ont pris un vol qui les a conduits à Dakar, au Sénégal, où ils séjourneront une douzaine de jours.
C'est dans le village de Yayème, dans le Siné Salloun, qu'ils interviendront. "Nous allons poursuivre le chantier entamé l'an passé, sur la plateforme multifonctionnelle, avec la pose de carrelage, la construction d'un mur de clôture en dur et d'un poulailler. Cette plateforme va recevoir une cuisine, des salles de couture, de coiffure et d'alphabétisation", ajoute une formatrice. Les femmes sénégalaises pourront ensuite travailler sur le jardin bio, puis apprendre à faire des conserves, des confitures et les stériliser.
Pour l'AECD, "ces projets font partie du projet de formation des jeunes. L'objectif est multiple puisque, outre le fait de se rendre utiles, il leur montre que s'ils sont dans la difficulté, d'autres le sont également et sans doute encore plus qu'eux".
Des jeunes "heureux et motivés" de partir
Et justement qu'en pensent ces jeunes ? "Je suis très heureuse et surtout très motivée de me rendre au Sénégal, témoigne Gwen, 16 ans, de Berre. Je sais que je vais aider des gens en difficulté mais que je vais aussi voir la misère. Ma motivation est énorme, surtout que je vais découvrir un pays que j'aime." Agnès, 24 ans, de Marseille, est tout aussi enthousiaste : "Quand j'ai su que j'allais faire partie du voyage, j'ai ressenti une immense joie. Je suis fière d'aller aider ces gens qui en ont besoin. Nous allons poursuivre les travaux entrepris les années précédentes par nos collègues de l'association, mais nous allons aussi distribuer des habits et des fournitures scolaires. Je vais me sentir très utile".
Comme Gwen et Agnès, tous les jeunes rencontrés dans le hall 4 de l'aéroport, affichaient la même motivation.
Muriel Sabatini