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Double meurtre de Médinatoul Salam : " La complicité de Cheikh Béthio Thioune a atteint son paroxysme"

Devant la chambre criminelle de Mbour, le procès des Thiantacounes s'approche du dénouement. Les audiences ont repris hier lundi avec la plaidoirie de Me El Hadji Badara Ndiaye, avocat de la partie civile, qui a décrit Béthio Thioune "pris au piège de sa complicité, qui a atteint son paroxysme".


Rédigé par leral.net le Mardi 30 Avril 2019 à 10:46 | | 0 commentaire(s)|

Double meurtre de Médinatoul Salam : " La complicité de Cheikh Béthio Thioune a atteint son paroxysme"
Béthio Thioune a-t-il été complice de ses disciples dans le double meurtre de Médinatoul Salam? A cette question, Me El hadji Badara Ndiaye, avocat de la partie civile, a répondu "oui".

Selon le conseil, la "chambre d'accusation doit retenir la complicité de meurtre pour le principal mis en cause". Il a considéré que les éléments à charge existant contre le guide religieux étaient suffisants et que le doute ne devait pas lui profiter.

"La complicité de Béthio a atteint son paroxysme", estime l'avocat. Pour lui, la simple participation à une association de malfaiteurs est "suffisante". S'il existait "un ndigueul et des actes préparatoires", le conseil assure qu'il a été prouvé que Béhio Thioune avait apporté une "aide ou une assistance" à ses disciples. Il est convaincu que "Béthio Thioune a donné un ndigueul".

L'homme religieux aurait aidé à inhumer et à dissimuler les corps de Bara Sow et de Ababacar Diagne. Et sa participation coupable accessoire à un crime, dit, la robe noire, ne souffre d'aucun doute.

L'avocat de la partie civile s'est véritablement employé à démolir la défense du guide des Thiantacounes, dont "l'aide et l'assistance ont été concomitantes à l'infraction". Mieux, Me Ndiaye qui n'était pas encore avocat au moment des faits, a noté des agissements concomitants à la commission de l'infraction. "Heureusement que la peine de mort pour les auteurs de meurtres ne s'applique pas", nuance Me Ndiaye.

L'avocat est revenu sur les faits et tous les faits éléments nécessaires à leur compréhension. "Il n'y a pas de zones d'ombre dans ce dossier. Les faits sont têtus. L'enquête a démontré a suffisance que les accusés étaient armés. Le certificat de genre de mort est accablant. Les faits sont cruels et graves", conclut le conseil.


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