leral.net | S'informer en temps réel

Double nationalité présumée et contrôle du Conseil constitutionnel : Le cas Rose Wardini sème le trouble

Une question reste ouverte et pas tranchée. Est-ce qu’un recours est possible pour invalider une candidature après la liste définitive du Conseil constitutionnel ? Les décisions du conseil Constitutionnel sont rendues en premier et dernier ressort. Le président de la République l’a par ailleurs rappelé, en recevant le collectif des candidats spoliés.


Rédigé par leral.net le Vendredi 2 Février 2024 à 15:51 | | 0 commentaire(s)|

Les débats risquent de tourner autour de cette hypothèse, après la supposée double nationalité de Rose Wardini, candidate à la présidentielle, qui figure sur la liste définitive du Conseil constitutionnel. « Si l’information de la double nationalité de Rose Wardini est vraie, ce serait un manquement grave du Conseil constitutionnel, dans le cadre de sa mission de contrôle de la validité des candidatures à l’élection présidentielle de 2024 ».

En effet, Il faut prendre en compte que Karim Wade qui est invalidé pour les mêmes faits, l’a été parce qu’un autre candidat nommé Thierno Alassane Sall, a eu à le dénoncer, mais aussi, à saisir le Conseil constitutionnel sur la question. Cela, après que ce dernier a validé le parrainage du binational. Dans le même sillage, le Conseil constitutionnel rappelle toujours qu’il use de son pouvoir d’instruction propre, c’est-à-dire qu'il a la possibilité d’utiliser des services ou d’autres départements pour ses investigations.

D’ailleurs, deux thèses sont plausibles. Soit, ils n’ont pas fait correctement leur travail pour exercer leur mission de contrôle, soit, ils ont préféré fermer les yeux. La question qu’il faut poser est, va-t-on laisser compétir un candidat qui a la double nationalité ? Après l’avoir refusé à Karim Wade. Ce sera en porte-à-faux avec l’article 28 de la Constitution, qui exige d’être exclusivement sénégalais.

D'après le journal "Point Actu", la fraude n’est pas créatrice de droit, si un candidat fait une fausse déclaration, on peut à tout moment, la remettre en cause, en apportant la preuve contraire. Il faut signifier que cela démontre à suffisance le peu de crédit qu’on peut accorder au processus électoral présidentiel de 2024.

Pour l’heure, ce qui est sans conteste, est que sur le site service-Public.fr, il s'avère que la candidate du mouvement Sénégal Nouveau figure bel et bien sur le fichier électoral français et, est inscrite sur la liste consulaire de Dakar.


Ousmane Wade