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EN CONFERENCE DE PRESSE APRES L’INTERDICTION DE LEUR MARCHE PACIFIQUE : Les partisans de Lat Diop dénoncent une décision injuste et arbitraire et prennent date le 8 novembre

Rédigé par leral.net le Lundi 27 Octobre 2025 à 19:14 | | 0 commentaire(s)|

EN CONFERENCE DE PRESSE APRES L’INTERDICTION DE LEUR MARCHE PACIFIQUE : Les partisans de Lat Diop dénoncent une décision injuste et arbitraire et prennent date le 8 novembre

 
 
 
 
C’est sous la surveillance d’un impressionnant dispositif sécuritaire que les partisans de Lat Diop, interdits de marche, ont fait face à la presse pour dénoncer la décision du préfet, avant d’annoncer une prochaine marche le 8 novembre prochain à Guédiawaye, avec ou sans autorisation de l’autorité préfectorale.
 
 
 
 
 
A défaut de crier leur indignation dans les rues de Guédiawaye pour réclamer la libération de l’ancien ministre Lat Diop, ses partisans se sont retrouvés au centre Polyvalent de la cité des enseignants pour extérioriser leur colère et dénoncer cette mesure administrative jugée «incompréhensible et inacceptable dans un État de droit». Cependant, n’étaient pas seulement présents à cette rencontre militants et sympathisants de l’ancien Directeur de la Lonase. Un important dispositif sécuritaire (près de dix véhicules de la police) a été déployé sur les lieux pour veiller au grain. Selon les partisans de Lat Diop, cette interdiction n’a rien d’un hasard. «Elle fait suite à la demande du parti Pastef, déposée le 20 octobre, alors que notre Collectif pour la Libération du président Lat Diop avait, lui, déposé sa note d'information dès le 6 octobre 2025 pour la marche du 25 octobre. Il est donc clair que cette décision vise à saboter notre mobilisation et à faire taire notre voix», précise Omar Mbaye, chef de cabinet de Lat Diop. S’il y avait vraiment justice et équité, ajoute-t-il, le président Lat Diop ne passerait pas une seule nuit en prison. «Ce que nous voyons aujourd'hui, c’est un acharnement politique, une tentative de liquidation politique pure et simple. Le refus du préfet d’autoriser une marche pacifique, pourtant garantie par notre Constitution, constitue une violation flagrante de nos droits fondamentaux. Nous condamnons avec la plus grande fermeté cette décision injuste et arbitraire», dénonce la voix des partisans de Lat Diop.
 
Rendez-vous le 8 novembre
 
Décidés à organiser cette marche pacifique dans le fief de Lat Diop, les partisans du responsable politique comptent remettre ça. «Dès lundi matin, nous introduirons une nouvelle note d'information, car nous sommes déterminés à marcher, de gré ou de force, pour faire respecter notre droit et notre dignité», s’exclame Omar Mbaye.
 
 
Néné Fatoumata Tall : ‘’Il faut arrêter de jouer avec la liberté des gens»
 
Pour sa part, l’ancien ministre Néné Fatoumata Tall rappelle : «à pareille heure, nous devrions être dans la rue, mais l’autorité préfectorale en a décidé autrement. Nous respectons l’administration, mais nous rappelons aux tenants du pouvoir que s’ils sont arrivés à la tête du pays, c’est grâce à la démocratie et nous exigeons que ce legs du président Macky Sall soit préservé. Nous refusons de verser dans la violence ni s’attaquer au Brt parce que toutes les infrastructures dont le Sénégal peut se vanter aujourd’hui ont été réalisées par Macky Sall», fait remarquer l’ancienne patronne du Fongip qui précise, dans la foulée, que l’itinéraire de la marche était loin du tracé du Brt. Poursuivant, Néné Fatoumata Tall invite le préfet de Guédiawaye à refuser l’étiquette de «préfet de Pastef», avant d’annoncer une demande de marche dès lundi pour exiger la libération des «détenus politiques». En outre, elle n’a pas manqué de rendre hommage à Lat Diop qui endure dans la dignité cette incarcération depuis plus d’un an alors que rien de palpable, dit-elle, n'est posé sur la table pour attester de sa culpabilité. «Il faut qu’on arrête de jouer avec la liberté des gens. Arrêtez l’intimidation et la manipulation», tonne l’ancien ministre.
 
M. CISS
 
 
 
 
 
 



Source : https://www.jotaay.net/EN-CONFERENCE-DE-PRESSE-APR...