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EN VISITE À LINGUÈRE Macky Sall pêche dans les eaux de Wade et de Djibo

L’Alliance pour la République (Apr) continue son bonhomme de chemin. Son leader était, le week-end passé, à Linguère dans le cadre de la massification de son parti. A l’occasion, il a fait rallier des militants de Djibo Kâ et de Me Wade.


Rédigé par leral.net le Mardi 19 Janvier 2010 à 05:19 | | 2 commentaire(s)|

EN VISITE À LINGUÈRE Macky Sall pêche dans les eaux de Wade et de Djibo
Le leader de l’Apr/Yakaar, Macky Sall, a effectué une tournée politique dans le département de Linguère, le week-end dernier. Le village de Boulal a été la première étape de sa visite. Une localité située à 20 Km de Dahra, dans l’arrondissement de Sagatta Djolof. Cette visite entre dans le cadre de l’élargissement et la massification du parti de l’ex-Premier ministre. Le chef de file de L’Apr a incité ses partisans à fournir des pièces d’Etat-civil afin de s’inscrire massivement sur les listes électorales en vue de préparer les prochaines élections. Dans ce village, des militants de l’Union pour le renouveau démocratique (Urd), dirigés par Koylel Sow, éleveur de son état, ont déposé leurs balluchons auprès du parti de Macky Sall. Toujours à Boulal, une grande militante de l’Urd, en l’occurrence Maguette Coumba Ndiaye, a également rallié l’Apr. Prenant la parole au cours d’un meeting tenu à Boulal, Macky Sall se dit très satisfait de l’accueil chaleureux que les populations du Djolof lui ont réservé.
Macky Sall a aussi déploré l’état défectueux des routes Louga-Dahra et celle Dahra-Linguère qui doivent constituer, aujourd’hui, une priorité du gouvernement. Après Boulal, le cortège de Macky s’est dirigé vers les localités de Kamb, Tessekré et Wido Thingoly. Il faut signaler que c’est à Tessekré que Macky Sall a enregistré le plus grand nombre d’adhésion. Sidel Sow, responsable de l’Urd, et 22 chefs de village qui étaient favorables à l’Urd et au Pds ont décidé de se ranger du côté de l’Apr. Ils ont montré publiquement leur engagement derrière Macky Sall.
Les populations demandent à leurs responsables de penser à alléger les nombreuses souffrances des populations rurales qui se résument au manque d’eau, d’infrastructures sanitaires, mais aussi un manque criard de projets viables pour les femmes et les jeunes. Selon toujours ces populations, tous les jeunes se sont déjà lancés dans l’exode rural.
A Linguère, Macky a effectué des visites de courtoisie auprès des chefs religieux avant de tenir un meeting à Barkédji. Les intervenants ont magnifié la visite du président de L’Apr qui est venu au moment où la population est restée plusieurs jours sans avoir de l’eau potable. Sous le regard de toutes les autorités dont regorge la localité, Macky dira que ce calvaire le préoccupe et il exhorte les autorités à venir en aide aux populations nécessiteuses avant qu’il ne soit trop tard. Répondant aux différentes menaces dont il fait souvent l’objet, il affirmera que rien ne pourra arrêter l’expansion de son parti dans le pays.


Article Par MAMADOU MANGANE, L'Observateur

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1.Posté par dd le 19/01/2010 10:18 | Alerter
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Etranger
Sénégal : le système Wade s'essouffle
mardi 19 janvier 2010

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Abdoulaye Wade.
Abdoulaye Wade.
Reuters

Président depuis 2000, Abdoulaye Wade, 82 ans, devrait se représenter pour un troisième mandat en 2012. Mais le mécontentement gronde.
Dakar. De notre correspondante

« Durcissement du pouvoir », « chef de clan »... Les critiques pleuvent sur Abdoulaye Wade, président du Sénégal depuis bientôt dix ans. « Le pouvoir est de plus en plus absolutiste. Cela a beaucoup dégradé l'image démocratique du pays, observe Alioune Tine, président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme. De 2000 à 2004, il y a eu beaucoup d'efforts de faits. Mais, à partir de 2005, des marches ont été interdites, des leaders politiques arrêtés, l'Assemblée nationale et la Constitution instrumentalisées. Ce pour avoir un contrôle absolu sur les élections. »

En 2007, Abdoulaye Wade a pourtant remporté la présidentielle. « Personne ne peut dire qu'il n'a rien fait. Il a créé au moins deux postes de santé en plus dans chaque région. Ce qu'il a fait en sept ans, les socialistes ne l'avaient pas fait en quarante-cinq ans », constate Demba Ndiaye, directeur du journal La Sentinelle.

Mais l'augmentation du coût de la vie, les récentes inondations (des banlieues sont encore sous les eaux trois mois après la fin des pluies) et les coupures d'électricité lassent les Sénégalais. « Si nous ne faisons pas de virage d'ici à 2011, nous risquons d'être sévèrement sanctionnés par la population », prévient Babacar Gaye, porte-parole du PDS (Parti démocratique sénégalais, au pouvoir). « La corruption, ses projets mégalos... Cela a précipité le désamour », estime Demba Ndiaye.

L'option Karim

« Abdoulaye Wade a essayé d'installer une politique clientéliste à l'égard de toutes les forces sociales. Pour lui, l'argent est la mesure de toute chose », condamne Ousmane Tanor Dieng, secrétaire général du Parti socialiste. En mars 2009, la coalition présidentielle perd les municipales. Même la capitale, Dakar, qui devait mettre Karim, le fils du Président, sur orbite, lui échappe. Malgré sa défaite, Karim Wade, 40 ans, sera propulsé ministre d'État, de la Coopération internationale, de l'Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures.

« Ce n'est aucunement du népotisme, explique Moustapha Guirassy, ministre de la Communication. C'est simplement de la compétence, de la volonté. Tant mieux si cela se retrouve chez son fils. » Karim Wade a aussi été le conseiller de son père et le dirigeant de l'agence qui a préparé le sommet de l'Organisation de la conférence islamique.

Aurélie FONTAINE.

2.Posté par Jeunesdebambey le 20/01/2010 08:52 | Alerter
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Bonjour,

Merci pour les réactions, autant ceux qui contestent que ceux qui approuvent. Nous voudrions préciser qu'il n'y a aucunes intentions malveillantes derrière ce que nous dénonçons.

Cette ville se dégrade de plus en plus et la population se réfère au fatalisme qui les enchaine et les empêche de réagir face aux politicards, à l'image d'Aida Mbodj, qui les privent du peu de jouissance dont elle a droit et mentent sur toute la ligne.

Nous n'avons pas autres ambitions que de servir notre ville et nous le ferons à n'importe quel prix.

Nous invitons toutes les personnes intéressées par ce combat et qui voudraient voir cette ville émerger de venir nous rejoindre dans notre lutte. Une lutte citoyenne et au-delà des prises de position partisane ou sectaire.

Jeunes de Bambey
jeunesbambey@gmail.com

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