Dans son allocution, le Directeur national de la BCEAO, M. Ahmadou Al Aminou Lô, a souligné le rôle essentiel de l'institution dans l'élaboration et la diffusion des comptes extérieurs, conformément aux dispositions du Traité de l'UMOA et de ses Statuts. La conjoncture internationale défavorable de l'année 2022, marquée par des fluctuations des prix mondiaux et des chocs géopolitiques, a impacté les comptes extérieurs du Sénégal, notamment avec une hausse notable de la facture des importations de biens, en particulier de produits pétroliers et alimentaires.
Malgré ces défis, le Sénégal a su tirer profit du dynamisme des transferts des migrants et de la confiance des bailleurs de fonds, couvrant ainsi une partie importante du besoin de financement. Les investissements directs étrangers ont doublé au cours des quatre dernières années, reflétant l'attractivité croissante de l'économie sénégalaise, en particulier dans les projets pétroliers et gaziers, a indiqué le Directeur national de la Bceao.
Le Ministre des Finances, Mamadou Moustapha Bâ, a souligné l'importance de la balance des paiements, comme outil d'aide à la décision et de mise en évidence de la politique économique à suivre. En tant que président du Comité national de la Balance des Paiements, il a exprimé sa satisfaction envers les services de l’État impliqués dans ce travail et sa gratitude envers les entreprises contribuant à la collecte et à l’analyse des données.
La balance des paiements du Sénégal, influencée par les investissements dans les projets pétroliers et gaziers, ainsi que les chocs mondiaux, a affiché un solde global déficitaire de 62,2 milliards en 2022. Le déficit commercial a fortement augmenté, en raison des importations de produits pétroliers et alimentaires, impactées par le conflit russo-ukrainien, mais les exportations ont progressé de manière diversifiée.
Les perspectives pour 2023 prévoient une réduction du déficit du compte courant, soutenue par des entrées de capitaux et le démarrage de la production des gisements de pétrole et de gaz en 2024. Le Ministre a souligné la nécessité de consolider les politiques économiques et d'accentuer les réformes structurelles, pour assurer la stabilité et la croissance. En anticipant la phase 3 du Plan Sénégal Émergent (PSE) en 2024, le gouvernement vise à maintenir la dynamique positive, rééquilibrer les soldes de la balance des paiements et consolider la position du Sénégal sur la scène économique internationale. La consolidation budgétaire est envisagée pour optimiser les ressources, garantir une meilleure efficacité dans les dépenses publiques et maintenir la confiance des partenaires au développement.
D'après le journal "Antenne", la seizième édition de la Journée de Diffusion des comptes extérieurs du Sénégal, s'est conclue avec l'engagement ferme du gouvernement à poursuivre une gestion budgétaire rigoureuse, contribuant ainsi à l'objectif d'un Sénégal prospère, équilibré, et résilient.
Malgré ces défis, le Sénégal a su tirer profit du dynamisme des transferts des migrants et de la confiance des bailleurs de fonds, couvrant ainsi une partie importante du besoin de financement. Les investissements directs étrangers ont doublé au cours des quatre dernières années, reflétant l'attractivité croissante de l'économie sénégalaise, en particulier dans les projets pétroliers et gaziers, a indiqué le Directeur national de la Bceao.
Le Ministre des Finances, Mamadou Moustapha Bâ, a souligné l'importance de la balance des paiements, comme outil d'aide à la décision et de mise en évidence de la politique économique à suivre. En tant que président du Comité national de la Balance des Paiements, il a exprimé sa satisfaction envers les services de l’État impliqués dans ce travail et sa gratitude envers les entreprises contribuant à la collecte et à l’analyse des données.
La balance des paiements du Sénégal, influencée par les investissements dans les projets pétroliers et gaziers, ainsi que les chocs mondiaux, a affiché un solde global déficitaire de 62,2 milliards en 2022. Le déficit commercial a fortement augmenté, en raison des importations de produits pétroliers et alimentaires, impactées par le conflit russo-ukrainien, mais les exportations ont progressé de manière diversifiée.
Les perspectives pour 2023 prévoient une réduction du déficit du compte courant, soutenue par des entrées de capitaux et le démarrage de la production des gisements de pétrole et de gaz en 2024. Le Ministre a souligné la nécessité de consolider les politiques économiques et d'accentuer les réformes structurelles, pour assurer la stabilité et la croissance. En anticipant la phase 3 du Plan Sénégal Émergent (PSE) en 2024, le gouvernement vise à maintenir la dynamique positive, rééquilibrer les soldes de la balance des paiements et consolider la position du Sénégal sur la scène économique internationale. La consolidation budgétaire est envisagée pour optimiser les ressources, garantir une meilleure efficacité dans les dépenses publiques et maintenir la confiance des partenaires au développement.
D'après le journal "Antenne", la seizième édition de la Journée de Diffusion des comptes extérieurs du Sénégal, s'est conclue avec l'engagement ferme du gouvernement à poursuivre une gestion budgétaire rigoureuse, contribuant ainsi à l'objectif d'un Sénégal prospère, équilibré, et résilient.