Education : Les profs sortants de la FASTEF exigent du chef de l’Etat leur affection dès le mois d’octobre

«Nous voulons enseigner ! Nous vous voulons enseigner ! Nous voulons enseigner !...,», scandent ainsi les 447 professeurs sortants de la FASTEF, une manière un plus subtile de rappeler au président de la République, Macky Sall, sa promesse de les recruter dès le mois d’octobre prochain.

Les profs sortants de la FASTEF ne se sont pas limités à ce message vocal. Sur les pancartes, nous voulons lire un autre message plus expressif : «Notre place n’est pas dans la rue mais dans les salles de classe».

«Nous voulons rappeler au chef l’Etat que la promesse est une dette. Il nous avait promis notre affection, il faut qu’il tienne sa promesse dès le mois d’octobre », martèle Youba Coly, coordonnateur du Collectif des profs sortants de la FASTEF.

Et Abdoulaye du CUSEMS venu les soutenir, renchérit : « La promesse est une dette. Le chef de l’Etat doit tenir sa promesse d’affecter les professeurs, d’autant plus que le besoin existe. Il y a un manque d’effectif dans plusieurs établissements ».

A la fin de la procession qui a démarré à la Place de l’Obélisque pour se terminer devant les grilles de la RTS, les sortants de la FASTEF informent que la marche de ce matin est la première étape d’un plan d’action qu’ils comptent dérouler si les autorités restent sourdes à leur requête.

Ferloo