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Elimane Ndour parle de la mère de You

Rédigé par leral.net le Samedi 8 Mars 2014 à 11:44 | | 0 commentaire(s)|

Parler de Ndèye Sokhna Mboup, la maman de Youssou Ndour ! Ce n’est pas chose aisée pour Elimane Ndour, son époux, tellement, il y a dire sur elle. A nos confrères de L’Observateur, il s’est quand même débrouillé pour témoigner sur celle qu’il considère comme une femme exemplaire.


Elimane Ndour parle de la mère de You
"J’ai épousé Ndèye Sokhna parce que j’avais entendu vanter ses qualités. Elle a eu la chance d’avoir des parents exemplaires qui l’ont bien éduquée, ce qui est non négligeable pour une jeune fille. Ils habitaient à la rue 22 de la Médina. J’étais un ami de son grand-frère, Ibrahima, qui m’a introduit au sein de la famille. Je l’ai vue et je ne l’ai plus lâchée jusqu’à aujourd’hui. On s’est marié avec la ferme intention de finir nos vies l’un à côté de l’autre. Ce n’est pas comme les mariages d’aujourd’hui qui durent le temps d’une rose. Youssou Ndour est l’aîné de nos 9 enfants. Je ne me rappelle pas m’être disputé avec elle une seule fois depuis notre union. On a su conjuguer nos humeurs et, de fait, il n’y a jamais eu un mot plus haut que l’autre parce que Ndèye Sokhna Mboup n’a jamais boudé le domicile conjugal. Avec une telle femme, je me suis efforcé de jouer mon rôle de mari à la perfection et surtout mon rôle de père. À nos enfants, j’ai inculqué les valeurs de travail, d’autonomie. Je leur ai appris à exister par eux même. Je remercie leur mère de m’avoir aidé dans ce sens. Personne n’est parfait, mais Ndèye Sokhna Mboup est une grande dame. Ses coépouses la considèrent comme une mère, même la plus âgée d’entre elles. C’est vous dire ! il ne faut pas commettre l’erreur de penser que je lui jette des fleurs. Nous sommes maintenant à un moment de la vie où plus rien ne nous fait plus courir, à part la vérité ; elle a une grande personnalité et ceci ne tient ni de l’argent ni de la naissance, mais du comportement. La plupart des femmes d’aujourd’hui commettent l’erreur de sacrifier leur mariage à l’autel des considérations financières, Ndèye ne l’a jamais fait. Elle est restée constante, contre vent et marées. Que les femmes sénégalaises cessent d’être matérialistes ou d’avoir la folie des grandeurs. On se doit de manger de la bouillie, si l’on ne peut s’offrir de repas. En contrepartie, les hommes se doivent d’être corrects avec elles, de respecter leurs droits suivant les préceptes islamiques. La femme n’est pas parfaite, mais elle est un don, une bonté de Dieu ; c’est la raison pour laquelle j’abhorre ces histoires de parité que veulent nous imposer l’Occident. Parler de parité revient à dire que la femme est un esclave, or elle ne l’a jamais été sous nos cieux. Elle a juste des droits et des devoirs comme nous, hommes, avons nos droits et nos devoirs ; un roi, aussi puissant soit-il n’est que l’enfant d’une femme. Donc, qu’elles soient respectées comme le recommande notre religion. Cessons d’importer les pensées des autres. Je n’ai jamais levé la main sur une de mes femmes ni sur un de mes enfants ; Ndèye Sokhna Mboup s’est acquittée de son devoir envers moi et envers ses enfants, tout cela sans jamais hausser le ton".