Son leader Ousmane Diagne a indexé sur les ondes de la Rsi le manque de volonté du gouvernement à trouver des solutions à la crise qui couve le système judiciaire. Le fait que le ministère de la Justice s’est servi du Comité national du dialogue social (Cnds) du professeur Youssoupha Wade pour prendre contacts avec le Sytjust en est la preuve suffisante aux yeux du syndicat. Il estime que si vraiment le gouvernement souhaite des échanges positifs sur les points de réclamations, notamment à propos de la limitation des frais de nantissement considérée comme la source du problème, il allait envoyer autour des tables « le ministre de la Justice, le ministre de l’Economie et des Finances et le ministre de la Fonction publique ». Ce sont les seuls qualifiés à pouvoir discuter avec le syndicat sur l’ensemble de la plate-forme revendicative, à en croire le secrétaire général du Sytjust. Vu qu’il n’y a pas d’avancées notables, il a informé que son syndicat a encore décrété « 48 heures » de grève à compter de ce lundi. Et il a tenu à présenter leurs excuses aux populations pour les désagréments causés.
En grève depuis une semaine : Le Sytjust fustige le refus de dialogue du gouvernementLe Syndicat des travailleurs de la Justice n’arrive pas à trouver d’interlocuteurs « mieux indiqués », selon les mots de son secrétaire général, pour dialoguer sur leurs points de revendications. En mouvement d’humeur depuis le début de la semaine dernière contre le décret présidentiel menaçant la survie du Fonds commun des greffiers, le syndicat a le sentiment aujourd’hui d’être laissé à lui-même.Rédigé par leral.net le Lundi 15 Juillet 2013 à 11:32 | | 4 commentaire(s)|
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