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En images le sit-in des travailleurs civils de la base des éléments français au Sénégal

Rédigé par leral.net le Vendredi 1 Juillet 2016 à 08:22 | | 6 commentaire(s)|

En images le sit-in des travailleurs civils de la base des éléments français au Sénégal
En bras de fer avec le commandement des bases militaires françaises au Sénégal, les travailleurs civils essentiellement constitués de Sénégalais envisagent de passer à la vitesse supérieure. Réunis au sein du Syndicat national des personnels civils des armées et des services de sécurité publique et privée et assimilés du Sénégal (Synpas), ils ont décidé de faire monter d’un cran la lutte pour réclamer des augmentations de salaires et de meilleures conditions de travail. Ndiouga Wade et ses camarades ont prévu de porter aujourd’hui des brassards rouges en signe de protestation contre le commandement des Eléments français au Sénégal (Efs) qui refuse de donner suite à leurs revendications.

La crise perdure toujours au sein des bases militaires françaises au Sénégal. Le personnel civil constitué de travailleurs sénégalais est décidé à engager le bras de fer avec le commandement français, pour obtenir une augmentation de salaires et de meilleures conditions de travail. Face aux multiples blocages du commandement des Eléments français au Sénégal(Efs), le Syndicat national des personnels civils des armées et des services de sécurité publique et privée et assimilés du Sénégal (Synpas) a décidé de mettre en œuvre son plan d’action pour obtenir gain de cause. «Le Synpas va mettre à exécution son plan d’actions qui démarre (aujourd’hui) lundi 27 juin 2016 par un port de brassards rouges dans tous les établissements des bases militaires françaises au Sénégal. Par ailleurs, le syndicat exige l’ouverture d’une enquête pour déterminer dans quelles circonstances un militaire français a menacé de tirer sur un travailleur civil à Senghor militaire», déclarent les camarades de Ndiouga Wade, secrétaire général du Synpas, dans un communiqué parvenu à notre rédaction.

Ils entendent maintenir la pression jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications. Particulièrement amers, ils dénoncent l’attitude de la hiérarchie des Efs qui, soutiennent-ils, n’a eu de cesse de témoigner du mépris à l’endroit du personnel civil. Le symbole de ce comportement «anti social» et «colonialiste» estle commissaire Nicolas Charruau chef du Gabefs. «Il a fini de détruire tous les efforts et sacrifices consentis par ses prédécesseurs. Ce monsieur, dès sa prise de fonction, a montré des limites pour administrer les travailleurs sénégalais, affichant mépris et arrogance, se considérant comme un nouveau gouverneur colonial.Il a fait preuve d’une incompétence à remplir sa mission au point de pousser le Général commandant les éléments français au Sénégal à prendre le dossier en main, pour négocier directement avec le Syndicat jusqu’au clash du 21 juin 2016».

LES DERIVES «COLONIALISTES» DU COMMISSAIRE CHARRUAU

La détermination chevillée au corps, les syndicalistes se disent prêts à aller jusqu’au bout de leur lutte contre le commissaire Charruau dont la gestion est la cause profonde de la dégradation du climat social. «Le commissaire Charruau, dès sa prise de fonction, s’est opposé à toute réforme pouvant permettre une amélioration sensible des salaires et des conditions de vie des travailleurs. Il estime que les travailleurs sénégalais n’ont pas à se plaindre puisqu’ils ont des salaires trop élevés par rapport à d’autres personnels de professions différentes. Dans ce cas, il ne pouvait envisager une augmentation des revenus des personnels civils sénégalais et l’amélioration de leurs conditions de vie. Il n’a pas hésité à licencier arbitrairement le personnel local, sans aucune mesure d’accompagnement. De par les actes qu’il a posés tout au long de son séjour, le commissaire Nicolas Charruau a instauré une politique de diviser pour mieux régner avec comme objectif le démantèlement du Synpas, le Syndicat des personnels civils sénégalais», tonnent les syndicalistes avant d’avertir «leur bourreau». «Qu’il se détrompe, ce dessein ne sera jamais réalisé, compte tenu de l’engagement et de la détermination des travailleurs. Les menaces etintimidations exercées sur les travailleurs ne pourront pas détruire l’unité et la mobilisation des personnels civils de recrutement local», tranchent les responsables du Synpas

En images le sit-in des travailleurs civils de la base des éléments français au Sénégal

En images le sit-in des travailleurs civils de la base des éléments français au Sénégal

En images le sit-in des travailleurs civils de la base des éléments français au Sénégal

En images le sit-in des travailleurs civils de la base des éléments français au Sénégal

En images le sit-in des travailleurs civils de la base des éléments français au Sénégal

En images le sit-in des travailleurs civils de la base des éléments français au Sénégal

En images le sit-in des travailleurs civils de la base des éléments français au Sénégal

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