leral.net | S'informer en temps réel

Entre justice fiscale et risque social : La taxe sur les transferts d’argent divise députés et gouvernement

La taxation des transactions numériques est l’une des mesures phares de la réforme. Si le gouvernement invoque la justice fiscale, plusieurs députés alertent sur les risques de contournement, de baisse du volume des transactions et de précarisation de milliers de jeunes.


Rédigé par leral.net le Vendredi 26 Septembre 2025 à 19:30 | | 0 commentaire(s)|

Les échanges parlementaires ont mis en lumière des divergences profondes sur la taxation des transferts d’argent. Le ministre des Finances reproche aux grands opérateurs du secteur, leur faible contribution fiscale : malgré leur activité florissante, certains ne paient ni impôt sur les sociétés ni contribution significative.

Pour Cheikh Diba, l’impôt doit répondre aux principes d’équité. Tous les secteurs de l’économie participent à l’effort fiscal, le numérique ne saurait être une exception.

Cependant, plusieurs députés craignent que cette taxation n'incite les usagers à privilégier le cash, ce qui réduirait le volume des transactions et pénaliserait les jeunes employés dans le secteur.

Certains ont demandé que l’on taxe plutôt le chiffre d’affaires des opérateurs, une proposition que le ministre juge insuffisante pour atteindre les objectifs de recettes.

Le gouvernement défend de son côté un dispositif équilibré : exonération en dessous de 20 000 FCfa et maintien d’un taux réduit par rapport aux standards internationaux.