La vérité, selon ce journal, c’est que ce changement et l’arrivé de Ibrahima Diallo avaient été planifié depuis six semaines. Citant une source proche du Palais, nos confrères informent qu’en dehors du ministre de l’Intérieur, cinq personnes seulement étaient au courant de cette affaire. C’est-à-dire enlever Codé Mbengue de la Dgsn et y placé le Daf du ministre de l’Intérieur, Ibrahima Diallo. Ce dernier, dit-on, était le candidat des deux hommes membres du conseil de sécurité, ajoute l’informateur du journal qui révèle que les autorités étaient conscientes de la capacité de nuisance des détracteurs de Ibrahima Diallo. D’ailleurs, une deuxième personne très imprégnée du dossier fait remarquer à Libération que, depuis des semaines, nombres de dossiers importants et sensibles étaient filés en douce, par le Général Seck, par-dessus le képi de Codé Mbengue. « Des leurres, c’est ce que sont les affaires Oumar Sarr et Bara Gaye », confie-t-il. Quid des informations parues dans la presse ? L’interlocuteur du journal avance qu’elles sont l’œuvre d’un commissaire qui serait contre la nomination de Diallo. Ainsi, le Général Pathé Seck, après avoir reporté un déplacement à l’intérieur du pays, a eu, hier après-midi, un long entretien avec le président de la République. Des échanges au cours desquels ils ont renoncé à la personne d’Ibrahima Diallo au profit de Abdoulaye Niang.
Et si l'escapade d'Oumar Sarr n'était qu'un prétexte pour se débarrasser de Codé Mbengue ?Ceux qui ont lié le limogeage de Codé Mbengue de la Direction générale de la Police nationale à l'escapade d'Oumar Sarr ont totalement tort. C’est du moins ce que révèle Libération qui parle de « leurres ».Rédigé par leral.net le Mercredi 29 Mai 2013 à 18:00 | | 4 commentaire(s)|
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