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États-Unis: L'administration Trump veut réduire la durée de validité des visas des journalistes étrangers

Rédigé par leral.net le Lundi 22 Septembre 2025 à 12:34 | | 0 commentaire(s)|

Aux États-Unis, les différentes attaques sur la liberté d'expression touchent aussi les médias étrangers. L'administration Trump projette d'amputer la durée des visas accordés aux journalistes étrangers. Actuellement valables pour cinq ans, ces visas passeraient à 240 jours de validité et même, 90 jours pour les journalistes chinois.


États-Unis: L'administration Trump veut réduire la durée de validité des visas des journalistes étrangers
La scène se déroule mardi dernier sur la pelouse de la Maison Blanche. L'un des journalistes face à Donald Trump lui demande s'il n'y aurait pas un conflit d'intérêts entre son mandat présidentiel et son conglomérat privé. Donald Trump lui demande alors d'où il vient, « d'Australie », répond le journaliste de la télévision publique.

« À mon avis, vous faites beaucoup de mal à l'Australie là... Votre pays veut une bonne relation avec moi. Votre Premier ministre vient me voir bientôt. Je vais lui dire que vous me parlez sur un très mauvais ton. » Le président américain finit par mettre le doigt sur la bouche : « Silence ! ».

Traitement de faveur pour un média d'extrême droite britannique

Au-delà de la menace, c'est le nouveau projet de la Maison Blanche qui inquiète les journalistes étrangers. La durée de validité de leur visa pourrait être abaissée à 240 jours, 90 pour les journalistes chinois. Impossible, en si peu de temps, de s'installer et de développer un réseau de sources.

Dans une lettre ouverte, une centaine de médias et d'agences de presse, dont France Médias Monde, appellent Donald Trump à renoncer à ce projet. Projet qui « amoindrirait la quantité et la qualité de la couverture » de l'actualité américaine. Mais tous les médias étrangers ne sont pas logés à la même enseigne. La chaîne britannique d'extrême droite GB News a, par exemple, reçu un traitement de faveur dans l'avion présidentiel, lors de la visite d'État de Trump à Londres.






RFI