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Evénements de 2021 à 2024 : Alioune Tine préconise l’érection d’un mémorial, pour « les morts pour la démocratie »

L’érection d’un mémorial pour les morts pour la Démocratie comme phase primaire symbolique de la République, de la réparation des victimes, pour ne jamais oublier et effacer de nos mémoires ce qui s’est passé entre 2021 et 2024, c’est le vœu ardent du Fondateur de Afrikajom Center, à l’endroit des nouvelles autorités.


Rédigé par leral.net le Mercredi 3 Avril 2024 à 10:43 | | 0 commentaire(s)|

Alioune Tine estime qu’il faut le faire, pour ne jamais oublier et ne plus jamais recommencer. Donc, pour lui, cette tâche est attendue comme un signe distinctif de rupture avec le passé et avec le système.

« Eriger un mémorial pour les morts pour la Démocratie comme phase primaire symbolique de la réparation des victimes », c’est ce que préconise Alioune Tine, fondateur de Afrikajom Center, pour pouvoir se remémorer de cette séquence de l’histoire politique du sénégalaise.

« Pour ne pas oublier et effacer de nos mémoires ce qui s’est passé entre 2021 et 2024, pour que nous puissions de nouveau remonter la pente et restaurer la démocratie, il faut marquer cette séquence historique sombre, au cours de laquelle des vies ont été sacrifiées, pour que notre société et notre démocratie tiennent encore. Il faut ériger un mémorial dédié à tous les morts de ce combat pour la démocratie. Il faut le faire pour ne jamais oublier et ne plus jamais recommencer », a prôné le fondateur de Afrikajom Center.

D’après Alioune Tine, « c’est la première et la plus importante des phases de la Réparation des victimes, c’est une réparation politique et symbolique. La marque qu’on ne doit plus oublier ni revenir en arrière sur des transgressions qui menacent la vie, l’Etat, la Nation, la cohésion nationale, les libertés fondamentales, les droits humains, la démocratie, l’Etat de droit».

Auquel cas, estime l’ancien président de la Raddho, « on pourrait retomber sur ces errements dans un contexte national, régional et international qui change très vite, avec de nouvelles menaces et de nouvelles tentations. Il nous faut bien marquer cette phase de notre histoire politique. Mettre en place immédiatement la Commission Paix, Vérité, justice, Réconciliation, Pardon et Réparation des Victimes ».