Evincé lors d’un coup d’État : Un collectif international lancé pour exiger la libération de l’ancien président nigérien, Mohamed Bazoum

Dans une lettre ouverte adressée aux chefs des principales organisations internationales, les membres de ce groupe dénoncent le silence entourant la détention, depuis plus de deux ans, du dirigeant démocratiquement élu ainsi que de son épouse par la junte nigérienne. Ils sont retenus dans une pièce du palais présidentiel à Niamey.

Le groupe dénonce les traitements inhumains réservés au couple présidentiel, qui ne bénéficient ni de soins médicaux appropriés ni d’un accès à l’extérieur. L’un des membres fondateurs du collectif souligne que Mohamed Bazoum est devenu un symbole de la lutte pour la démocratie en Afrique. Il exhorte la communauté internationale à agir rapidement.

L’un des amis de l’université du président déchu, qui fait partie du collectif, a déclaré que tous les moyens légaux seront utilisés pour renforcer leur message, y compris des campagnes de sensibilisation, des conférences publiques, des pétitions et des recours auprès d’organisations telles que les Nations unies et l’Union africaine. Ce mouvement survient alors qu’une junte militaire gouverne le Niger depuis le coup d’État du 26 juillet 2023, plongeant ainsi le pays dans une instabilité durable.

Des informations provenant de cercles proches du collectif révèlent que des figures politiques, des juristes, des universitaires et des défenseurs des droits de l’homme de divers pays ont déjà adhéré à cette initiative. Cependant, les détails concernant les membres fondateurs sont gardés secrets. On estime que le groupe compte actuellement plus de 300 membres, représentant chaque coin du globe. Cette démarche relance le débat sur la restauration de l’ordre constitutionnel au Niger. La région fait face à une nouvelle vague de coups d’État, notamment celui qui a échoué au Bénin et celui qui demeure volatile en Guinée-Bissau.