Les réformateurs considèrent l'exclusion de Mdou Diagne Fada illégale aussi bien dans la forme que dans le fond. Massamba Thioro Sall révèle que c’est Oumar Sarr, coordonnateur du Pds, qui a déclaré, en comité directeur, que le secrétariat national n’a pas été installé. Ce qui veut dire qu’une instance qui n’est pas mise sur pied ne peut pas prendre de décisions. Ensuite, il souligne que les membres du secrétariat national ne doivent pas dépasser 50 personnes. Or, si l’on en croit une source de EnQuête, il y a eu 200 personnes lors de la réunion du secrétariat national. Enfin, renchérit M. Sall, la commission de discipline n’existe pas dans le statut du parti. Compte tenu de tout cela, il conclut : « La décision prise par le secrétariat exécutif national élargi au comité directeur n’existe pas. Tout est illégal, dans la forme, dans la composition. C’est illégal et nous allons les attaquer en justice ». Cette plainte visera Oumar Sarr en premier. Mais, les réformateurs attendent que la décision soit notifiée.
Dans ce bras de fer, mandat a été donné à cette commission de discipline du Pds de « traquer » les frondeurs. Ce travail ne sera sans doute pas difficile car, M. Sall déclare que les réformateurs ont décidé de lier leur sort à celui de leur leader. « Tout ce qui arrivera à Modou Diagne Fada arrivera à l’ensemble des réformateurs », dit-il. Par conséquent, le combat continue. Les partisans de Fada restent convaincus qu’ils ont la majorité dans le parti et n’entendent pas quitter. « Les exclusions d’Idrissa Seck et de Macky Sall ont été faciles, parce qu’ils voulaient partir. Mais, celui de Fada ne sera pas facile, parce qu’ils ont plus de la moitié des maires en exercice. Lorsque nous avons posé un débat civilisé dans un parti politique civilisé, il fallait qu’on nous réponde par des arguments et non par des manœuvres, dans des ras de pâquerettes », indique-t-il.
Dans ce bras de fer, mandat a été donné à cette commission de discipline du Pds de « traquer » les frondeurs. Ce travail ne sera sans doute pas difficile car, M. Sall déclare que les réformateurs ont décidé de lier leur sort à celui de leur leader. « Tout ce qui arrivera à Modou Diagne Fada arrivera à l’ensemble des réformateurs », dit-il. Par conséquent, le combat continue. Les partisans de Fada restent convaincus qu’ils ont la majorité dans le parti et n’entendent pas quitter. « Les exclusions d’Idrissa Seck et de Macky Sall ont été faciles, parce qu’ils voulaient partir. Mais, celui de Fada ne sera pas facile, parce qu’ils ont plus de la moitié des maires en exercice. Lorsque nous avons posé un débat civilisé dans un parti politique civilisé, il fallait qu’on nous réponde par des arguments et non par des manœuvres, dans des ras de pâquerettes », indique-t-il.